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Thème : Venezuela

La couverture du Venezuela nous ramène à l’âge d’or des mensonges sur l’Amérique Latine (FAIR)

Mark COOK
J’étais assis dans mon appartement à Caracas, en train de lire l’édition en ligne de Time Magazine (5/19/16) qui rapportait que “même quelque chose d’aussi basique que l’aspirine reste introuvable au Venezuela”. Je me suis rendu à la pharmacie la plus proche, quatre pâtés plus loin, et j’y ai trouvé un tas d’aspirines, d’acetaminophène (générique Tylenol) et d’ibuprophène (générique Advil), parmi des rayons bien fournis, avec une équipe de professionnels experts à faire pâlir d’envie tout drugstore états-unien. Pharmacie vénézuélienne au moment où Time (5/19/16) expliquait à ses lecteurs “On ne trouve nulle part des médicaments de base comme l’aspirine” au Venezuela. Quelques jours après l’article de Time, la chaîne CNBC (6/22/16) se fit l’écho d’une plainte selon laquelle on ne pouvait trouver d’acéminatophène nulle part : “Des produits de base comme le Tylenol ne sont même pas disponibles”. Ce qui doit avoir surpris la Pfizer Corporation puisque c’est sa filiale (…) Lire la suite »
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"Le Venezuela n’est pas la dystopie dénoncée par les Etats-Unis" (Supuesto Negado)

Max BLUMENTHAL, Anya PARAMPIL
Les journalistes étatsuniens Anya Parampil @anyaparampil et Max Blumenthal @MaxBlumenthal (photo) ont passé deux semaines à parcourir la capitale vénézuéienne, afin de savoir ce qui se passe réellement à Caracas. Parampil, connue pour avoir été présentatrice sur la chaîne RT Amérique pendant cinq ans, et Blumenthal, auteur de plusieurs livres et réalisateur du documentaire Killing Gaza, ont largement diffusé le résultat de leur enquête par le biais des réseaux sociaux et sur le site The Grayzone consacré au journalisme d’investigation. Selon ces journalistes, ce qu’ils ont pu voir au Venezuela est “une guerre médiatique plus qu’autre chose”, et non “la dystopie qui nous est dénoncée”. Pourquoi sont-ils venus au Venezuela ? Que cherchez-vous à découvrir en tant que journalistes ? AP – Je suis depuis longtemps ce qui se passe au Venezuela depuis que Chavez est arrivé au pouvoir. Le fait que les médias se contentaient de répéter qu’il s’agissait d’un dictateur et que le (…) Lire la suite »

Washington, d’échec en échec

Atilio BORON
Le week-end dernier a été terrible pour la Maison-Blanche et ses contremaîtres imprésentables au sud du Rio Bravo, le "Cartel" de Lima, comme on l'appelle à juste titre, étant donné le lien étroit que certains des gouvernements qui le composent entretiennent avec le trafic de drogue, notamment le Colombien et, avant López Obrador, celui de Peña Nieto au Mexique. Samedi, les stratèges américains ont décidé d'organiser, pour le 23 février, un concert avec certaines des célébrités consacrées par l'industrie de la musique Miamiane (de Miami - NdT). L'événement a attiré quelque 25 000 personnes, soit un dixième de ce qui était attendu, réparties hiérarchiquement en deux catégories clairement délimitées. Le secteur VIP où les présidents - Duque, Piñera, Abdo Benítez- ministres et dirigeants du cartel et, à deux cents mètres derrière (sic !) le reste de l'assistance (voir : https://www.laiguana.tv/articulos/438246-concierto-aid-live-fotos-tarima-vip-public-general/ ) L'organisateur et le (…) Lire la suite »

Juán Guaidó : « ¡Pobre de mí ! »

Annie ARROYO
« ¡Pobre de mí ! » (pauvre de moi !), ce sont les paroles du chant par lequel traditionnellement les « festayres » se lamentent de la fin des Fêtes de San Fermin à Pampelune. « ¡Pobre de mí ! », c’est ce que doit se dire Juán Guaidó, le « président autoproclamé » du Venezuela. Il est en train d’expérimenter ce que nous avons tous constaté, un jour ou l’autre : quand ça ne veut pas fonctionner, rien ne va. Quoi qu’on fasse, rien ne marche ! Faisons avec lui un « état des lieux » de sa situation. Lui qui était bien tranquille en tant que simple opposant au gouvernement bolivarien, voilà que « on » l’a propulsé en première ligne pour devenir le fer de lance de l’opposition soit-disant démocratique. Pourquoi ? Peut-être simplement parce qu’il est jeune, qu’il a une belle gueule de latino et que personne ne le connaissait. « On » lui avait promis monts et merveilles, le soutien total des USA et d’une majorité de nations à travers le monde. Or seule une quarantaine de pays, aux (…) Lire la suite »

