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Thème : Venezuela

La Via Campesina condamne le massacre de Barinas

VIA CAMPESINA
Voir aussi http://www.crbz.org/masacre-en-barinas-contra-militantes-revolucionarios-comunicado-de-la-corriente/ Le massacre de Barinas : La Via Campesina est solidaire de notre CRBZ La Via Campesina, le mouvement paysan international qui rassemble 200 millions de membres dans des centaines de mouvements sociaux à travers l’Afrique, l’Asie, l’Europe et les Amériques dénonce devant le monde entier le massacre de Barinas qui a eu lieu le 27 juillet 2019. Six militants de notre mouvement en République bolivarienne du Venezuela, dont une camarade enceinte, y ont été sauvagement assassinés par des mercenaires soupçonnés d’être liés à des propriétaires fonciers de droite. La guerre hybride menée contre la Révolution Bolivarienne doit cesser immédiatement, dans le respect du droit du peuple vénézuélien à vivre en paix. Nous joignons notre voix à celle du Front Paysan National Ezequiel Zamora (FNCEZ), de son Courant Révolutionnaire Bolívar et Zamora (CRBZ) et des Brigades de Défense (…) Lire la suite »

C’est la fille du général Bachelet, rien de plus

Sergio Rodríguez Gelfenstein
J’avais gardé un silence prudent à l'annonce de la visite en juin dernier de Michelle Bachelet au Venezuela en sa qualité de Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. Malgré mon envie naturelle d'écrire sur ce thème étant donné les antécédents politiques de cette fonctionnaire internationale, je me suis abstenu par respect pour de nombreux amis au Venezuela et ailleurs qui qui avaient fondé des attentes sur l'honorabilité et la respectabilité supposées de la dame en question, qui auguraient la neutralité et l'impartialité du rapport qu’elle devait établir. Il faut dire qu'en tant que fils d'un homme qui a été emprisonné et torturé dans une démocratie au Venezuela et dans une dictature au Chili, et ayant aussi des dizaines d'ami·es qui ont été emprisonné·s, torturé·es et ont disparu dans plusieurs pays de la région, je rejette la pratique des violations des droits humains, quelle que soit leur origine, et la Haute Commissaire, qui est l'autorité suprême dans ce (…) Lire la suite »
Interview de Blanca Eekhout, ministre des Communes de la République Bolivarienne du Venezuela

La démocratie participative au Venezuela

Blanca Eekhout
Depuis l’étranger, le Venezuela est souvent dépeint comme une dictature, où le chef de l’Etat, Nicolas Maduro, règnerait de manière autoritaire et violente sans prendre en compte les aspirations populaires. Cette description se heurte pourtant à une réalité qu’il est impossible de nier : le chavisme et le président Maduro possède le soutient d’une partie non négligeable de la population vénézuélienne. La propagande du système médiatique ne permet donc pas de répondre à la question : Pourquoi ? Un des éléments de réponse est à chercher du coté de la démocratie directe et participative implantée au Venezuela depuis l’avènement d’Hugo Chávez au pouvoir. Cet aspect central de la Révolution Bolivarienne est systématiquement nié par le système médiatique. Les luttes du Peuple vénézuélien au sein du système de Conseils communaux et des Communes socialistes sont invisibilisés. Nous sommes donc allés interviewer Blanca Eekhout, ministre des Communes afin qu’elle explique au lecteur (…) Lire la suite »

La guerre hybride de Washington contre le Venezuela 

Jeb SPRAGUE
Plutôt que de mener une guerre conventionnelle, les autorités américaines ont cherché, au cours des derniers mois, à promouvoir les divisions internes, le sabotage et l’effondrement économique au Venezuela. Voici l’histoire complète de la guerre hybride menée par Washington contre ce pays. Déstabilisation récente Le 7 mars, à la commission des relations extérieures du Sénat américain, Marco Rubio, un sénateur républicain de Floride, a assuré que les Vénézuéliens « étaient sur le point de connaître la pénurie la plus dramatique de leur histoire ». Cinq heures plus tard, la première panne d’électricité eut lieu. Puis les pannes et les explosions mystérieuses devinrent de plus en plus fréquentes dans les centrales électriques, et finirent par détruire à leur tour les pompes à eau. Début mars, des réservoirs de stockage contenant du diluant (qui est essentiel pour les raffineries de pétrole lourdes du pays) ont mystérieusement brûlé et début avril, un pipeline a explosé. Les (…) Lire la suite »

