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Thème : Venezuela

A rebours de la propagande

Venezuela : l’enquête que vous ne lirez jamais dans les médias

Romain MIGUS

L’institut de sondage privé Hinterlaces vient de réaliser une enquête d’opinion au Venezuela (1). Les résultats parlent d’eux même et éclairent à plus d’un titre la réalité politique du pays. Cela va totalement à l’encontre de la propagande des médias dominants en Occident.

85% des vénézuéliens approuvent la gestion du président Maduro face à la pandémie du Covid-19, n'en déplaise aux médias occidentaux. 78% des vénézuéliens affirment que Juan Guaido fait peu (10%) ou rien du tout (68%) contre la pandémie. Les vénézuéliens, peu importe leur opinion politique, savent très bien qui dirige le pays, n'en déplaise aux médias occidentaux. 70% des vénézuéliens sont contre un changement de régime par la force et l'imposition d'un gouvernement de transition. Autrement dit, les 3/4 des vénézuéliens rejettent le plan des États-Unis, n'en déplaise aux médias occidentaux. 81% des vénézuéliens s'opposent aux sanctions économiques des États-Unis, n'en déplaise aux médias occidentaux. 78% des vénézuéliens s'opposent à la politique des États-Unis contre le Venezuela, n'en déplaise aux médias occidentaux. 83% des vénézuéliens ne veulent pas émigrer dans un autre pays, n'en déplaise aux médias occidentaux. . Voila la réalité du Venezuela, qui s'oppose aux mensonges (…) Lire la suite »

COVID-19 : Le modèle vénézuélien... occulté par les médias

Marco TERUGGI

Outre la quarantaine, les visites à domicile que les médecins effectuent pour détecter les cas de contagion et les traiter précocement sont une des stratégies de lutte contre le coronavirus. Beaucoup de ces médecins sont Cubains et se promènent tous les jours dans les quartiers avec leur blouse blanche et leur masque. Le journaliste Marco Teruggi qui réside au Venezuela suit cette bataille menée pied à pied dans les quartiers populaires.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) – qui a envoyé ses experts à Caracas – le confirme. Au 20 avril 2020 seuls 9 décès sont à déplorer. On compte 45 % de guérisons sur un total de 256 cas, pour une population de 31 millions d’habitants(e)s (1). Face au blocus et aux sanctions renforcées par l’administration Trump, le pont aérien de la coopération chinoise et russe, mais aussi de l’OMS et de la Croix Rouge, se poursuit. Des centaines de tonnes de gants, masques, blouses, kits de dépistage débarquent depuis des semaines. Conscience et discipline populaires, densité du réseau des centres de santé publique « Barrio Adentro », s’ajoutent aux confinement général, tests massifs et port de masques décidés avant toute infection par le Président Nicolas Maduro. « Les faits parlent d’eux-mêmes » explique l’ex-Président Rafael Correa pour qui le Venezuela freine de manière exemplaire le Covid-19 en Amérique Latine alors que par contraste les régimes néo-libéraux font passer l’économie (…) Lire la suite »

L’école de communication continentale Hugo Chavez : pour rester maîtres de notre futur

Thierry DERONNE
Si les grands médias du capitalisme n'ont de cesse d'effacer l’Histoire des peuples et d'opposer les citoyen(ne)s pour mieux démobiliser leurs luttes, nous suffira-t-il de démocratiser leur propriété ? Préparer le monde nouveau ne pourra se faire sans en créer de nouveaux qui permettent "au peuple de discuter avec le peuple" (Sartre). Récupérer tous ces espaces n’aura de sens qu’en nous formant partout à une forme nouvelle, plus participative et moins éphémère, d’informer. L’école internationale de communication des mouvements sociaux « Hugo Chavez » est un projet que nous demandent de réaliser depuis vingt ans de nombreux mouvements du monde entier qui n’acceptent plus l’écrasement des luttes sociales par le champ médiatique. Comme disent les Travailleur(se)s Sans Terre du Brésil "c’est en période de reflux qu’il faut se former pour ne pas être pris au dépourvu quand revient la courbe ascendante". C’est pourquoi nous sollicitons votre soutien. Voici la présentation détaillée (…) Lire la suite »

Trump s’attaque au Venezuela ; un saut dans le néant ? (Resumen)

