L’éditeur du journal El Nuevo Pais, Rafael Poleo, a fait une déclaration dans le programme "Alo Ciudadano" de la chaîne Globovision qui a provoqué une polémique et la réponse du Ministre de la Communication et de l’Information.
"Tu regardes la trajectoire de Benitto Mussolini et celle d’Hugo Chavez et c’est pareil. C’est pour ça que je dis avec préoccupation que Hugo va terminer comme Mussolini : pendu la tête en bas. Méfies toi Hugo ! Ne termines pas comme ton homologue Mussolini, pendu la tête en bas, parce que tu ressembles à Mussolini. Chávez, ce qu’il est, c’est un fachiste retardé. Un fachiste !" a dis Poleo.
Les paroles de Poleo ont provoqué la réponde d’Andres Izarra, ministre de la Communication et de l’Information sur Venezolana de Television.
"Depuis la chaîne Globovision, on appelle au magnicide" a expliqué le ministre. "Nous devons dénoncer ce cas avec toute la fermeté et gravité que cette situation mérite. " (…)
Pour le ministre Izarra, il y a apologie de délit et appel au magnicide dans cette émission de Globovision. "C’est détestable qu’ils continuent à utiliser la matrice de la peur, à faire peur au peuple du Venezuela, à inciter à des solutions non démocratiques. Voilà bien un autre gangster qui s’ajoute au gangster d’Otero [directeur du journal El Nacional, impliqué dans la récente tentative déjoué de Coup d’Etat, NDT]
"Je lance un appel au département de Responsabilité Sociale à la Radio et à la Télévision : messieurs, s’il vous plait, faites quelque chose. Il y a là plusieurs facteurs pour que vous puissiez vous prononcer contre ce type d’attentat contre la liberté d’expression" a déclaré Izarra.
"Nous faisons aussi un appel aux personnes conscientes au Venezuela, aux organisations qui veillent à la liberté d’expression et à la démocratie dans le pays. S’il vous plait, messieurs, ce type d’accusation ne peut pas être permis"
"Ce que nous avons entendu dans l’émission "Alo Ciudadano" est un attentat à la liberté d’expression. C’est un abus que le peuple vénézuélien ne peut pas tolérer. C’est un affront à la démocratie vénézuélienne, contre la volonté du Peuple, contre la Constitution."
Izarra a assuré qu’il a tenté d’appelé les responsables de l’émission mais qu’il n’a pas réussi car le programme touchait à sa fin. "Ce type de déclaration est très, très, très grave et le Peuple vénézuélien ne peut pas accepter ce type de comparaisons et ce genre d’offenses contre le chef de l’Etat".
Cadena Global/ABN
Traduction : Romain Migus