Comment les communes font face à la guerre de l’alimentation au Venezuela

Marco TERUGGI
Un samedi matin. Loin des informations nationales et des chaînes de télévision, la commune s’organise pour réaliser un marché communal dans la partie haute du quartier de Lidice à Caracas. Plus on monte sur la colline, plus les maisons, les infrastructures et les revenus deviennent modestes. Il en est de même dans toute la capitale, dont le centre a été réservé à la minorité des classes supérieures et moyennes ; les grands quartiers populaires, eux, ont été construits sur les hauteurs, avec des maisons les unes au-dessus des autres, des escaliers étroits, des labyrinthes, et pas mal d’efforts. D’en haut, on voit presque tout Caracas. Le marché est installé dans le secteur de Nuestra Señora del Rosario, organisé par la Commune Socialiste des Hauts de Lidice. Ce samedi est inauguré le second marché communal. C’est un des principaux paris qui motivent les hommes et les femmes membres de la commune, en ces temps de guerre des prix, de guerre économique et de blocus financier (…) Lire la suite »
Venezuelââââ^ !

Tu te souviens de Guaidó ? Eh bien, tu peux l’oublier

Marco PALOMBI

Pour éviter que le lecteur ne perde trop vite la mémoire et pour l’aider à se souvenir de choses ou de noms qui désormais ne lui sont plus nécessaires, cette introduction comporte un avis de résiliation pour Juan Guaidó.

Résumé : Juan Guaidó, c’est le type de l’Assemblée nationale vénézuélienne qui, en janvier de cette année, c’est proclamé comme président par intérim, déclarant Nicolás Maduro illégitime. Guaidó, béni par les putschistes de Washington et de Miami, aurait dû emmener le Venezuela aux élections en un temps record d’un mois grâce à la révolte de l’armée contre la « dictature » Chaviste qui n’a jamais eu lieu. Ce mois-là, a déjà duré plus de 180 jours, et le coup d’État (pour l’instant) est anachronique et Guaidó aussi. Le problème maintenant est de lui organiser sa sortie politique sans que personne ne s’en aperçoive. Il y a quelques jours, le PanAm Post – un journal de droite de Miami (qui n’est pas l’un des moins importants) – a révélé que certains membres du personnel de M. Interim et son groupe ont gaspillé des centaines de milliers de dollars dépensés en sybarites luxueuses et en gentilles dames pour loger des déserteurs vénézuéliens (environ 700) en Colombie et aider la (…) Lire la suite »

Venezuela : Comprendre la guerre qui vient - (5/5) - La stratégie d’agression

Romain MIGUS
Pour comprendre comment s’articulera la stratégie de ces groupes armés, il nous faut revenir sur les guarimbas, du nom donné au Venezuela à ces épisodes insurrectionnels qu’a connus le pays au cours des dernières années. Dès le jour de l’élection de Nicolas Maduro, le 14 avril 2013, Henrique Capriles, mauvais perdant appela ses partisans à prendre les rues. Bilan : 11 morts, et 78 blessés (1). L’opposition réitérera sa volonté d’engager un bras de fer avec le pouvoir en réactivant les guarimbas en 2014 (43 morts, 608 blessés), et en 2017 (142 morts, 1934 blessés). La plupart des morts sont imputables aux émeutiers, lorsqu’ils refusèrent que les citoyens puissent franchir les barricades pour accéder aux centres de soin, ou bien en assassinant des personnes suspectées de chavisme, en les égorgeant, en les brûlant vifs, en les lynchant, ou en les tuant par balle (2). Les policiers et les militaires n’échappent pas à la folie meurtrière des participants aux guarimbas, 16 membres des (…) Lire la suite »

