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Thème : Cuba

A propos du fameux : « Dans la Révolution, tout ; contre la Révolution, rien ».

Juin 1961 : Fidel Castro s’adresse aux intellectuels

Fidel CASTRO

Allocution de conclusion aux trois réunions tenues avec des intellectuels cubains (16, 23 et 30 juin 1961) à la Bibliothèque nationale José Martí, de La Havane, le 30 juin 1961.

Décadence : en France, 60 ans plus tard, notre président a réfléchi à ce qu’est une tenue vestimentaire « décente » et il a un avis sur le « crop top » (haut court).
LGS

Compagnes et compagnons À la fin des trois séances où vous avez discuté ce problème, où vous avez soulevé beaucoup de choses intéressantes, dont un certain nombre avait déjà été discuté, quoique d’autres n’aient pas eu de réponses – concrètement, il était impossible d’aborder tout ce que vous aviez soulevé – mon tour est venu. Je ne suis pas la personne la plus autorisée pour parler de ce thème, mais puisqu’il s’agit d’une rencontre entre vous et nous, je me dois de donner ici quelques points de vue. J’étais très intéressé par ces discussions. Je crois avoir fait preuve, comme on dit, d’une « grande patience » (rires). En fait, je n’ai dû faire aucun effort héroïque, parce que nos discussions ont été instructives et, à vrai dire, agréables. Bien entendu, nous qui sommes les hommes du gouvernement – c’est mon cas – nous ne sommes pas les mieux placés pour discuter des questions dans lesquelles vous êtes des spécialistes. Nous, ceux du gouvernement, les agents de cette (…) Lire la suite »

Monsieur Biden, osez marquer l’Histoire !

Michel TAUPIN
Dans sa campagne électorale, Jo Biden avait promis que « les États-Unis s’engageraient à examiner soigneusement les décisions politiques prises sous l'Administration précédente contre Cuba », et que Washington était « déterminé » à réexaminer la décision de l'ancien président Donald Trump de désigner Cuba comme « État parrain du terrorisme ». Mais plus de 4 mois après sa prise de fonction le 20 janvier dernier, Biden, qui a pourtant été le vice-président d’Obama, n’a strictement rien fait, ni même entrepris ! Il n’a absolument pas bougé d’un pouce pour soulager Cuba, prétextant que la réforme de la politique de Washington à l'égard de Cuba "ne faisait pas partie de ses priorités pour le moment". C’est une autre façon pour l’Empire yankee, peut-être moins brutale que celle de Trump, mais terriblement plus hypocrite et toute aussi ignominieuse, d’affirmer l’acharnement du tyran à maintenir des châtiments cruels contre le peuple cubain en raison de son choix politique et de son (…) Lire la suite »
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Où il est question du blocus et de son prix

Rapport central au 8e Congrès du Parti communiste de Cuba (extrait)

Raul CASTRO

Le Premier secrétaire du Comité central, le général d’armée Raul Castro Ruz, a présenté le document aux délégués réunis au Palais des Conventions.

LGS en propose ici des extraits.

J’aborderai maintenant des questions de politique étrangère. Le scénario international auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est nettement différent de celui d’avril 2016, lorsque nous avons tenu le 7e Congrès. Ces cinq années ont été caractérisées par une montée sans précédent de l’agressivité du gouvernement des États-Unis. Historiquement, l’hégémonisme impérialiste des États-Unis a constitué une menace pour le destin et la survie de la nation cubaine. Ce n’est pas un phénomène nouveau. Il a accompagné les Cubains depuis les origines de la Patrie, lorsque sont apparues au sein de notre peuple les premières aspirations à la souveraineté et à l’indépendance. C’était déjà un défi pour les héros qui entreprirent la lutte contre le colonialisme espagnol au 19e siècle. Nous, les générations de Cubains qui avons poursuivi la lutte au 20e siècle, l’avons affronté et le peuple qui défend de nos jours, en étroite unité, liberté et justice conquises y fait face également. Cet (…) Lire la suite »

Hernando Calvo Ospina. Un navire français explose à Cuba.

Bernard GENSANE

Enquête inédite sur un attentat oublié. Bruxelles : Investig’Action, 2021.

