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Thème : Cuba

Déclaration du ministère cubain des Relations extérieures

Les États-Unis adoptent des mesures qui vont dans la bonne direction, mais maintiennent intact leur blocus.

MINREX
Je vous joins la déclaration que le ministère cubain des Relations extérieures vient d’émettre au sujet de la décision de Biden de radier Cuba de la liste des États commanditaires du terrorisme. Il en existe une deuxième (qu’on ne m’a pas demandé de traduire, mais que vous trouverez ci-dessous) concernant la libération de 553 prisonniers suite à des négociations avec le Vatican. L’article que j’ai lu cet après-midi dans le Monde (je ne me rappelle plus à partir de quelle agence de presse) mêle allègrement les deux questions, comme si la libération des prisonniers était le prix à payer pour la radiation de la liste. La Révolution cubaine, elle, sépare catégoriquement les deux questions. Nul ici n’est dupe, même sous des dehors diplomatiques : les raisons de Biden de radier Cuba six jours avant son départ de la Maison Blanche sont aussi peu plausibles et crédibles que celles de Trump pour l’y avoir inscrit trois jours avant la fin de son mandat. Tout cela n’a rien à voir avec Cuba, (…) Lire la suite »

« Avec Trump, on peut s’attendre à encore plus d’agressivité pour asphyxier l’économie de Cuba », analyse le président de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples

Luis Alberto REYGADA

Alors que l’île traverse une de ses pires crises économiques, le président de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples, Fernando González, estime que la solidarité internationale est aujourd’hui « plus que jamais essentielle ».

Ouragans, séisme, crise économique et bientôt le retour du républicain d’extrême droite à la Maison blanche... La situation semble bien préoccupante pour Cuba et sa révolution. Pour le président de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples (ICAP), Fernando González, qui prévoit quatre années de politiques encore plus dures à l’encontre de son pays, « la solidarité internationale est aujourd’hui plus que jamais essentielle ». Toutefois, pas de place pour le désespoir pour l’île qui a toujours su se réinventer et braver tous les obstacles. Entretien avec l’ex-agent des renseignements cubains, un des « Cinq de Miami » récompensés du titre de « Héros de la République de Cuba » après avoir purgé seize années de prison aux États-Unis pour avoir infiltré des cercles paramilitaires qui fomentaient des attentats contre son pays. Quelle est la situation à Cuba après les derniers ouragans qui ont frappé l’île ? Nous savons que le système électrique a été particulièrement touché ? La (…) Lire la suite »
Une économie asphyxiée, une société qui résiste. Récit de voyage.

Cuba veines ouvertes, un peuple au combat

Maïté PINERO
Un immense palmier, tout du long jeté à terre, redressant à angle droit son faîte emplumé : Il nous attendait Ciénaga de Zapata, près du bohio des charbonniers qui partagèrent avec Fidel Castro le premier réveillon de la révolution. « Voici ma famille, dit une accompagnatrice. Les enfants de ces enfants, dénutris, à moitié nus, sont aujourd’hui instituteurs, ingénieurs, médecins ». Magie de l’image, du lieu, du récit, un condensé de l’odyssée cubaine : souffrance et résistance d’un peuple de révoltés ; De sa lutte pour l’indépendance depuis le 18ème siècle, devenue révolution socialiste ; Du travail de Sisyphe du gouvernement Le voyage des lecteurs de l’Humanité, avec Cuba Linda, parvenait au terme d’un périple de 1 400 kms. Dix jours à parcourir les musées -presque chaque ville a le sien- envahis par des groupes d’écoliers en uniforme, car l’histoire vivante irrigue Cuba. Lors de la visite de celui de la lutte contre « les bandits », les mercenaires infiltrés, Oliviero, notre (…) Lire la suite »
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Cuba/Gaza : ce que les médias oublient de dire (vidéo).

Loïc Ramirez

Entretien avec la journaliste Maïlys Khider pour le média Le Grand Soir.