Stella CALLONI
Au milieu d'un scénario désolant, alors que les États-Unis sont devenus le pays qui compte le plus grand nombre de personnes infectées par le virus corona, le président Donald Trump et son équipe de criminels en série comme Elliott Abrams, l'Américain d'origine cubaine Mauricio Claver-Carone, Marco Rubio et d'autres, ont annoncé que leur pays et 22 autres nations allaient lancer une vaste opération contre le trafic de drogue dans l'hémisphère occidental, en déployant des renforts militaires de la marine et de l'aviation dans la mer des Caraïbes et le Pacifique Sud. Du Venezuela, le président Nicolas Maduro a dénoncé cette situation au monde entier, dans une lettre extraordinaire aux gouvernements alors que la majorité des pays du monde et même les Nations unies demandent aux États-Unis de lever les sanctions contre Cuba, le Venezuela, l'Iran et d'autres pays, compte tenu de l'urgence très grave d'une pandémie de cette ampleur. Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de réponse (…) Lire la suite »

Alors que le gaz de schiste étasunien plonge, l’administration Trump s’attaque au Venezuela

Whitney WEBB
Une confluence de facteurs suggère qu’une invasion de type panaméenne au Venezuela est non seulement une possibilité, mais de plus en plus probable. Le président Trump a récemment salué un accord conclu principalement par l’Arabie Saoudite et la Russie, deux des principaux producteurs de pétrole au monde qui dominent ensemble l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), déclarant que les réductions de production convenues permettraient de « sauver des centaines de milliers d’emplois dans le secteur de l’énergie aux États-Unis ». Malgré le ton optimiste du président, la plupart des analystes ont qualifié l’accord – qui gèlera probablement la guerre russo-saoudienne des prix du pétrole qui a éclaté le mois dernier – de « trop peu, trop tard » et ont noté qu’une série de faillites dans l’industrie américaine du gaz de schiste sont inévitables, malgré les mesures qui ont été prises. Même la Réserve Fédérale a déclaré qu’environ 40% des entreprises nationales de (…) Lire la suite »

18 ans après le coup d’État américain contre le Venezuela un autre coup d’État est à venir

Alan MACLEOD

Mike Pompeo et Elliot Abrams ont mis en garde le gouvernement vénézuélien contre la mise en place prochaine d’un « gouvernement de transition ».

À l’occasion du dix-huitième anniversaire du coup d’État soutenu par les États-Unis contre le gouvernement du Venezuela, de hauts responsables politiques américains ont annoncé que le peuple devait se préparer à une nouvelle poussée imminente.

« L’objectif est de remplacer la dictature illégitime du Président Nicolas Maduro par un gouvernement de transition légitime qui puisse organiser des élections libres et équitables pour représenter tous les Vénézuéliens. Il est temps pour Maduro de partir », a annoncé le Secrétaire d’État Mike Pompeo. Samedi 11, exactement 18 ans après que les États-Unis ont soutenu un coup d’État brièvement réussi contre Hugo Chavez, l’envoyé américain pour le Venezuela et spécialiste des coups d’État Elliott Abrams a averti que si Maduro résistait à la mise en place dudit « gouvernement de transition », son départ serait bien plus « dangereux et abrupt », le menaçant en fait d’une nouvelle tentative d’assassinat, comme celle que les États-Unis ont tacitement soutenue en 2018. Les États-Unis ont récemment renforcé leurs sanctions contre le Venezuela et envoyé des navires de guerre dans la région pour imposer un blocus. L’expression « gouvernement de transition » a été utilisée très récemment (…) Lire la suite »

En pleine pandémie, l’impérialisme étasunien prépare une guerre de pillage contre le Venezuela

Cecilia ZAMUDIO
Les États-Unis préparent leur nouvelle aventure de piraterie à grande échelle, cette fois-ci contre le Venezuela. Pour ce faire, ils invoquent le prétexte cynique de "combattre le trafic de drogue", alors qu’ils sont les plus grands trafiquants de drogue du monde. Alors qu’ils utilisent le trafic de drogue et le para-militarisme (par eux-mêmes entraîné en techniques de torture) pour désarticuler les luttes des peuples contre le pillage capitaliste. En Colombie, au Mexique, en Amérique centrale, au Brésil (etc.) l’outil paramilitaire a été instauré par leurs soins, depuis des dizaines d’années. L’introduction du para-militarisme, des "Maras" (gangs) et autres tortionnaires, a été théorisée et promue depuis les États-Unis pour désintégrer le tissu social, pour éviter à tout prix l’émergence d’organisations révolutionnaires qui remettent en question et combattent le système. Ces mercenaires fonctionnels aux intérêts de la bourgeoisie transnationale sont alimentés par l’argent de la (…) Lire la suite »