Preuve, s’il en est encore besoin, qu’un événement n’existe que s’il est couvert par les médias dominants. Le 4 mars 1960, le cargo français La Coubre, chargé de diverses marchandises, dont des armes belges, explose à La Havane. Des corps sont projetés dans tous les sens, jusqu’à 300 mètres. Fidel Castro, son frère Raoul, le président de la nation Osvaldo Dorticos d’autres dirigeants se précipitent sur les lieux. Une deuxième explosion, tue davantage que la première. 70 personnes meurent, dont 6 marins français. Le lendemain, Castro déclare que la bombe n’a pas été placée à Cuba. Les médias français n’ont quasiment rien dit de ce drame. Le gouvernement français y a prêté une attention distraite. Cuba, sa jeune révolution, voulaient cet armement. Castro et les siens savaient qu’un plan secret visait à déstabiliser le régime, sous la férule d’Alan Dulles, directeur de la CIA et frère du secrétaire d’État John Foster Dulles. Les Dulles, une famille de hauts dirigeants depuis (…) Lire la suite »

Avis aux journalistes : Cuba n’est pas une histoire de famille mais de résistance

Viktor DEDAJ
Vu dans la presse : "Cuba : après 62 ans à la tête de l'État, la famille Castro quitte le pouvoir" (France24) Non, pas la "famille" Castro, mais le leader de la révolution cubaine et son second, qui se trouve être un de ses frères. Raul n'était pas n'importe quel "membre de la famille". Raul était présent à l'assaut de la Moncada. Raul était en exil au Mexique. Raul était à bord du Granma. Raul a combattu dans la Sierra Maestra. Si Fidel avait la moindre légitimité, Raul en avait autant. Mais ces journalistes, qui parlent de "famille Castro", seraient en mal de nommer d'autres membres de la "famille Castro" (eh oui, il y a d'autres - frères et soeurs) qui auraient occupé l'espace politique cubain. Tiens, après avoir passé 30 ans à étudier et/ou suivre Cuba, je suis incapable de vous dire qui était l'épouse de Fidel. Ce n'était pas un secret, c'est juste que... ben... on s'en fiche, quoi. Pas de "First Lady" à la noix, si vous voyez ce que je veux dire. Mais "famille Castro", (…) Lire la suite »
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L’installation de la bombe nécessitait la collaboration des services de renseignement de France et de Belgique

La vérité sur l’énigme du bateau français « La Coubre »

Hernando CALVO OSPINA

Le 4 Mars 1960. Une double explosion dans le port de la capitale cubaine entraîne la mort de soixante-dix personnes. Accident, sabotage ou attentat ? Les révolutionnaires cubains qui ont renversé la dictature de Fulgencio Batista un an plus tôt mènent l’enquête. Des documents récemment déclassifiés jettent une lumière nouvelle sur cette affaire.

Ce vendredi 4 mars 1960 vers 9 h 30, le cargo français La Coubre accoste le quai de La Havane. À son bord, des marchandises chargées dans les ports de Hambourg, d’Anvers et du Havre à destination des États-Unis, du Mexique et d’Haïti. Jean Le Fèvre est second capitaine. Il témoigne : une fois le personnel extérieur au navire autorisé à monter à bord, une vingtaine de soldats en armes pénètrent immédiatement sur le navire (1). Puis c’est au tour des dockers, dûment identifiés. À 11 heures débute le déchargement des marchandises situées à l’avant. Au même moment, un membre d’équipage ouvre les cadenas qui ferment exceptionnellement la cale VI, tout à l’arrière. Neuf-cent-soixante-sept caisses en bois contenant 1,5 million de munitions sont placées dans des filets et débarquées sur le quai à l’aide des grues du bateau. Cette opération dure jusqu’à 14 h 45. Le Fèvre ordonne ensuite l’ouverture d’un autre compartiment de cette cale et l’on procède au transbordement de 525 caisses (…) Lire la suite »

Cuba Prisoners Defenders, une ONG espagnole ?

Julio FERREIRA
Créée en septembre 2018 en tant que section de l'ONG "Prisoners Defenders", qui, bien qu'elle soit basée à Madrid et inscrite au Registre national des associations d'Espagne, est en fait un instrument créé et dirigé par le Département d'État des EU par le biais de son ambassade à Madrid. Cette fausse « ONG espagnole pour les droits de l'homme » – telle que présentée par la presse – fait partie du cadre subversif avec lequel Washington met un visage étranger pour soutenir l'escalade de ses hostilités contre l'île qui a été annoncée par le président Trump en juin 2017. Son fondateur et président est Javier Larrondo, un homme d'affaires espagnol de parents cubains, qui se présente également comme le représentant en Espagne et en Europe du groupe contre-révolutionnaire Unión Patriótica Cubana (UNPACU), dont le chef est également un employé de Washington, José Daniel Ferrer García. M. Larrondo a été impliqué dans des activités visant à discréditer la Révolution cubaine et ses (…) Lire la suite »

La souveraineté des Etats et le droit international (partie II)

Andrea DUFFOUR

Colloque du 10 octobre 2020, à Berne, Suisse. (suite et fin, première partie avec Dr. Ayssar Midadi, Prof. Alfred de Zayas, intro et mises en contexte [ici->https://www.legrandsoir.info/la-souverainete-des-etats-et-le-droit-international-partie-i.html].

