Les élections régionales et municipales de ce dimanche 23 novembre au Venezuela se sont déroulées de façon paisible. Dés quatre heures du matin, au son des trompettes et des feux d’artifices, les vénézuéliens ont commencé à se masser devant les bureaux de vote pour un scrutin électoral qui allait s’étendre jusqu’à neuf heures du soir. Vers 23h30, la présidente du Centre Nationale Electoral pouvait annoncer les premiers résultats qui allaient s’annoncer irréversibles.
Lors des élections régionales et municipales du 23 novembre prochain, les Vénézuéliens diront s’ils souhaitent ou non étendre la Révolution bolivarienne d’Hugo Chavez aux collectivités locales. Comme le souligne Romain Migus dans cette étude détaillée, le conflit actuel entre certaines baronnies et Caracas n’a rien à voir avec un problème de centralisation, mais exprime des résistances économiques et politiques - soutenues à visage découvert par les États-Unis - contre un changement de modèle de société.
Le 1er mars 2008, 10 bombes GBU 12 Paveway de 227 kilos chacune explosaient en pleine jungle équatorienne rasant toute la végétation aux alentours et laissant des cratères de 2.40 mètres de diamètre et 1.80 mètres de profondeur. (1) La Colombie venait de violer la souveraineté de l’Equateur et d’assassiner Raul Reyes, le principal négociateur pour la libération d’Ingrid Bétancourt et des autres otages retenus par la guérilla.
Le 4 mai 2008, s’est tenu dans le département bolivien de Santa Cruz, un referendum pour approuver un statut d’autonomie pour le département. Précisons avant d’aller plus loin, que la Cour Nationale Electorale bolivienne, organe qui régie les élections selon la Constitution avait déclaré illégale cette consultation. Il s’agissait donc au mieux d’une enquête. Aucun observateur international n’était présent, l’Organisation des Etats Américain (OEA) s’étant même prononcé pour le respect de l’unité de la Bolivie.