RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Guerre de propagande contre Cuba : Le sommet de Prague.

 

Conformément à  la stratégie édictée par le rapport de M. Colin L. Powell->, intitulé « Commissionfor Assistance to a Free Cuba » (Commission de soutien à  une Cubalibre), qui a pour but de conduire le processus révolutionnaire cubain à  sonannihilation complète, la campagne de désinformation contre l'Archipel desCaraïbes lancée par l'administration Bush et l'extrême droite cubaine deFloride s'est largement étendue à  l'Europe.1 En effet, du 17 au 19septembre 2004, s'est tenu à  Prague, en République Tchèque, le « Sommetinternational pour la démocratie à  Cuba », sous l'égide du Comitéinternational pour la démocratie à  Cuba (CIDC), fondé par M. Vaclav Havel,ancien président de la République Tchèque.2 Cette réunion, dont laportée propagandiste ne fait aucun doute, constitue un pas en avant dans laguerre médiatique étasunienne contre Cuba, avec la complicité de l'Unioneuropéenne.3

 

Téléguidéepar Washington, ce rassemblement a réuni plusieurs personnalités politiques dedroite et d'extrême droite appartenant au Comité international pour ladémocratie à  Cuba telles que M. Vaclav Havel, M. José Marà­a Aznar, ancienPremier ministre espagnol, et Mme Madeleine Albright, ancienne secrétaired'Etat sous le gouvernement Clinton. Elles sont, pour la plupart, étroitementliées à  la Maison blanche et à  la composante fasciste de l'exil cubaingravement impliquée dans le terrorisme international.4

 

Legouvernement tchèque, qui a fait montre, à  maintes reprises, de son allégeanceenvers les Etats-Unis, a parrainé le meeting. Une unité pour la « promotionde la transition » à  Cuba a même été récemment créée au sein duministère des Affaires étrangères, dirigée par Mme Gabriela Dlouha.5Déjà , en 1999, à  la demande de Mme Madeleine Albright, elle-même d'originetchécoslovaque, les autorités tchèques avaient présenté une résolution contreCuba durant la réunion de la Commission des droits de l'homme de Genève. M.Martin Palous, ambassadeur tchèque aux Etats-Unis, s'est réjoui du « rôlejoué » par son gouvernement concernant « la questioncubaine ». Quant à  M. Frank Calzón, d'origine cubaine, ancien agent dela CIA et directeur du Center for a Free Cuba (entité contrôlée par ladroite radicale cubaine), il s'est félicité de l'attitude interventionniste dela République Tchèque.6

 

Lorsde ce meeting centré sur la question de la « dissidence cubaine », M.Vaclav Havel a virulemment condamné les arrestations des 75 personnes,effectuées par les autorités cubaines en mars 2003.7 En seretranchant derrière la rhétorique habituelle sur les droits de l'homme, qui,confrontée à  l'assise factuelle, s'effrite promptement, M. Havel asoigneusement éludé les détails de cette affaire. Il s'est borné à  appeler à  lalibération de M. Raúl Rivero, condamné pour conspiration, activités subversiveset collaboration avec la mise en place du blocus imposé par Washington. Eneffet, stipendié par le gouvernement étasunien - une puissance étrangèreennemie qui harcèle Cuba depuis 1959 - M. Rivero participait à  la mise en placedes conditions nécessaires à  la déstabilisation de Cuba, en flagrante violationavec la législation de son pays.8

 

L'organisationde cette réunion est loin d'être anodine. En réalité, elle a pour but de créerles conditions nécessaires, au sein de l'opinion internationale, pour uneintervention militaire étasunienne à  Cuba. Plusieurs personnalitéslatino-américaines se sont jointes au mouvement telles que l'ex-présidenturuguayen, M. Luis Alberto Lacalle, M. Patricio Aylwin Azóca, ancien homme fortdu Chili et M. Luis Alberto Monje, ancien président du Costa Rica, qui n'ontpas hésité une seconde à  côtoyer, lors dudit évènement, des individus comme M.Carlos Alberto Montaner, président de l'Union libérale cubaine et également ancienagent de la CIA, qui dispose de lourds antécédents criminels liés du terrorismeinternational.9

 