Dr. Gabriel Galice, l’animateur du colloque et président du GIPRI (Geneva International Peace Research Institute), se prononce aussi à 100% contre l'OTAN. (On peut d’ailleurs aussi le voir défendre la souveraineté de la Syrie, ensemble avec Guy Mettan dans Syrie, notre honte (infrarouge du 12.Oct.2016***) où il se bat contre Jean Ziegler et Carla del Ponte). Il nous apprend qu’il a écrit un essai sur les peuples « avec ‘ s’ » en Europe, et nous conseille de (re)lire Le grand échiquier de Zbigniew Brzezinski et de lire Gouverner par les fake news . Conflits internationaux : 30 ans d’infox utilisées par les pays occidentaux de Jacques Baud*** (ancien agent des services des renseignements suisses, expert en armes chimiques, formé au contre-terrorisme), car « il n'y a pas de pensée juste sans pensée claire ». Galice déplore qu’un certain nombre de pays, pour ne pas les nommer, les Etats Unis, le Royaume Uni, la France et la Belgique – arment et forment des terroristes qui ont des armes (…) Lire la suite »
Les expériences de la Chine, du Vietnam et de Cuba sont intéressantes pour nos luttes.

À quelle rupture la crise actuelle du capitalisme appelle-t-elle

Rémy HERRERA

Retranscription de l’intervention en visioconférence de Rémy HERRERA du 6 novembre 2020 lors du débat organisé pour le centenaire du PCF.
Les trois questions posées initialement étaient :
 Pourquoi une rupture avec le capitalisme ?
 Pourquoi le choix d’une alternative socialiste ?
 Quelles leçons tirer de la Chine, du Vietnam, de Cuba ?

Bonsoir à toutes et à tous, camarades. Je veux remercier les organisateurs de cette initiative pour leur invitation à parler, à reparler de socialisme. C’est heureux, car cela fait des lustres que le PCF a renoncé à en parler et, en réalité, a renoncé au socialisme tout court. Et je pense, personnellement, que c’est notamment à cause de ce renoncement que le Parti est là où il est, c’est-à-dire au plus bas. Le problème, c’est qu’en abandonnant le socialisme – qui est une voie, qui est une transition –, le Parti a aussi abandonné la recherche de l’idéal communiste ; d’où cet état actuel de dérive, ou cette impression de perdition. Donc, je vous avoue que – je suis certes très satisfait de cette initiative, mais que – je me sens un peu comme un prêtre ouvrier invité à un concile du Vatican, ou un membre des alcooliques anonymes invité à un salon des vins et spiritueux pour dire : « il faut arrêtez de boire ! ». Permettez-moi de dire ça en plaisantant pour ne pas être trop (…) Lire la suite »
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Mao Zedong (Mao Tsé-toung) et Ernesto « Che » Guevara

La rencontre de deux révolutionnaires

Andrea DUFFOUR
Il y a 60 ans, le 19 novembre 1960, ces deux leaders révolutionnaires se rencontrent pour la première fois à Pékin. Ernesto « Che » Guevara a 32 ans, Mao Zedong plus que le double. Le commandant Guevara admire le président Mao Zedong et Mao a une grande estime pour le Che et ses écrits. Les deux hommes sont issus d’une famille aisée mais se sont battu toute leur vie contre les injustices sociales et pour garantir une vie digne à l’ensemble de la population qu’ils dirigeaient. Le Che avait passé plus de deux ans dans la Sierra Maestra, Mao avait fait sa longue marche de plus d’une année 25 ans plus tôt. La révolution cubaine a à peine deux ans depuis la prise de pouvoir. L’impérialisme nord-américain bât son plein en Amérique latine et le jeune gouvernement révolutionnaire avait profité du manque d’attention à son égard pour procéder à la nationalisation et à la confiscation des entreprises et des propriétés américaines. La menace d'une agression impérialiste à Cuba plane sur le (…) Lire la suite »