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Auteur : Salim LAMRANI

Le cas des cinq prisonniers politiques cubains et la censure médiatique internationale.

Salim LAMRANI
[Pourquoi le grand capital économique et financier investit-il dans le monde de la presse qui constitue un secteur extraordinairement déficitaire ? Cela est économiquement absurde mais idéologiquement très efficace. Le but de ces investisseurs n'est pas de générer du profit mais de réduire le cadre conventionnel du débat « démocratique » permis, cadre qui devient de plus en plus totalitaire et superficiel. Il est totalitaire dans la mesure où il n'accepte pas les pensées alternatives et il est superficiel puisqu'il n'analyse jamais les questions en profondeur.] Le cas des cinq prisonniers politiques cubains et la censure médiatique internationale. 20 février 2005 Pourquoi la presse internationale ne parle t-elle pas du cas des cinq prisonniers politiques cubains qui constitue en réalité l'un des plus grands scandales politiques et judiciaires du siècle ? Comment est-il possible qu'une affaire qui dépasse toutes les limites du sensationnel, adaptée à n'importe (…) Lire la suite »

Les Etats-Unis et la « dissidence » cubaine, par Salim Lamrani.

Salim LAMRANI

Pour atteindre leur objectif avoué de détruire la Révolution cubaine, les Etats-Unis disposent de plusieurs cordes à leur arc. Outre les sanctions économiques condamnées par l’ensemble de la communauté internationale1, les diverses actions violentes et actes de sabotage relevant du terrorisme international, l’intense campagne de désinformation minutieusement détaillée dans le rapport de M. Powell, Washington a également prévu de fabriquer une opposition interne, aisément malléable et féale à souhait2.


Le rapport « Commission for Assistance to a Free Cuba », présenté en mai 2004, cite les noms des leaders de la « société civile », autour desquels doit s'organiser un vaste mouvement de subversion : MM. Raúl Rivero, Oscar Elias Biscet, Oswaldo Payá et Mme Marta Beatriz Roque3. Ces « étoiles de la dissidence », qui n'ont cesse de tenir des réquisitoires grandiloquents sur la « violation des droits de l'homme à Cuba », auréolés d'une légitimité qui ne résiste pas à l'analyse, ont pour charge de recruter le plus grand nombre possible de personnes afin de mener à bien « un changement politique et social » dans leur pays. Cet euphémisme fait référence au projet dévastateur de M. Bush. Le fait de participer à une politique impérialiste destinée à renvoyer Cuba et son peuple cinquante ans en arrière ne semble aucunement leur poser de problèmes éthiques. Le financement de groupes d'opposition ne date pas de mai 2004. Dès 1996, la loi Helms-Burton prévoyait d'organiser et de stipendier (…) Lire la suite »

Cuba face à la nouvelle administration Bush.

Salim LAMRANI
3 décembre 2004 La réélection de M. George W. Bush, le 2 novembre 2004, constitue sans doute l'une des plus importantes préoccupations actuelles. En effet, la nouvelle administration étasunienne représente l'un des plus graves dangers pour la stabilité et la sécurité du monde. L'unilatéralisme arrogant qui a caractérisé le premier gouvernement de M. Bush va se renforcer de manière considérable, dû au sentiment d'impunité et de puissance qui habite les néo-conservateurs de la Maison blanche. Cuba, déjà victime du fanatisme outrancier des faucons impérialistes et de l'inimitié du clan extrémiste de l'exil batistien allié à la famille Bush, reste l'une des cibles prioritaires de Washington. Juste après l'investiture de M. Bush, le Département d'Etat, par le biais de M. Richard Boucher, son porte-parole, a une nouvelle fois condamné Cuba pour ses « abus contre les défenseurs du changement et de la réforme pacifiques ». [5]Un acte symbolique réalisé par ces « défenseurs » en (…) Lire la suite »

Cuba à l’aube de l’élection présidentielle étasunienne de 2004.