Lorsde ce sommet, M. Vaclav Havel a appelé publiquement au renversement dugouvernement cubain. Selon lui, il fallait « réfléchir au moyen de sedébarrasser du dictateur », en faisant allusion à  M. Fidel Castro.10Il a également ajouté que les opposants « devaient passer le plus detemps possible » à  la préparation d'une Cuba postrévolutionnaire,conformément à  ce que préconise le plan belliciste du président Bush.11« Je pense que la situation à  Cuba changera très bientôt » aconclu M. Havel.12

 

M.José Marà­a Aznar qui, depuis son échec électoral en mars 2003 - suite à  sadésastreuse gestion des sanglants attentats terroristes de Madrid - s'affaireavec un zèle remarquable à  promouvoir la politique étasunienne contre Cuba auniveau international, était également présent. Il a notamment annoncé, enfaisant allusion à  M. Raúl Rivero, que « personne ne devrait être enprison sans un procès équitable, personne ne devrait être incarcéré pour avoirécrit un poème contre Fidel Castro ». Cette déclaration, grotesque parson contenu et son mépris envers la réalité factuelle, illustre singulièrementles sommets atteints par la guerre de propagande anti-cubaine initiée parWashington.13 En effet, les invectives de M. Oswaldo Payá,« dissident » de circonstance et promoteur du surmédiatisé ProjetVarela (dont le but est de réinstaurer une structure économique capitaliste à Cuba et qui a été vivement critiqué par le candidat démocrate à  la présidenceM. John Kerry)14, contre le gouvernement de La Havane ont une portéeautrement plus importante qu'un supposé poème contre le président cubain.15Cependant, M. Payá est libre de ses mouvements et voyage régulièrement à  l'étranger,car, contrairement à  ses comparses incarcérés, il a toujours refusé lefinancement proposé par Washington et, par conséquent, n'a pas violé la loicubaine.

 

L'empressementde M. Aznar pourrait surprendre mais il l'est moins au vu de ses liens intimesavec M. Georges W. Bush. Il a été l'un des rares personnages politiqueseuropéens à  apporter son soutien à  l'agression militaire étasunienne contrel'Irak, en rejetant avec dédain les principes fondamentaux du droitinternational et l'opinion de la population espagnole qui s'est manifestée à plus de 80% contre l'intervention et la participation des troupes ibériques.Une autre facette des fréquentations de M. Aznar est moins connue mais vitalepour comprendre sa position. En effet, l'ex-Premier ministre espagnol est liéaux cercles extrémistes cubains de Floride, adeptes du terrorisme contre Cuba,depuis plus de dix ans.16 Fervent adepte de l'ultralibéralisme, lesuccès de la structure socialiste cubaine en terme de droits économiques etsociaux, souligné à  maintes reprises par les organisations internationales,obsède M. Aznar.17

 

Lamanifestation s'est terminée par la publication de la « déclaration dePrague » qui recommande un accroissement des sanctions contre Cuba, lemaintien de la Position commune actuelle de l'Union européenne et une aideaccrue aux mouvements susceptibles de favoriser la subversion au sein de lasociété cubaine. M. James Cason, responsable de la section diplomatiqueétasunienne à  La Havane, qui a joué un rôle fondamental dans la déstabilisationde la société cubaine, ainsi que l'ex-ambassadeur du gouvernement Reagan, MmeJeane Kirkpatrick, ont supervisé le bon déroulement de la réunion. L'objectifdéclaré par cette position commune de Prague est le renversement dugouvernement cubain. Radio Martà­, un organe officiel de communication dugouvernement des Etats-Unis, destiné à  fomenter le désordre à  Cuba par sesprogrammes, a « accordé un important espace à  cet évènement »et prépare « une programmation spéciale pour être diffusée sur l'Ile à travers de TV Martà­ » selon M. Pedro Roig, directeur du Bureau destransmissions à  Cuba.18

 

Laréunion de Prague a été ressentie comme une ingérence agressive non seulementpar les autorités cubaines mais aussi par plusieurs groupes qualifiés d'opposants.Ainsi, M. Eloy Gutiérrez Menoyo, leader du mouvement Cambio Cubano, uneorganisation contre-révolutionnaire, a publié une déclaration intitulée « lesdollars n'achètent pas des printemps », dans laquelle il fustigeaitl'organisation de la manifestation qui ne sert, selon lui, qu'à  mettre en oeuvredes « plans peu scrupuleux de déstabilisation contre Cuba ».19

 