Tombée amoureuse de Cuba au détour d'un voyage, la journaliste Maïlys Khider a enquêté longtemps sur la réalité de l'île. Autrice d'un livre sur les médecins cubains, elle a interrogé de nombreux professionnels qui ont participé aux missions de solidarité à travers le monde. Dans cet entretien, elle revient sur les nombreux témoignages reçus, notamment celui de cette Cubaine perturbée lorsque des collègues médecins, dans un autre pays, refusent de prendre en charge un enfant sous prétexte que celui-ci n'est pas assuré. La journaliste explique également les défis auxquels s'est confronté le gouvernement cubain lors de la réunification des monnaies, toujours asphyxié par le blocus. Enfin, Maïlys Khider termine cet entretien en parlant d'un documentaire réalisé avec la journaliste Meriem Laribi autour de la situation à Gaza, et avec les témoignages de Palestiniens en dehors et à l'intérieur du territoire bombardé par Israël. Entretien disponible ici : (…) Lire la suite »

Cuba : Les États-Unis libèrent l’auteur de l’attaque de l’ambassade de Cuba à Washington

Ministère cubain des Affaires étrangères

Déclaration du ministère cubain des Affaires étrangères. Le ministère des Affaires étrangères rejette fermement un nouvel acte de complicité des États-Unis dans la violence terroriste contre Cuba. Les autorités judiciaires américaines ont décidé de libérer Alexander Alazo, l'individu qui, le 30 avril 2020, en pleine rue, a tiré 32 coups de mitrailleuse sur l'ambassade de Cuba dans ce pays, où se trouvaient 7 personnes.

Cet événement, qui s'est déroulé sur une avenue centrale de Washington, la capitale des États-Unis, contre un siège diplomatique et dans le but déclaré de causer des dommages, serait considéré dans n'importe quel pays comme un acte de terrorisme. Ce n'est pas le cas aux États-Unis, et encore moins lorsqu'il s'agit d'une action violente contre Cuba. Le gouvernement des EU a toujours refusé d'appeler cet acte par son nom et n'a jamais eu l'intention de poursuivre l'auteur en tant que terroriste, même si la nature de ses actes est explicitement définie dans la législation antiterroriste étasunienne. Les antécédents du gouvernement des EU en tant qu'exécutant ou complice tolérant du terrorisme et des actes violents contre Cuba sont bien connus. La protection et le soutien de terroristes notoires font partie des antécédents de ce pays. Un expert psychiatrique du gouvernement des EU, en accord avec les avocats de la défense, a jugé qu'Alazo n'était pas « pénalement responsable » au (…) Lire la suite »

Interview du Président cubain Miguel Díaz-Canel par Ignacio Ramonet : « du blocus renforcé à la résistance créatrice ».

Ignacio RAMONET, Miguel DIAZ-Canel

« Nous sommes prêts à nous asseoir à la table, sur un pied d’égalité, pour discuter avec les États-Unis de toutes les questions qu’ils souhaitent aborder. »

Ingénieur en électronique, né en 1960, Miguel Díaz-Canel a été réélu président de Cuba, pour un second mandat de cinq ans, le 19 avril 2023. Il est également Premier Secrétaire du Comité central du Parti Communiste de Cuba. Homme intelligent, mesuré et sensé, Miguel Díaz-Canel s’est imposé comme l’un des principaux dirigeants de l’Amérique latine et des Caraïbes. De nombreux dirigeants de la région lui rendent visite et le consultent discrètement pour ses analyses avisées, sa clairvoyance et ses conseils judicieux. Au cours de son premier mandat, il a été impressionnant dans la manière dont il a géré l’épidémie de Covid-19 et mobilisé les scientifiques cubains qui ont réussi à produire plusieurs vaccins nationaux pour immuniser l’ensemble de la population. La Havane a également envoyé des dizaines de brigades médicales en guise d’aide solidaire aux pays, y compris européens, submergés par la pandémie. Mais comme chacun sait, le principal obstacle au développement de Cuba est le (…) Lire la suite »

Cuba : Qu’y a-t-il derrière El Toque ?

Cubadebate

Ces derniers temps, on a observé une série d’actions destinées, depuis les États-Unis, à porter atteinte à l’économie de Cuba à travers la plate-forme El Toque. Ces actions ont eu un impact à l’échelle monétaire du pays, ce qui a provoqué une augmentation des prix et en conséquence, a affecté le produits intérieur brutes (PIB) de Cuba.

Une des principales stratégies utilisées a été la diminution de la quantité de pesos cubains (CUP), en circulation et l'introduction du dollar (USD). Cette mesure est destinée à promouvoir la dollarisation de l'économie cubaine puisque le dollar est la monnaie des États-Unis, sans avoir besoin d'une intervention militaire directe. La plate-forme El Toque a accéléré l'augmentation artificielle du dollar dans le but d'atteindre un taux de change de 480–500 pesos pour 1 dollar environ pour le 11 juillet 2024. Cette stratégie est destinée à provoquer une explosion sociale à Cuba. Il est important de souligner qu'El Toque est financé secrètement par les États-Unis et établit une fausse valeur du CUP par rapport au dollar. Son algorithme, comme ce qui s'est passé avec DolarToday au Venezuela, n'est pas fondé sur des bases économiques, solides. Le fait qu'en 24 heures se produisent des augmentations aussi importantes dans le type de change attire l'attention. Cela démontre qu'il n'y (…) Lire la suite »

C’est ainsi qu’ils travaillent à discréditer les FAR de Cuba.

