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Auteur : Salim LAMRANI

Le silence de Reporters Sans Frontières sur le journaliste torturé à Guantanamo.

Salim LAMRANI
Sami al-Hajj 21 janvier 2006 Le silence observé par l'organisation de « défense de la liberté de la presse », Reporters sans frontières (RSF), au sujet du journaliste soudanais, M. Sami al Hajj, suscite de nombreuses interrogations quant à l'impartialité de l'association dirigée par M. Robert Ménard. Toujours prompte stigmatiser, souvent de manière arbitraire, certains pays dans la ligne de mire de Washington tels que Cuba, le Venezuela et la Chine, RSF a totalement ignoré le calvaire enduré par M. al Hajj, travaillant pour la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera [1]. Le 22 septembre 2001, Al Jazeera a envoyé une équipe de journalistes, dont faisait partie M. al Hajj, enquêter sur le conflit en Afghanistan. Après 18 jours de reportage, le groupe s'est retiré au Pakistan. En décembre 2001, M. al Hajj est retourné avec ses collègues couvrir l'investiture du nouveau gouvernement afghan. Mais, avant d'avoir pu atteindre la frontière, la police pakistanaise a procédé à (…) Lire la suite »

Cuba : cible obsessionnelle de l’administration Bush, par Salim Lamrani.

Salim LAMRANI
Janvier 2006 Le cruel état de siège que les Etats-Unis impose à Cuba depuis 1959 se durcit de plus en plus. L'objectif de renverser le gouvernement de La Havane par n'importe quel moyen est désormais publiquement avoué et les souffrances occasionnées à la population ne revêtent qu'un caractère secondaire pour la Maison-Blanche. Le bouleversement du panorama politique latino-américain, avec la consolidation du prestige du président vénézuelien Hugo Chávez et la spectaculaire victoire de M. Evo Morales, nouveau président de la Bolivie, n'a fait que renforcer la volonté étasunienne de mettre un terme au « mauvais exemple » cubain, synonyme d'espoir pour les peuples latino-américains ravagés par des décennies de politique ultralibérale [13]. Le 19 décembre 2005, la secrétaire d'Etat étasunienne, Mme Condoleeza Rice, s'est réunie avec la Commission de soutien à une Cuba libre, afin d'accroître les sanctions économiques contre Cuba. Etablie en 2003 par le président George Bush, la (…) Lire la suite »
Pour l’ Europe, tout va bien en Amérique latine, sauf à ... Cuba !

La politisation du prix Sakharov.

Salim LAMRANI
29 novembre 2005. Le 26 octobre 2005, le Parlement européen a conjointement décerné le prix Sakharov à Mme Hauwa Ibrahim, juriste nigériane, aux Dames en Blanc de Cuba et à l'organisation parisienne Reporters sans frontières (RSF). La première lauréate milite contre la lapidation des femmes au Nigeria, les secondes exigent la libération de leurs proches incarcérés pour association avec une puissance étrangère - les Etats-Unis -, alors que RSF mène un combat, à géométrie variable, en faveur de la « liberté de la presse ». Créée en 1988, cette récompense annuelle, dotée de 50 000 euros, consacre des personnalités engagées dans la « défense des droits de l'homme » qui reçoivent leur trophée en grande pompe lors d'une cérémonie organisée à Strasbourg [39]. Depuis quelques années, l'Union européenne s'est alignée sur la politique agressive des Etats-Unis envers Cuba et a adopté des sanctions économiques à son encontre en 2003, même si elles ont été suspendues depuis (…) Lire la suite »