M. GutiérrezMenoyo est une légende vivante auprès de l'extrême droite cubaine de Floride.Il a passé 22 ans dans les prisons cubaines pour activités terroristes.Condamné en 1964, il a été libéré en 1986 suite à  l'intervention diplomatiquede l'ancien Premier ministre espagnol, M. Felipe González, et a émigré à  Miami.Suite à  la mise en place d'une politique d'ouverture par le gouvernement cubain,M. Gutiérrez Menoyo est retourné vivre à  Cuba. Concernant les« dissidents », il a déclaré qu'il ne les fréquentait pas car « c'estun terrain miné. Beaucoup d'entre eux sont [soit] financés par les Etats-Unisou des espions pour les services secrets cubains ».20

 

LaChambre des représentants étasunienne a clairement stigmatisé et défié le planagressif de M. Bush rendu public en mai 2004, en votant par 225 voix contre 174en faveur d'un assouplissement des sanctions, considérées inhumaines par le représentantdémocrate de Floride, M. Jim Davis, qui limitent les voyages de la communautécubano-américaine à  un séjour de 14 jours tous les trois ans. Le projet quidoit maintenant être approuvé par le Sénat sera de toute façon rejeté par M.Bush qui imposera son veto, selon le porte-parole de la Maison blanche.21

 

Laviolence des nouvelles sanctions économiques a isolé le gouvernement Bush ausein de la communauté cubaine des Etats-Unis et d'une partie des exilésd'extrême droite. M. Joe Garcà­a, ancien directeur exécutif de la Fondationnationale cubano-américaine (FNCA) - une organisation extrémiste impliquée dansle terrorisme contre Cuba - qui a rejoint le parti démocrate, a qualifié leclan Bush de « probablement la pire administration que nous ayons jamaiseu concernant la politique cubaine ».22

 

Faceà  la recrudescence de l'hostilité étasunienne envers Cuba, la Chambre descommunes britannique a voté à  79% une déclaration commune condamnant l'actuellepolitique de M. Bush contre le gouvernement de La Havane et mettant en gardecontre une éventuelle agression militaire contre la population cubaine. M.Peter Hain, le président de la Chambre des communes a tenu les propossuivants : « Je suis absolument opposé à  une action militairecontre Cuba et je suis également opposé à  l'incessant blocus maintenu par lesEtats-Unis. J'ai visité Cuba il y a deux ans et j'ai été extrêmementimpressionné par les avancées sociales atteintes malgré la pressionétasunienne ».23

 

L'impressionnantniveau de développement humain atteint par Cuba est complètement censuré parles monopoles de l'information. Le 17 septembre 2004, le Fond de la populationdes Nations unies a érigé le modèle sanitaire cubain en exemple et a salué lapolitique sociale du gouvernement cubain. Le rapport dudit organisme souligneque Cuba est le seul pays du Tiers monde qui a atteint un taux de mortalitéinfantile comparable à  celui des nations industrialisées, à  savoir 6 décès pourmille naissances.24

 

Larégion caribéenne est actuellement ravagée par les cyclones qui ont causé dedramatiques dégâts humains, en Haïti notamment. Les Nations unies ont encenséle modèle organisationnel cubain dans la prévention des cyclones. L'ouraganCharley a coûté la vie à  quatre personnes à  Cuba alors que trente personnes ontperdu la vie en Floride lors de son passage. De même, en 1998, l'ouragan Georgeavait provoqué la mort de quatre personnes à  Cuba, alors que plus de 600personnes moururent dans les autres pays des Caraïbes. « Plusieurs facteurspeuvent expliquer le faible taux de mortalité causé par les ouragans à  Cuba encomparaison avec ses voisins, comme l'éducation, la prévention et la capacitéde réponse » a souligné M. Salvano Briceno, directeur de l'Institutpour la réduction des désastres des Nations unies. Quant à  Mme Brigitte Leoni,porte parole de la Conférence mondiale pour la réduction des désastres, qui sedéroulera au Japon en janvier 2005, elle a remarqué que tous les paysdisposaient des possibilités pour limiter les conséquences de ces catastrophesmais il manquait parfois des « programmes concrets d'action et lavolonté politique pour les mettre en place ».25

 