Salim LAMRANI

Par Salim Lamrani*

Cuba à l'aube de l'élection présidentielle étasunienne de 2004 A quelques jours de l'échéance électorale qui décidera qui, des candidats M. George Bush et M. John Kerry, aura la lourde responsabilité d'habiter la Maison blanche, la politique agressive de Washington envers Cuba a suivi son cours, fidèle à ses objectifs déclarés, à savoir l'anéantissement du système sociétal de l'Ile. En plus de sa campagne internationale de propagande, l'administration Bush a accru ses actions, non dépourvues d'impudence, destinées à harceler un peu plus la population cubaine.1 Les nouvelles sanctions économiques, imposées en mai 2004 par le rapport de M. Colin L. Powell, touchent cruellement les Cubains de l'Archipel, ainsi que les citoyens étasuniens d'origine cubaine. Les restrictions infligées aux deux populations ont sérieusement nuit à leur bien-être. Par exemple, les visites familiales des citoyens résidant aux Etats-Unis ont été limitées à un voyage à Cuba tous les trois ans, ce (…) Lire la suite »

Guerre de propagande contre Cuba : Le sommet de Prague.

Salim LAMRANI
Conformément à la stratégie édictée par le rapport de M. Colin L. Powell->, intitulé « Commission for Assistance to a Free Cuba » (Commission de soutien à une Cuba libre), qui a pour but de conduire le processus révolutionnaire cubain à son annihilation complète, la campagne de désinformation contre l'Archipel des Caraïbes lancée par l'administration Bush et l'extrême droite cubaine de Floride s'est largement étendue à l'Europe.1 En effet, du 17 au 19 septembre 2004, s'est tenu à Prague, en République Tchèque, le « Sommet international pour la démocratie à Cuba », sous l'égide du Comité international pour la démocratie à Cuba (CIDC), fondé par M. Vaclav Havel, ancien président de la République Tchèque.2 Cette réunion, dont la portée propagandiste ne fait aucun doute, constitue un pas en avant dans la guerre médiatique étasunienne contre Cuba, avec la complicité de l'Union européenne.3 Téléguidée par Washington, ce rassemblement a réuni plusieurs personnalités politiques de (…) Lire la suite »

Cuba-Panama : Rupture des relations diplomatiques autour de la question du terrorisme

Salim LAMRANI

Par Salim Lamrani*

Ce texte étant assez long, vous avez la possibilité de le télécharger au format .doc (en bas de page) pour une lecture plus confortable après l’avoir éventuellement imprimé.

Les relations cubano-panaméennes ont connu dernièrement une sensible détérioration après que l'ambassadeur cubain auprès de la République du Panama, M. Carlos Rafael Zamora, ait été déclaré persona non grata et sommé de quitter le pays. L'ambassadeur panaméen en poste à La Havane, M. Abraham Bárcenas, a été également rappelé par son gouvernement.(1) Les tensions diplomatiques sont nées autour de la question du terrorisme international et, plus particulièrement, à propos du cas des quatre criminels d'origine cubaine condamnés en avril 2004 pour activités terroristes. En effet, MM. Luis Posada Carriles, Gaspar Jiménez Escobedo, Pedro Remón Rodrà­guez et Guillermo Novo Sampoll, de notoires membres du réseau terroriste latino-américain, auteurs de plusieurs dizaines d'attentats contre des civils innocents, avaient tenté d'assassiner le président cubain, M. Fidel Castro, lors du Sommet ibéro-américain en novembre 2000. Une bombe, composée de quinze kilos d'explosifs C4, avait été (…) Lire la suite »

L’Union européenne complice de l’agression étasunienne contre Cuba.

