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Thème : Venezuela

Nos combattants pour la vie au Venezuela

Raúl Antonio CAPOTE

Nous, les Cubains, nous ressentons un profond attachement au principe de souveraineté, nous sommes fiers de notre indépendance, jamais nous ne nous n’admettrions qu’on fasse aux autres ce que nous ne voulons pas qu’on nous fasse

Ces derniers jours, le président des États-Unis Donald Trump a menacé Cuba d'un blocus total et de mesures au plus haut niveau, tandis que John Bolton accusait l'Île de « contrôler » le gouvernement de Nicolas Maduro. Ce mensonge est répété sans vergogne par les plus hauts personnages du gouvernement yankee, et Donald Trump ordonne à Cuba de retirer les « 20 000 soldats cubains du Venezuela », et promet même une nouvelle ouverture si nous « ôtons les mains de Caracas ». Nous, les Cubains, nous ressentons un profond attachement au principe de souveraineté, nous sommes fiers de notre indépendance, jamais nous n’admettrions qu’on fasse aux autres ce que nous ne voulons pas qu'on nous fasse. Notre drapeau n'a jamais été mercenaire. Le Venezuela, terre de la clarinada (vibrant appel), des braves soldats de Bolivar, celui qui fit trembler un empire, n'a besoin de personne pour sauvegarder son honneur, ses valeurs et sa dignité. Les Vénézuéliens se suffisent à eux-mêmes. Dans le (…) Lire la suite »

Comment les semences génétiquement modifiées et le « RoundUp » de Monsanto/Bayer déterminent la politique des États-Unis au Venezuela (MintPress News)

Whitney WEBB
Au fur et à mesure que la crise politique au Venezuela s’est développée, on a beaucoup parlé de l’intérêt manifeste de l’administration Trump pour la privatisation et l’exploitation des réserves pétrolières du Venezuela, les plus importantes au monde, par des géants américains du pétrole comme Chevron et ExxonMobil. Pourtant, l’influence d’une autre société américaine notoire, Monsanto – aujourd’hui filiale de Bayer – n’a pas été mentionnée. Alors que de nombreuses autres nations d’Amérique latine sont devenues « libres pour tous » pour l’entreprise de biotechnologie et ses filiales, le Venezuela a été l’un des rares pays à combattre Monsanto et d’autres géants agrochimiques internationaux et à gagner. Toutefois, depuis cette victoire – remportée sous le régime chaviste – l’opposition vénézuélienne, soutenue par les États-Unis, s’est efforcée d’y remédier. Aujourd’hui, alors que le gouvernement parallèle de Juan Guaidó tente de prendre le pouvoir avec l’appui des États-Unis, (…) Lire la suite »

Analyse des mesures coercitives contre le Venezuela (Mision Verdad)

Javier Alexander ROA
Introduction Les gouvernements des présidents Barack Obama et Donald Trump se sont acharnés à affaiblir et renverser le gouvernement du président Nicolas Maduro en utilisant tous les outils possibles, allant de la désinformation, de la manipulation des lois par les organismes internationaux et jusqu’au sabotage économique par le biais de sanctions pour bloquer le commerce international du pays. Ils ont eu également recours à une guerre sale, indirecte, qui s'est traduite par l'embauche de paramilitaires, l'infiltration d'armes, la création de faux rapports, une intense campagne de propagande dans les médias pour dénigrer le gouvernement Bolivarien. Ils ont tenté plusieurs fois d’assassiner le président vénézuélien. La conspiration des États-Unis et de ses alliés internes contre le processus politique bolivarien a commencé pendant le premier mandat du Président Hugo Chávez. Ils ont été en mesure d'exécuter un coup d'État en 2002, de mener une grève pétrolière et d'autres (…) Lire la suite »

Des étrangers qui ont choisi de vivre au Venezuela expliquent pourquoi ils y restent

Esther Yanez Illescas
Être étranger au Venezuela c’est s’habituer au mantra quotidien “que fais-tu ici ?” émis avec des yeux ronds d’étonnement face à ce mystère absolu. “Pour y vivre et y travailler” répondent les plus audacieux. C’est d’une évidence aveuglante mais cela en surprend plus d’un. Je suis espagnole, un lien de fraternité unit nos deux pays suite aux allers-venues permanents de l’un à l’autre ; après cette question rituelle, mon interlocuteur poursuit habituellement le dialogue en objectant qu’aujourd’hui tout le monde veut aller à Madrid, en Galice ou aux Canaries et il ne comprend donc pas pourquoi je tourne le dos à la Place Cibeles ou à la paëlla pour les échanger contre le Cuartel de la Montana ou les arepas de la Place Bolivar de Caracas. D’habitude je souris et je rétorque que j’aime le Venezuela, à quoi on me répond en écarquillant davantage les yeux et en plissant le front, expression d’un état de rigor mortis (rigidité cadavérique). Il est vrai que de nombreux Vénézuéliens ont (…) Lire la suite »
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Amnesty International veut la guerre au Venezuela !