Contrairementaux transnationales de l'information, les Nations unies gardent une certaineobjectivité concernant Cuba et se basent sur les données et les faits, enmettant de côté les préjugés idéologiques. M. Bruno Moro, représentant duProgramme des Nations unies pour le développement (PNUD), a affirmé que Cubadisposait d'un niveau de progrès local avancé avec la réduction des inégalitéset de la pauvreté, et que le pays était une référence dans ce secteur. Il anotamment souligné la qualité de la couverture sociale, des programmes pourcombattre le sida (contrairement à  ce que raconte la presse internationale à  cesujet) et le développement économique local.26

 

Laréalité cubaine est sempiternellement victime de distorsions manufacturées parles thuriféraires de la pensée unique. Washington et les extrémistes de lacommunauté cubaine de Floride, ainsi que tous leurs alliés, tels que MM. Havelet Aznar, ne lésinent pas sur les moyens pour anéantir le projetrévolutionnaire cubain. Le cinéaste étasunien, M. Oliver Stone en a faitl'amère expérience. Lors d'une conférence de presse au Festival de SanSebastián en Espagne, il est revenu sur les raisons de la censure - « quia atteint des limites insoutenables aux Etats-Unis » selon lui - deson documentaire intitulé Comandante portant sur M. Fidel Castro et sursa vision de la société cubaine, face à  des journalistes médusés :

 

Les manifestations dans les rues en faveur de FidelCastro ne sont pas feintes, et si elles l'étaient, on devrait octroyer un Oscarpour jeu de rôle à  ces personnes, car j'ai vu leurs visages heureux quand elless'approchaient du dirigeant [M. Fidel Castro].

 

J'ai trouvé à  Cuba une atmosphère d'ouverture et deliberté que je n'ai rencontré dans aucun autre pays de la région, ni dans lesCaraïbes ni en Amérique centrale. J'ai côtoyé de nombreux leaders mondiaux auPanama, au Salvador, au Nicaragua et je n'ai jamais observé une affection aussispontanée dans la rue que celle que j'ai vue à  Cuba pour Fidel.

 

Ces bains de foule étaient complètement spontanés. Ily a eu des visites dans les hôpitaux et peut-être que là , on aurait pu avertirles gens de notre visite, mais en regardant le visage des personnes j'ai suqu'il n'y avait rien de feint. Je dirige des acteurs et je sais quand les gensfont semblant et quand ils sont sincères. Castro me demandait où je voulais quenous allions. Les gens s'approchaient de lui de façon naturelle. Dans quel paysdu monde verriez-vous cela ?

 

[Fidel Castro] est l'un des rares présidents du mondequi n'a pas un sou à  l'étranger et qui a amené son peuple à  un niveaud'éducation très élevé [...].

 

[Le lobby anticastriste de Floride] a été décisif caril a permis la victoire de Bush sur Al Gore. La droite est la même partout, quece soit à  Cuba ou au Vietnam. Elle ressemble à  un poulpe qui atteint tout avecses tentacules. Elle contrôle Internet, la radio, la télévision, les journaux.Et surtout, elle est parfaitement organisée. Elle domine l'art de la publiciténégative et l'art de détruire l'image de ceux qu'elle considère comme sesennemis. Dès qu'elle voit quelque chose qui ne lui plait pas, elle vousdiscrédite par une campagne de courriers électroniques, de commentaires etd'articles. Aux Etats-Unis, on pratique la censure [...]. [Les anticastristes]ont détesté mon documentaire sur Castro, Comandante. Ils l'ont assassiné avant même qu'il ne sorte. Ils ontsimplement eu peur. [...]

 

[Concernant la dissidence] Quels droits ont lesdissidents politiques au Guatemala ou au Salvador, où on vous coupe la languesi vous protestez et où les archevêques sont assassinés, ou dans d'autres paysoù les Etats-Unis ont torpillé la démocratie et imposé des juntes militairessensibles à  leurs intérêts. Regardons les choses du point de vue de FidelCastro. Que se passerait-il s'il ouvrait les portes ? Le lendemain la CIAserait là  en train de publier des journaux et en train de contrôler latélévision, achetant les gens avec ses dollars et essayant de se débarrasser delui avec les mêmes tactiques grossières qu'elle utilise dans le reste du monde,que ce soit en Amérique centrale, en Afghanistan ou dans le Golfe persique.Fidel le dit lui-même dans le documentaire : Washington accepte seulementla reddition inconditionnelle de ses ennemis. C'est terrible.