Washington contre Cuba. Un demi-siècle de terrorisme

Salim LAMRANI
Le projet de ce livre est né d'un profond sentiment d'indignation. Un sentiment presque incontrôlable. En décembre 2003, en rédigeant un article sur le scandaleux cas des cinq prisonniers politiques cubains, a surgi l'impérieuse nécessité de réaliser un écrit collectif sur le terrorisme des Etats-Unis contre Cuba et sur l'abjecte condamnation des cinq patriotes cubains. En janvier 2004, j'ai contacté plusieurs universitaires, intellectuels, écrivains, chercheurs et journalistes de renommée internationale et je leur ai fait part du projet de publier ensemble un ouvrage collectif sur l'un des pans les plus infâmes de la politique étrangère des Etats-Unis contre Cuba. En moins de deux semaines, les personnes suivantes ont accepté de participer au projet : Ricardo Alarcón, président de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de la République de Cuba ; William Blum, ancien fonctionnaire du département d'Etat étasunien ; Noam Chomsky, célèbre linguiste étasunien considéré par (…) Lire la suite »

Réponse aux mensonges de Reporters sans frontières

Salim LAMRANI
28 Juillet 2005 Dans une déclaration datant du 6 juillet 2005, Reporters sans frontières (RSF) répond aux accusations portées à son encontre concernant son acharnement obsessionnel envers Cuba, ses liens financiers occultes avec le gouvernement des Etats-Unis et certaines multinationales, ainsi que les rapports qu'elle entretient avec des organisations aux activités douteuses dont certaines sont gravement impliquées dans le terrorisme international [84] Selon RSF, « la liberté de la presse n'existe pas » à Cuba car « l'information reste un monopole d'Etat [85] ». Ainsi, les journalistes cubains sont, d'après l'organisation dirigée par M. Ménard, soit des incompétents inaptes à saisir la réalité de leur pays, soit des laquais entièrement dévoués aux desideratas du gouvernement de La Havane et incapables de se démarquer de la ligne officielle. Par conséquent, la production intellectuelle de ces journalistes n'est point digne d'intérêt et ne mérite pas une once de crédit, (…) Lire la suite »

« La Plaza de Mayo se trouve en Argentine et nulle part ailleurs » Entrevue avec Hebe de Bonafini

Salim LAMRANI
Mme Hebe de Bonafini, présidente de l'Association des Mères de la Place de Mai d'Argentine, est un modèle de courage et de persévérance. Tous les jeudis, depuis 28 ans, elle se réunit avec ses amies de lutte sur la Place de Mai pour exiger la vérité sur la disparition de ses trois enfants et de toutes les autres victimes assassinées. Ce personnage extraordinaire a dédié toute son énergie pour que les responsables de la dictature argentine, qui a ensanglanté le pays de 1976 à 1982 ne restent pas impunis. Du haut de ses 77 ans, Mme Hebe de Bonafini n'hésite pas à parcourir la planète et à dénoncer les crimes commis quotidiennement à travers le monde que ce soit l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak, l 'occupation des territoires palestiniens, la faim dans le Tiers-monde et les agressions multiples dont est victime Cuba. Membre permanente du Comité contre la torture de New York, Mme Hebe de Bonafini a reçu de nombreuses récompenses en reconnaissance de son inlassable combat en (…) Lire la suite »

Cuba, l’île aux miracles.

Salim LAMRANI
Les relations entre Cuba et le Venezuela débouchent parfois sur des miracles, et nombreuses sont les personnes qui peuvent en témoigner. Depuis juin 2004, 20 000 citoyens vénézueliens qui avaient perdu de la vue, depuis plusieurs décennies pour certains, à cause de cataractes et autres maladies oculaires, ont pu revoir la lumière du jour grâce aux prodiges accomplis par la Révolution cubaine et son incomparable système de santé1. Evidemment, les performances médicales réalisées par les spécialistes cubains ont été passées sous silence par la presse internationale, trop occupée à faire la part belle au thème désormais idéologique des « violations des droits de l'homme ». Les malades vénézuéliens, qui n'avaient jamais pu avoir accès aux soins médicaux dans leur pays pendant des années, ont constitué une priorité pour le gouvernement de M. Hugo Chávez qui a décidé d'accorder une attention particulière aux déshérités. Ils ont pu être ainsi opéré gratuitement à Cuba, (…) Lire la suite »

La « dissidence » cubaine se lie aux groupuscules terroristes de Floride par Salim Lamrani.