Salim LAMRANI

Par Salim Lamrani*

La puissance économique de l'Union européenne (UE) n'a d'égale que sa faiblesse diplomatique. Longtemps soumise aux desideratas des Etats-Unis, incapable de prôner une politique étrangère indépendante des intérêts de Washington, l'Union européenne a accepté de contribuer à la stratégie agressive de la belliqueuse administration Bush contre Cuba. En basant son argumentation sur la tendancieuse question des « droits de l'homme », maigre en substance si l'on daigne accorder la moindre attention à l'assise factuelle, Bruxelles vient de renouveler les mesures coercitives et interventionnistes prises en juin 2003 contre le gouvernement de La Havane.1 Suite à l'arrestation de 75 « dissidents » cubains, stipendiés par Washington, en mars 2003, l'UE a décidée d'emboîter le pas à la politique violente des Etats-Unis. Après avoir réduit ses contacts avec les autorités de l'Ile, les différents pays européens ont décidé de convier « les membres de l'opposition pacifique et les représentants (…) Lire la suite »

Recrudescence de l’agression étasunienne contre Cuba.

Salim LAMRANI
L'hostilité étasunienne à l'égard de Cuba revêt un caractère particulier, en réalité unique. Jamais une politique étrangère à l'encontre d'un pays n'a été dotée d'un tel arsenal de mesures coercitives, qui, d'autre part, violent la plupart des conventions internationales. [1] L'aversion des Etats-Unis envers la Révolution cubaine dépasse largement le cadre historique de la Guerre froide, passablement hors de propos si l'on daigne accorder une quelconque considération aux relations entre les deux pays depuis la fin du XVIIIème siècle. Un exemple est très illustratif de l'obsession de l'administration de Washington envers Cuba. Les citoyens étasuniens ont le droit de visiter n'importe quel pays du monde à l'exception de l'Ile des Caraïbes. En effet, leur gouvernement le leur interdit en dépit du fait que cette sanction entre en violation avec la Constitution des Etats-Unis qui proscrit les discriminations de type racial ou ethnique. Suite aux sollicitations de M. Max Baucus, (…) Lire la suite »

Condamnation de Cuba à Genève : le Honduras et l’histoire d’un terroriste notoire devenu diplomate US.

Salim LAMRANI
[Parmi ces individus se trouvaient infiltrés douze agents de la sécurité de l'Etat cubain dont Nestor Baguer, considéré comme l'un des plus prééminents leaders de la dissidence par la presse internationale et les organisations non gouvernementales, jusqu'à ce qu'il révèle sa véritable identité. Il était, en réalité, l'agent Octavio de la Sécurité de l'Etat depuis 1962 et avait infiltré depuis 1992 les différentes organisations de « militants des droits de l'homme », financées par les Etats-Unis. De plus, il était le correspondant privilégié de RSF à Cuba.] Commission des droits de l'homme de Genève : Cuba, le Honduras et l'histoire d'un terroriste notoire devenu diplomate étasunien. – ( Les notes avec liens complets se trouvent en bas de page ) Le projet en question, ayant pour but de stigmatiser le gouvernement de La Havane, n'a été approuvé que par une marge très étroite (22 votes contre 21), le 15 avril 2004, par les membres de la Commission, malgré les (…) Lire la suite »

Cuba et la question des droits de l’Homme.

Salim LAMRANI

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A Gerardo, Ramón, Antonio, Fernando et René injustement condamnés. Depuis 1987, les Etats-Unis présentent chaque année une résolution contre Cuba à la Commission des droits de l'homme de Genève. Rédigée à Washington, elle est maintenant promue par divers pays latino-américains, sur ordre du gouvernement étasunien, pour des questions de relations publiques et de stratégie politique. En effet, l'immense majorité des précédents textes proposés ont été rejetés par la Commission à cause de leur caractère factuel lacunaire et de leur teneur tendancieuse et arbitraire. La prochaine résolution sera probablement présentée par le Costa Rica au mois d'avril 2004. [55] Considérer Cuba comme une dictature, comme l'ultime régime non démocratique du continent américain, est quasiment devenu une platitude de première dimension que les transnationales de l'information présentent comme un état de fait indiscutable. Ce point de vue est considéré comme tellement vérace qu'aucune analyse de la (…) Lire la suite »