(Le dictateur espagnol Francisco Franco transforme en roi Juan Carlos Bourbon.)
Caracas, mardi 13 novembre 2007.
Avant de se lancer dans un commentaire sur les échanges qui se sont produit lors du sommet ibéro-américain entre les présidents Chavez et Zapatero, et le Roi d'Espagne nous devrions tous nous demander : "De quoi vais-je donc parler ? De mon interprétation du sommet de Santiago ou de mon opinion construite à partir de l'interprétation des grands groupes de presse ?"
En Espagne, "l'affaire" occupe déjà tous les esprits. En France, où le sujet est moins polémique, les réactions ont plutôt suivi la préférence politique de chacun. Mais alors que les opposants au Socialisme du XXIe siècle se régalaient de voir un Roi insulter un élu du Peuple, une certaine confusion régnait chez certains partisans du gouvernement bolivarien : "Chavez n'était-il pas allé trop loin ?" A lire l'article du Monde consacré au sujet [1], je serais moi-même tenté de prendre mes distances avec (…)Lire la suite »
Lundi 25 juin 2007.
Les manipulations médiatiques pour discréditer la Révolution Bolivarienne s'intensifient au au rythme de son orientation vers le Socialisme.
La réaction à ces media-mensonges et l'explication prennent bien plus de temps que la production du mensonge, et sitôt démonté, le processus bolivarien doit affronter de nouvelles vagues de calomnies.
Ci-dessous, nous avons compilé les matrices d'opinions négatives les plus fréquentes auxquelles nous proposons d'apporter quelques réponses courtes.
L'autorité n'est - toujours - pas l'autoritarisme.
1°) La Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela est la Constitution de Chavez.
Si le président Chavez a posé sur papier, lors de son séjour en prison dans les années 90, certaines idées quand à la nouvelle constitution, l'effort de construction collective de la nouvelle charte suprême est un exemple de démocratie participative et représentative.
A peine élu, le président convoqua, comme il l'avait (…)Lire la suite »
Mercredi 30 mai 2007.
Cher Mr Paranagua, journaliste au Monde, envoyé spécial à Caracas ces derniers jours.
Je vous écrits au travers de ces nombreux sites webs qui publient une information alternative aux rouleaux compresseurs idéologiques comme le journal qui vous emploie. Je sais que vous lisez attentivement ces sources d'informations. Non pas que vous aimiez leur ligne éditorial généralement de gauche, mais pour vous faire une idée de la situation politique réelle en Amérique du Sud.
Cher Mr. Paranagua, vous étiez donc à Caracas ces derniers temps. Je crois qu'il est temps de rentrer à Paris. Il me semble que l'éloignement de la ville lumière vous ait fait perdre vos repères ; que l'excitation de votre mission au Venezuela vous ait fait oublié les lois de mon pays, les règles qui garantissent le bien commun dans notre société. J'ai donc une série de questions en tant que citoyen français, respectant les lois de la République.
Cher Mr. Paranagua, dans l'édition du Monde (…)Lire la suite »
Caracas, 27 mai 2007.
Paolo A. Paranagua se trouverait donc à Caracas si l'on en croit la mention "envoyé spécial" qui accompagne ses récents articles de propagande contre le gouvernement bolivarien.
Cette fois, c'est le portrait d'une "grande vedette de la télévision vénézuélienne", qu'il nous dresse dans Le Monde du 25 mai 2007 [3]. Il s'agit de Miguel Angel Rodriguez, présentateur de l'émission "La entrevista" diffusée tous les matins sur RCTV, le TF1 vénézuélien. (N.d.l.r - Sur le non-renouvellement de la licence d'émission du canal de télévision vénézuélien RCTV, lire : RCTV les dessous cachés du cirque européen contre Chavez. (et le vote honteux de trois pelés et un tondu).)
Cette émission n'est pas critique par rapport à l'action du gouvernement, elle est carrément hostile. Tous les moyens sont bons pour discréditer le gouvernement. Du trucage médiatique aux plus grosses calomnies.
Le 5 mai au matin, les Vénézuéliens qui se réveillent avec Miguel Angel Rodriguez ont (…)Lire la suite »
Une tautologie absurde
23 janvier 2006.
L'année 2006 avait très mal commencé en ce qui concerne le traitement médiatique de la Révolution Bolivarienne par les media français. Souvenons nous qu'il y a un an, le journal Libération avait pris la tête en Europe d'une campagne internationale calomnieuse qui visait à faire du président Chavez un antisémite notoire.
On aurait pu s'imaginer que les media internationaux allaient en cette nouvelle année mettre un bémol dans leurs offensives médiatiques. En effet, l'année 2006 avait, en revanche, plutôt bien fini pour la gauche latino-américaine. Les victoires de Daniel Ortega et Rafael Correa au Nicaragua et en Equateur et le triomphe sans appel de Hugo Chavez au Venezuela consolidaient le processus de construction d'une autre Amérique Latine. Le choix des Peuples de ces pays ne fut entaché d'aucun soupçon de fraude. On pouvait alors s'attendre à un peu plus de respect de la volonté populaire en Amérique Latine de la part des (…)Lire la suite »
Rose-Brun et... Orange
Derrière le masque démocratique de l'opposition vénézuélienne
20 novembre 2006.