Salim LAMRANI
La « dissidence » cubaine est présentée dans la presse internationale comme un groupe valeureux de « militants des droits de l'homme », dont le seul souci est d'oeuvrer en faveur d'une « démocratisation » de la société cubaine. Créée de toutes pièces par la Section des intérêts nord-américains (SINA) de La Havane, la « dissidence » cubaine jouit d'une aura médiatique internationale uniquement parce qu'elle se déclare opposante, pour des motivations pécuniaires, au processus révolutionnaire défendu par l'immense majorité de la population de l'Ile. Sans autre projet politique que celui de participer à la déstabilisation de la nation, vigoureusement prônée par Washington, la « société civile » cubaine n'a pas tardé à révéler son vrai visage1. Plusieurs « étoiles » de la dissidence telles que M. Vladimiro Roca, M. Raúl Rivero, M. Oswaldo Payá et Mme Martha Beatriz Roque ont participé à une cérémonie organisée par la Fondation nationale cubano-américaine, une entité terroriste qui (…) Lire la suite »

Le terrorisme des Etats-Unis contre Cuba

Salim LAMRANI

Discours prononcé le 12 février 2005 lors du XIV Salon international du livre de La Havane en guise de présentation de Terrorismo de Estados Unidos contra Cuba. El caso de los Cinco (La Havane : Editorial José Martà­, 2005), édition cubaine de Superpower Principles. U.S. Terrorism Against Cuba (Monroe, Maine : Common Courage Press, 2005). www.commoncouragepress.com

Ce projet est né d'un profond sentiment d'indignation. Un sentiment presque incontrôlable. En décembre 2003, en rédigeant un article sur le scandaleux cas des cinq prisonniers politiques cubains, a surgi l'impérieuse nécessité de réaliser un écrit collectif sur le terrorisme des Etats-Unis contre Cuba et sur l'abjecte condamnation des cinq patriotes cubains. En janvier 2004, j'ai contacté plusieurs universitaires, intellectuels, écrivains, chercheurs et journalistes de renommée internationale et je leur ai fait part du projet de publier ensemble un ouvrage collectif sur l'un des pans les plus infâmes de la politique étrangère des Etats-Unis contre Cuba. En moins de deux semaines, les personnes suivantes ont accepté de participer au projet : Ricardo Alarcón, président de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de la République de Cuba ; William Blum, ancien fonctionnaire du département d'Etat étasunien ; Noam Chomsky, célèbre linguiste étasunien considéré par le New York (…) Lire la suite »

Washington et Reporters sans frontières contre Cuba.

Salim LAMRANI
Mme Condoleezza Rice, ancienne conseillère du président Bush pour la sécurité nationale et actuelle secrétaire d'Etat, a annoncé lors d'une audition devant la Commission des affaires étrangères du Sénat, le 18 janvier 2005, que les Etats-Unis mèneraient une guerre sans merci contre « les postes avancés de la tyrannie », à savoir la Birmanie, la Corée du Nord, l'Iran, la Biélorussie, le Zimbabwe et Cuba. Réputée pour son intransigeance et ses postures autoritaires, la nouvelle secrétaire d'Etat a souligné la volonté de la Maison-Blanche de « répandre la démocratie et la liberté à travers le monde ». La même faconde a été utilisée avant les agressions militaires contre l'Afghanistan et l'Irak. Les résultats désastreux de ces deux entreprises armées ainsi que les crimes perpétrés par les troupes des envahisseurs sont connus de tous1. L'alliance entre Cuba et le Venezuela a également été vilipendée par Mme Rice. « Je pense qu'il est très dommageable que le gouvernement de Chávez (…) Lire la suite »