Maurice LEMOINE
Scandaleux, ridicule, affligeant ! Dans ses communiqués dénonçant la répression en France, AI commence-t-elle par « Les forces de sécurité sous le commandement d’Emmanuel Macron… » ? Complément d’information : “(Guaido) a (également) appelé la population à descendre dans les rues… » Petit oubli : et a appelé l’armée à se joindre à lui pour renverser le chef de l’État – reconnu par la « communauté internationale” (c’est-à-dire les 2/3 des pays qui siègent à l’Assemblée générale des Nations unies). Autre oubli : Guaido était accompagné de militaires qui ont fait usage d’armes à feu… Détail de l’Histoire : cinq membres des forces de l’ordre ont été blessés par balles. « … une série de manifestations qui se sont heurtées à une dure répression » ; détail sans doute également inutile : les manifestations en question avaient entre autres pour objet de prendre par la violence une base militaire (La Carlota) ! Si aucun des manifestants pro-gouvernementaux n’a été blessé, tué ou (…) Lire la suite »

Les sanctions économiques en tant que punition collective : le cas du Venezuela (Center for Economic and Policy Research)

Mark WEISBROT, Jeffrey SACHS
Note du Traducteur : voici la traduction (partielle) du rapport du CEPR. Les lecteurs sont invités à consulter l'original pour les notes, références et sources mentionnées. Sommaire Cet article examine certains des impacts les plus importants des sanctions économiques imposées au Venezuela par le gouvernement américain depuis août 2017. Il constate que la plupart des conséquences de ces sanctions n'ont pas été ressenties par le gouvernement, mais par la population civile. Les sanctions ont réduit l'apport calorique de la population, augmenté les maladies et la mortalité (tant chez les adultes que chez les nourrissons) et déplacé des millions de Vénézuéliens qui ont fui le pays en raison de l'aggravation de la dépression économique et de l'hyperinflation. Ils ont exacerbé la crise économique du Venezuela et rendu presque impossible la stabilisation de l'économie, ce qui a contribué à la surmortalité. Tous les impacts ont touché en priorité les Vénezueliens les plus pauvres et (…) Lire la suite »

Venezuela : Ce n’est un coup d’Etat que si le gouvernement états-unien le dit (FAIR)

Alan MACLEOD

La rage médiatique qui a légitimé la répression contre les Gilets jaunes en France aide, par analogie, à mesurer l’étendue du mensonge sur le Venezuela. L’occultation de la base populaire du chavisme et la transformation en “société civile luttant pour la démocratie” d’une minorité nostalgique de l’apartheid, victorieuse à Brasilia et impatiente à Caracas, ont déjà fait l’objet de quelques centaines d’analyses sur ce blog (voir “médiamensonges/propagande/désinformation”). Les médias français étant, avec un retard de quelques heures ou minutes, l’ombre portée des médias privés du Venezuela et des Etats-Unis, on gagne du temps à étudier l’original. - Venezuelainfos

L'Histoire semble se répéter au Venezuela, où l'opposition locale de droite a lancé une nouvelle tentative de chasser le Président Nicolas Maduro du pouvoir. Entouré d'une poignée de partisans inconditionnels, Juan Guaidó, président "autoproclamé"… par Washington, a appelé les militaires à se soulever pour renverser le président démocratiquement élu Nicolas Maduro, ce 30 avril 2019. Guaidó, un homme qui ne s'est jamais présenté aux élections présidentielles, avait tenté la même chose en janvier. La droite vénézuélienne a déjà tenté de renverser Maduro et son prédecesseur Hugo Chávez en de nombreuses occasions, notamment en 2017, 2014, 2013, 2002 et 2001. Bien qu'elle porte les marques évidentes d'un coup d'État – défini comme « le renversement violent ou la modification d'un gouvernement existant par un petit groupe » – les médias états-uniens ont massivement soutenu cette tentative, comme ils l'ont fait dans le passé – (FAIR.org, 25/01/19, 16/5/18, 18/4/02). CNN (30/4/19) a dit (…) Lire la suite »
Le peuple vénézuélien protège son président

Une victoire à Caracas

Thierry DERONNE

Le peuple appuie massivement le Président Nicolás Maduro face à la tentative de coup d’état dirigé par les Etats-Unis et appuyé par les médias privés du Venezuela et internationaux. L’extrême droite du milliardaire Leopoldo Lopez, un temps relookée en « Obama » (Guaido), n’a pas réussi à briser l’union civico-militaire construite par Hugo Chavez.