La première fois que j'ai fait des spaghettis bolognaises, c'était en 2000, à des amis yougoslaves. J'avais une recette que m'avait donné un ami cuisinier de Washington, célèbre pour avoir ouvert un très bon restaurant italien à Managua dans les années 80.
Je l'ai suivi à la lettre. Faire bouillir les tomates et les peler, les faire revenir avec des oignons, de l'ail, du céleri et y incorporer de petites boulettes de viandes préalablement confectionnées avec diverses herbes et épices. J'ai versé la sauce sur mes spaghettis. Mes amis yougoslaves ont trouvé ça très bon car les boulettes de viandes leur rappelaient un plat de leur pays.
En 2004, des amis ukrainiens vinrent à la maison. Ils me laissèrent entendre qu'ils avaient eut vent de ma recette et que cela les intriguait car ils ne pouvaient croire qu'un simple plat de pâtes put être si bon. Je fus pris de panique. Et (…)Lire la suite »
[Du Venezuela, Romain Migus va nous faire parvenir régulièrement des nouvelles sur cette opposition à la Révolution Bolivarienne qui va apparaitre dans nos medias dès la mi-novembre comme constituée des seuls "démocrates" capables de barrer la route à Chavez. ]
Venezuela - Election Présidentielle 1. Des nouvelles du "Rose-brun" : Le Léviathan Manuel Rosales.
Jeudi 5 octobre 2006.
Manuel Rosales est un des 24 candidats à l'élection présidentielle du Venezuela. Il est soutenu par 42 partis politiques sur les 88 qui présentent un candidat. [77] Il est appuyé en coulisse par Washington et ouvertement par toute l'oligarchie vénézuélienne. Les medias nationaux et internationaux le défendent quitte à mentir ou tronquer la vérité sur ce personnage, qui résume pourtant bien les 40 années d'ultralibéralisme sauvage qu'a connu le Venezuela avant la Révolution Bolivarienne.
Présenté à tort comme un social-démocrate par le journal Libération, Manuel Rosales a cherché à montrer (…)Lire la suite »
Mardi 12 septembre 2006.
La réponse de Numancia Martinez Poggi au récent article de François
Meurisse dans Libération nous apprend encore une fois combien il est
difficile de faire connaître à un grand public la réalité du processus
vénézuélien. L'apport ci-dessous se veut comme un ajout, une précision de 5
points qu'il nous semble important de joindre à la critique de Numancia
Martinez.
1) Numancia Martinez nous remémore, et apprend au journaliste de
Libération, que le conseiller pour les affaires policières directement nommé
par Manuel Rosales dans la région dont il est gouverneur est "impliqué dans
tous les massacres anti-populaires qui se sont produits durant la IVème
République : El Amparo, Yumare, Cantaura, etc." et "fortement soupçonné de
complicité avec les paramilitaires colombiens."
Nous nous permettons
d'ajouter ici que le conseiller personnel du "social démocrate" Manuel
Rosales, en tant qu'ex membre de la Disip (service de renseignement de (…)Lire la suite »
Mardi 5 septembre 2006.
Au jeu de la joute médiatique pour disqualifier la démocratie vénézuélienne, le journal Le Monde, s'est particulièrement illustré ces derniers mois. Les différends articles publiés sur la révolution bolivarienne avaient tous en commun leurs lots d'inexactitudes, de matrices d'opinions négatives et d'erreurs factuelles qui entretiennent une image erronée et mensongère du processus bolivarien.
L'article récent de Paolo A. Paranagua respecte bien cette logique en accumulant des anecdotes négatives au sujet du président Hugo Chavez, dont l'imputation à peine voilée de vouloir être président à vie. L'on se trouve encore une fois face un exemple de "journalisme d'imputation", pour reprendre le mot d' H.Maler et R. Lambert à propos d'une autre tentative médiatique de déstabilisation du gouvernement bolivarien, qui fait fit des faits et de la réalité politique du pays qu'il prétend décrire.
Sous le titre "Venezuela : Hugo Chavez s'ouvre la voie pour une (…)Lire la suite »
[La loyauté de l'armée au gouvernement a jusqu'ici empêché l'opposition de réaliser ces sombres projets. L'évasion de Ramo Verde rappelle que ce lien entre l'institution militaire et le gouvernement n'était pas monolithique. Le 19 août, Manuel Rosales, le candidat de l'opposition à l'élection présidentielle, a invité, les Forces Armées Nationales à "garantir une transition pacifique" en cas de victoire de celui-ci. Cette appel aux militaires ne précisait pas, bien sûr, la conduite qu'ils devaient tenir en cas d'échec de l'opposition.]
Lundi 21 août 2006.
Le Centre National des Inculpés Militaires situé à Ramo Verde dans l'Etat du
Miranda qui jouxte Caracas est une prison de haute sécurité militaire où
sont emprisonnés les militaires qui ont commis des fautes graves, allant du
racket ou extorsion à la haute trahison, ainsi que quelques civils accusés
de conspiration contre l'Etat et/ou de haute trahison.
Ce bâtiment de quatre étages est un condensé des secteurs "les (…)Lire la suite »