L’OTAN en armes pour “combattre le coronavirus”

Manlio DINUCCI

Quand Macron déclarait la guerre au coronavirus, ce n’était pas qu’une image. Pendant que les ministres de l’Otan désignent un passionné d’armes nucléaires pour soutenir la lutte contre le coronavirus, la France et la Grande-Bretagne envoient des navires de guerre rejoindre la flotte des EU au large des côtes vénézuéliennes. Washington accuse Maduro de trafic de drogue. Pour rappel, le Venezuela a les plus grandes réserves pétrolifères au monde. Par ailleurs, la chute du prix du baril a plongé les entreprises pétrolières et les banques étasuniennes dans la crise… (IGA)

Les 30 ministres des Affaires étrangères de l’OTAN (pour l’Italie Luigi Di Maio), réunis le 2 avril en vidéoconférence, ont chargé le général étasunien Tod Wolters, Commandant Suprême Allié en Europe, de “coordonner l’appui militaire nécessaire pour combattre la crise du coronavirus”. C’est ce même général qui, au Sénat des États-Unis le 25 février, a déclaré que “les forces nucléaires soutiennent toute opération militaire EU en Europe” et que lui-même “soutient une politique flexible de la première utilisation “ des armes nucléaires, c’est-à-dire de l’attaque nucléaire par surprise (“Le Dr Folamour veille sur notre santé”, il manifesto, 24 mars). Le général Wolters est commandant suprême de l’OTAN en tant que chef du Commandement Européen des États-Unis. Il fait donc partie de la chaîne de commandement du Pentagone, qui a la priorité absolue. Un récent épisode confirme quelles en sont ses rigides règles : le capitaine du porte-avions Roosevelt, Brett Crozier, a été démis de son (…) Lire la suite »
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Venezuela : lettre du Président au peuple des États-Unis d’Amérique

Nicolás MADURO MOROS
Nicolás Maduro Moros Président de la République bolivarienne du Venezuela Au peuple des États-Unis d’Amérique : Pendant des semaines, le monde a été paralysé, essayant de contrôler une pandémie qui est sans aucun doute l’un des plus grands défis auxquels nous avons été confrontés en tant que société et communauté internationale. Comme pour le peuple des États-Unis, y faire face est notre priorité. Heureusement, au Venezuela, nous avons eu certains avantages. Nous avons pris très tôt des mesures d’isolement et élargi le dépistage, avec le soutien de notre système de santé public et gratuit, avec des médecins de famille dans tout le pays. Nous comptons également sur la précieuse organisation communautaire pour aider à élever la conscience sociale et fournir un soutien aux plus vulnérables. De même, la solidarité de Cuba, de la Chine et de la Russie et le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé nous ont permis d’obtenir les fournitures médicales nécessaires, malgré les (…) Lire la suite »

Maduro, mort ou vif !

Maurice LEMOINE
Dans sa croisade destinée à reconquérir et soumettre les colonies dont l’indépendance devient intolérable, Washington vient d’atteindre des sommets. En pleine explosion du Covid-19 – une épidémie si catastrophiquement gérée par Donald Trump que, d’après lui, un bilan final limité à quelque 100 000 morts démontrerait « l’excellence de ses décisions [1] » –, le procureur général William Barr a annoncé le 26 mars, en conférence de presse, l’inculpation du président vénézuélien Nicolás Maduro pour « narcotrafic » et « blanchiment d’argent » [2]. Selon le Département de la Justice, a précisé le procureur Geoffrey S. Berman, le chef de l’Etat bolivarien a établi un « partenariat de narco-terrorisme avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie [FARC] au cours des vingt dernières années » et, après avoir été l’une des « têtes » du Cartel des Soleils (un supposé cartel vénézuélien de narcotrafiquants), en est désormais le seul « leader » avec pour objectif, aujourd’hui comme hier, (…) Lire la suite »