 

Si l'on avait imposé un embargo à  Bush comme à  Cuba,il aurait immédiatement décrété un état de guerre. Il est ridicule de prétendrequ'une petite île des Caraïbes constitue une menace... pour les Etats-Unis. Leprésident actuel est sans scrupules, et si pour gagner les élections en Florideil a besoin d'exploiter la menace cubaine, il n'hésiterait pas une minute. Jene serai pas surpris qu'il se passe quelque chose en octobre.27

 

Laréunion de Prague a comme unique objectif de préparer psychologiquementl'opinion internationale à  une agression militaire étasunienne contre Cuba. Lefanatisme de l'administration Bush peut déboucher sur un sanglant désastre surl'Archipel des Caraïbes car le peuple cubain ne renoncera pas facilement à  sarévolution.

Notes

 

1Colin L. Powell, Commission for Assistance toa Free Cuba, (Washington : United States Department of State, mai2004). www.state.gov/documents/organization/32334.pdf(site consulté le 7 mai 2004).

 

2 Agnès Vaddé, « Sommet international pour ladémocratie à  Cuba : personnalités politiques et intellectuels du mondeentier se réunissent à  Prague », Radio Praha, 17 septembre 2004. www.radio.cz (site consulté le 18 septembre2004).

 

3Salim Lamrani, « L'Union européenne complice del'agression étasunienne contre Cuba », RISAL, 31 juillet 2004. www.risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1059(site consulté le 25 septembre 2004).

 

4 Pablo Alfonso, « Plan de apoyo a la libertad deCuba », El Nuevo Herald, 19 septembre 2004. www.miami.com/elnuevo/news/world/cuba/9701733.htm(site consulté le 20 septembre 2004).

 

5 Anne Lise Rodier, « Prague au secours desdissidents cubains », Courrier International, 25 septembre 2004. www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=27212&provenance=accueil&bloc=15(site consulté le 25 septembre 2004).

 

6 Dinah A. Spritzer, « Cuba Libre », ThePrague Post, 16 septembre 2004. www.praguepost.com/P03/2004/Art/0916/news1.php(site consulté le 25 septembre 2004).

 

7 Radio France, « Vaclav Havel lance unappel à  la solidarité avec l'écrivain cubain Raul Rivero », 16 septembre2004. www.radiofrance.fr/divers/thematiques/radiodulivre/actualite/index.php?numero=100051232(site consulté le 25 septembre 2004).

 

8 Rosa Miriam Elizalde & Luis Baez, « TheDissidents » (La Havane : Editora Polà­tica, 2003), pp. 153-74.

 

9 Pablo Alfonso, « Cumbre en Praga honra alescritor Raúl Rivero », El Nuevo Herald, 17 septembre 2004. www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9683912.htm(site consulté le 17 septembre 2004).

 

10 Paulo A. Paranagua, « A Prague, Vaclav Havelappelle à  aider l'opposition cubaine pour construire l'après-Castro », LeMonde, 21 septembre 2004.

 

11 Jean-Luc Testault, « Havel inaugura conferenciaen apoyo a la oposición cubana », El Nuevo Herald, 18 septembre2004. www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9693402.htm(site consulté le 20 septembre 2004).

 

12 Karel Janicek, « Spain's Ex-Leader BlastsCastro », The Miami Herald, 18 septembre 2004. www.miami.com/mld/miamiherald/news/world/cuba/9695158.htm?1c(site consulté le 20 septembre 2004).

 

13 Jean-Luc Testault, op. cit.

 

14 David Brooks, « Kerry's Cruel Realism », TheNew York Times, 19 juin 2004 :éditorial ; Mike Allen, « AWorried Bush Revisits Florida », The Washington Post, 28 août2004 : A04.

 

15 Oswaldo Payá Sardiñas, « Mensaje de Oswaldo PayáSardiñas a Vaclav Havel, presidente de la República Checa en su visita a laciudad de Miami », 23 septembre 2002. www.pdc-cuba.org/paya_havel.htm(site consulté le 25 septembre 2004).

 

16 Pablo Alfonso, « Aznar visita a disidenteSebastián Arcos », El Nuevo Herald, 25 novembre 1995 :1A ; Pablo Alfonso, « Homenajea Aznar », El Nuevo Herald,29 novembre 1995 : 3A ; Pablo Alfonso, « Aznar se reúne congrupos del exilio », El Nuevo Herald, 30 novembre 1995 : 1A.