L’image mise aussitôt en boucle planétaire d’un « blindé de l’armée vénézuélienne fonçant sur la foule », alors qu’il s’agit de véhicules utilisés par des putschistes, montre que lorsqu’un « sens commun » est sédimenté par une hégémonie médiatique, chaque « journaliste » peut grimper sur une branche de plus en plus haute de la désinformation. Cette existence d’un « Venezuela » virtuel créé par les plans serrés des caméras depuis vingt ans est une leçon pour la gauche du monde entier : comprendre que les médias actuels ne peuvent que désinformer sur ce pays comme sur les Gilets Jaunes, comme sur toute bataille de l’émancipation humaine, et légitimer les coups d’Etat ou la répression d’un mouvement social. D’où l’urgence de passer du marketing électoraliste à des programmes politiques centrés sur la démocratisation de la propriété des médias, la fondation de nouvelles écoles de journalisme, la création d’un puissant réseau de médias associatifs et de nouvelles technologies (…) Lire la suite »
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En me recevant à Caracas, il avait exaspéré Robert Ménard

Mort du grand journaliste vénézuélien Eleazar Diaz Rangel

Maxime VIVAS

Mercredi 24 avril 2019 au matin, Eleazar Díaz Rangel, l’un des plus grands journalistes vénézuéliens, une sorte de symbole respecté pour son honnêteté et la conception qu’il avait de l’information, est décédé à l’âge de 87 ans à l’hôpital militaire de Caracas. Depuis quelques jours, il recevait un traitement sous respiration assistée.
J’avais eu le privilège de le rencontrer.

Sans pour autant les imposer à ses rédacteurs ni leur reprocher d’en avoir d’autres, il ne cachait pas ses idées de gauche ; il avait été sénateur du parti politique Movimiento al Socialismo (MAS). On ne compte plus les prix qu’il avait obtenus pour son travail dans sa longue carrière. Il enseignait à l'Université centrale du Venezuela (UCV), il était directeur de la School of Social Communication. Il dirigeait Ultimas Noticias, le plus grand journal du Venezuela : 300 000 exemplaires, 90 pages, vendu dans toute l’Amérique latine. Politiquement, c’est un peu Le Monde d’Hubert Beuve-Méry : ses rédacteurs couvrent tout l’éventail des opinions politiques. En 2007, on disait que le journal était parfois trop critique envers le chavisme même si, pour ce qui le concernait, Eleazar Diaz Rangel avait des sympathies pour Hugo Chavez. Cependant, un certain équilibre existait dont chacun pouvait prétendre qu’il était perfectible… En mai 2007, je me trouvais au Venezuela pour les besoins (…) Lire la suite »

Les Etats-Unis appellent tous les pays à refuser les avions russes à destination du Venezuela

Sputnik France

Les États-Unis prennent en exemple le gouvernement de Malte, qui a refusé son espace aérien aux avions cargo russes en provenance de Syrie et à destination du Venezuela, et appellent tous les pays à faire de même afin de stopper, selon eux, l’aide du Kremlin au gouvernement vénézuélien.

La porte-parole du département d'État des États-Unis, Morgan Ortagus, a appelé tous les pays à suivre l'exemple de Malte qui a récemment refusé le passage de deux avions russes à destination du Venezuela par son espace aérien pour livrer de l'aide humanitaire. « Nous applaudissons le gouvernement de Malte d'avoir refusé de permettre aux avions russes d'utiliser son espace aérien pour approvisionner l'ancien régime brutal au Venezuela. Nous demandons à tous les pays de suivre l'exemple de Malte pour mettre fin au soutien du Kremlin au dictateur Maduro », a-t-elle écrit sur Twitter. We applaud the government of #Malta for refusing to allow Russian planes to use its airspace to supply the brutal former regime in #Venezuela. We call on all countries to follow Malta’s example to stop the Kremlin’s support for the dictator Maduro. #EstamosUnidosVE @MFAMalta — Morgan Ortagus (@statedeptspox) 19 avril 2019 Auparavant, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, (…) Lire la suite »