Hernando CALVO OSPINA

J'ai entendu ces noms de la part de quelqu'un qui s'était présenté à moi comme un fonctionnaire du Département d'Etat, affecté à l'ambassade de Paris. C'était il y a quelques années, dans le bar d’un élégant hôtel parisien, à quelques mètres du musée du Louvre. Cinq jours plus tôt, il m'avait abordé lors d'un cocktail à la Maison de l'Amérique Latine...

Il disait me connaître par mes livres et mes articles sur Cuba. Il buvait du vin comme pour étancher sa soif. Après quelques échanges, il me demanda ce que je pensais des forces armées cubaines et du ministère de l'intérieur de Cuba. Je lui répondis qu'à l'exception de quelques traîtres, ces deux institutions avaient fait preuve de loyauté à l'égard de la révolution ; qu'en raison de leur relation avec le peuple, elles étaient des piliers fondamentaux de ce processus. « C'est vrai », reconnut-il. « Mais est-il normal qu'elles mettent autant les mains dans l'économie ? Qu'elles aient des entreprises dans plusieurs pays ? » Je répondis qu'il était habituel que les forces armées et les services de sécurité de nombreux pays fassent des affaires, directement ou indirectement, presque toujours sous couvert, sur leur propre territoire ou dans d'autres pays. Ou ne savait-il pas que le Pentagone est l'un des plus grands entrepreneurs du monde ? Ignorait-il que la CIA possède des (…) Lire la suite »

Pourquoi Cuba figure encore sur la liste noire du Département d’État des États-Unis ?

Luis Alberto REYGADA

Dénoncée au sein même du pouvoir étasunien, la présence anachronique de l’île dans la liste des « États soutenant le terrorisme » continue de renforcer les effets dévastateurs du blocus imposé depuis 1962.

Cuba, commanditaire du terrorisme international ? L’accusation est dénoncée par une large majorité des membres de la communauté internationale mais aussi au sein même du pouvoir étasunien à l’heure où, sur le plan mondial, c’est surtout par sa solidarité que l’île caribéenne se fait avant tout remarquer. Médecins déployés aux quatre coins du globe, programmes d’alphabétisations ou encore vaccins offerts à des pays dans le besoin en pleine pandémie de Covid-19. Difficile pour quiconque de bonne foi de nier la diplomatie humaniste et humanitaire de La Havane, reconnue jusque dans les plus hautes instances de l’ONU. Pourtant, l’île continue de figurer dans la liste du Département d’État des EU parmi les « États soutenant le terrorisme », après y avoir été incluse en 1982. À l’époque, Washington accusait notamment l’île dirigée par Fidel Castro d’armer et de soutenir des rebelles dans des pays alliés au bloc de l’Ouest. Une imputation qui pourrait prêter à sourire lorsque l’on (…) Lire la suite »

À Cuba, le blocus américain intensifie une fuite des cerveaux

Luis Alberto REYGADA

Dans son dernier bilan, un think tank états-unien rapporte que les sanctions imposées par Washington continuent d’asphyxier l’île.

Dans la dernière édition de son Observatoire des sanctions, le Centre de recherche économique et politique (Cepr), think tank basé à Washington, revient sur la situation économique compliquée que traverse Cuba, pays soumis à « l’un des plus anciens et des plus stricts de tous les régimes de sanctions imposés par les États-Unis » (1). En vigueur depuis 1962 et après un bref assouplissement sous le mandat de Barack Obama (2009-2017), les sanctions imposées par la Maison-Blanche ont été durcies et élargies sous la présidence de Donald Trump (2017-2021), « une politique que l’administration Biden a pour l’essentiel maintenue », rappellent les auteurs du rapport, daté du 4 janvier. Le mois dernier, le ministre cubain de l’Économie soulignait que l’inflation atteignait les 30 % et que les prix des denrées alimentaires avaient augmenté de 78 % en 2023 ; le PIB du pays pourrait s’être contracté de 1 à 2 %, ce qui placerait l’économie de l’île 10 % en dessous de son niveau de 2019. Une (…) Lire la suite »