 

17 El Mundo, « Aznar exige a Cuba la liberaciónde todos los presos de conciencia », 15 septembre 2004. www.elmundo.es/elmundo/2004/09/15/espana/1095268466.html(site consulté le 25 septembre 2004).

 

18 Pablo Alfonso, « Plan de apoyo a la libertad deCuba », El Nuevo Herald, 19 septembre 2004. www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9701733.htm(site consulté le 20 septembre 2004).

 

19 Wilfredo Cancio Isla, « Payá a favor de laCumbre de Praga », El Nuevo Herald, 21 septembre 2004 : www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9716158.htm(site consulté le 22 septembre 2004).

 

20 Jens Glüsing, « The Wall of Water », DerSpiegel, 20 septembre 2004. www.spiegel.de/spiegel/english/0,1518,318909,00.html(site consulté le 25 septembre 2004).

 

21 El Mundo, « La Cámara Baja de EEUUdesafà­a a Bush y aprueba reducir las restricciones de viajes a Cuba », 22septembre 2004. www.elmundo.es/elmundo/2004/09/22/internacional/1095824286.html(site consulté le 25 septembre 2004) ; Pablo Bachelet, « House DefiesBush on New Cuba Travel Ban », The Miami Herald, 22 septembre 2004.www.miami.com/mld/miamiherald/news/world/cuba/9726054.htm(site consulté le 25 septembre 2004).

 

22 Karl Ross, « Exile : President Bush HasFailed to Bring Democracy to Cuba », The Miami Herald, 22 septembre2004. www.miami.com/mld/miamiherald/news/world/cuba/9729520.htm(site consulté le 25 septembre 2004).

 

23 Cuba Debate, « House of Commons Says Noto U.S. War on Cuba », 23 septembre 2004. www.cubadebate.cu/index.php?tpl=noticias-show-full¬iciaid=3375¬iciafecha=2004-09-23(site consulté le 25 septembre 2004).

 

24 Granma, « ONU cita a Cuba de ejemplo enmateria de salud », 17 septembre 2004. www.granma.cu/espanol/2004/septiembre/vier17/39salud.html(site consulté le 20 septembre 2004).

 

25 Granma, « ONU : Cuba es un ejemplode cómo enfrentar ciclones », 15 septembre 2004. www.granma.cu/espanol/2004/septiembre/mier15/15onu.html; Naomi Koppel, « ONU : Hay que aprender de cuba en preparativos parahuracanes », El Nuevo Herald, 14 septembre 2004. www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/9661076.htm(site consulté le 20 septembre 2004).

 

26 Granma, « Reconoce la ONU avances de Cubaen Desarrollo Local », 23 septembre 2004. www.granma.cu/espanol/2004/septiembre/jue23/reconoce.html(site consulté le 25 septembre 2004).

 

27 Rolando Pérez Betancourt, « Hablando con OliverStone », Granma, 21 septembre 2004. www.granma.cu/espanol/2004/septiembre/mar21/oliver.html(site consulté le 25 septembre 2004).

 

 

 

*Salim Lamrani est doctorant à l’université La Sorbonne Paris :

Il a publié :

- Le Lobby cubain aux Etats-Unis de 1959 à nos jours.

- Enron et libéralisme

- 1898 : l’intervention des Etats-Unis dans la guerre d’indépendance de Cuba

- L’invasion de l’Amérique : de Colomb à Wounded Knee


URL de cet article 1790
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Auteur
Washington contre Cuba.
Salim LAMRANI
WASHINGTON CONTRE CUBA - L’affaire des Cinq. Un demi-siècle de terrorisme, dirigé par Salim Lamrani. Edition le temps des cerises Textes de : Howard Zinn, Noam Chomsky, William Blum, Michael Parenti, Piero Gleijeses, Ignacio Ramonet, Leonard Weinglass, Wayne S. Smith, Saul Landau, Michael Steven Smith, James Petras, Jitendra Sharma, Ricardo Alarcon, Gianni Mina, Nadine Gordimer. « Les Etats-Unis n’ont jamais annexé Cuba, mais ils en ont fait une colonie virtuelle jusqu’à ce que, en janvier (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

L’illusion de la liberté se perpétuera tant qu’il sera rentable de maintenir l’illusion. À partir du moment où l’illusion deviendra trop coûteuse à maintenir, ils démonteront simplement le décor, ils écarteront les rideaux, ils déplaceront les tables et les chaises et vous verrez alors le mur de briques au fond de la salle.

Frank Zappa

Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.