Venezuela : les faits, rien que les faits

Jean ORTIZ

Le 5 octobre 1971, le président Richard Nixon lança à son secrétaire d’Etat, Henry Kissinger : « j’ai décidé de virer Allende, ce fils de pute ». Admirez l’élégance du langage. Nixon poursuit : « nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut emprunter un autre chemin sans en subir les conséquences ». Et d’ajouter : « faites-moi hurler l’économie » (chilienne)

La guerre économique contre le régime d’Unité populaire fut impitoyable. Ces propos ont fait depuis mille fois le tour du monde, mais « l’oubli » des crimes et méfaits de l’impérialisme reste une maladie répandue. Aujourd’hui, les Etats-Unis voudraient que Cuba, la source, l’inspiratrice, et ceux qui suivent son exemple, comme le Venezuela bolivarien, subissent le même sort que le Chili de Salvador Allende. Il s’agit de contextualiser, situer, étudier, l’affrontement de classe et ses acteurs . Les médias dominants voudraient nous empêcher de soulever la chape du mensonge, de la manipulation. Je reste solidaire du chavisme, parce que depuis la « Baie des cochons » (1961), le renversement de Jacobo Arbenz (1954), le septembre chilien (1973), ceux qui campent sur le trottoir d’en face n’ont pas changé ; ils ont martyrisé le Chili, le Nicaragua, le Salvador, le Guatemala, l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay, le Honduras. CHAVEZ S’EN VA Le 5 mars 2013, après avoir mené une (…) Lire la suite »

Que signifient les révélations de corruption du gang de Guaido ?

Romain MIGUS
A) Un journal très droitier a révélé un réseau de corruption dans l'entourage de Guaido B) 20 minutes après la publication de l'article, le secrétaire général de l'OEA (et porte parole officieux du Pentagone), Luis Almagro, demandait une enquête. C) Après avoir essayé de couvrir ses partenaires, le gang de Guaido a du faire volte face et se rallier mollement à la demande d'enquete D) Ces révélations signifient que : 1) Contrairement à ce qu'affirment les portes paroles médiatiques depuis des semaines, Guaido n'est pas le leader de l'opposition. Il vient de se faire torpiller par ses adversaires politiques au sein de l'opposition. Nous l'avions écrit sur cette page et sur notre blog. Encore une fois, le temps nous donne raison sur l'ensemble du système médiatique. 2) Nous avions informé de ces actes de corruption dès mars 2019, à la suite d'une dénonciation allant dans ce sens de la part du gouvernement vénézuélien. Encore une fois, le temps nous donne raison sur (…) Lire la suite »

Venezuela : Comprendre la guerre qui vient - (4/5) - Éléments étrangers de l’armée des ombres (paramilitaires, mercenaires et forces spéciales)

Romain MIGUS
Le 14 mars 2018, Erick Prince, le fondateur de l’entreprise militaire privée Blackwater, réunissait une centaine de personnalités dans son ranch de Virginie. L’invité d’honneur, ce jour-là, n’était autre que Oliver North, figure principale avec Elliott Abrams –l’actuel envoyé spécial des USA pour le Venezuela- de la sale guerre contre le Nicaragua dans les années 80 (1). Ce retour de Erick Prince sous le feu des projecteurs, après sa mise à l’écart des administrations états-uniennes (tout comme son collègue Abrams), aurait dû être un signal d’alerte. Mais ce n’est qu’un an plus tard que l’on apprendra que le fondateur de Blackwater se disposait à recruter 5000 mercenaires pour le compte de Juan Guaido (2). Ce plan macabre n’aurait, pour l’instant, trouvé ni l’écho de la Maison Blanche, pourtant sensible à l’influence de Prince, ni le financement nécessaire de 40 millions de dollars, somme ridicule si l’on tient compte du vol de plusieurs milliards de dollars appartenant à l’Etat (…) Lire la suite »