Le Venezuela refuse d’être le 68ème gouvernement renversé par les Etats-Unis

Tommy SHERIDAN
Tout au long de mes onze années comme conseiller municipal et de mes huit années comme membre du Parlement écossais, j'ai défendu de nombreuses causes ; je me suis souvent retrouvé dans des cellules de commissariat, sur des lignes de piquets, dans des manifestations et j’ai fait l’objet d’attaques virulentes dans les grands titres et les éditoriaux des journaux. J’étais fier de ces attaques qui me rappelaient les paroles de Keir Hardie, le député travailliste qui fut le premier dirigeant de la classe ouvrière. Il disait que lorsque la presse vous attaque, cela signifie que vous faites quelque chose de bien. C'est peut-être cela qui m'a rendu très populaire auprès des étudiants journalistes en quête d’interviews pour leur cursus. Des conférenciers m'invitaient régulièrement à prendre la parole devant des étudiants journalistes. Je leur donnais alors le même conseil qu'aujourd'hui à quiconque s'intéresse au journalisme ou à la collecte d'informations : lisez John Pilger. Pilger (…) Lire la suite »

Trump menace Cuba d’un deuxième embargo (Truth Out)

Marjorie COHN
L'administration Trump menace de déclencher une avalanche de poursuites judiciaires contre Cuba, ce qu'aucun président américain n'a jamais fait. Il a fixé au 2 mars la date limite pour annoncer s'il créera, selon les termes de la National Lawyers Guild, "un deuxième embargo" contre Cuba - " un embargo qui serait très difficile à lever à l'avenir ". Trump peut donner aux citoyens américains actuels la possibilité d'intenter des poursuites devant les tribunaux américains même s'ils étaient citoyens cubains lorsque le gouvernement cubain a nationalisé leurs biens après la Révolution de 1959. Ils seraient en mesure d'intenter des poursuites contre les entreprises américaines et étrangères qui profiteraient des propriétés nationalisées. Conformément au droit international, le gouvernement cubain a offert une indemnisation aux ressortissants américains pour la nationalisation de leurs biens, comme je l'explique ci-dessous. Si Trump autorise une myriade de nouvelles poursuites (…) Lire la suite »

Les coupe-jarrets formés par Libération arriveront-ils à assassiner Sartre à Caracas ?

Vladimir MARCIAC

Jean-Paul Sartre, fondateur de Libération : « … les mots, comme dit Brice-Parain, sont des “pistolets chargés” » (« Qu’est-ce que la littérature ? »). Et d’ajouter que « parler c’est tirer ».

Tal Cual est un journal vénézuélien qui fut capable de traficoter une photo sur sa première page pour que ses lecteurs (et toute personne passant devant les kiosques) voient Chavez brandir un pistolet à une tribune. Dans la photo d’origine, il offrait un bouquet de fleurs. Cependant, si vous voulez savoir ce qui se passe au Venezuela, rien de mieux que Tal Cual, si l’on en croit Courrier International, hebdomadaire français qui traduit et publie des articles piochés dans la presse étrangère, de préférence de droite, voire fasciste, voire putschiste, en faisant croire que c’est de l’info. Le poids des mots tronqués, le choc des photos truquées. Choisir Tal Cual comme source pour le Venezuela, c’est choisir Pinocchio comme correspondant en Italie, Goebbels pour l’Allemagne, Jean-Michel Aphatie pour l’affaire Cahuzac, Alexandre Benalla pour les tribulations de passeports diplomatiques, de coffres-forts à roulettes et de pistolets à eau chargés à balles réelles. Qu’est-ce que (…) Lire la suite »

[Venezuela] Pour la guerre, rien

Javier Tolcachier

Tout est faux dans l’offensive politico-diplomatique des Etats-Unis pour rendre effective la tentative d’un nouveau coup d’Etat – oui, un de plus et au XXIe siècle – en Amérique latine et dans les Caraïbes. Faux est le protagoniste d’un député inconnu de l’Etat Vargas, catapulté par le coup d’Etat à la célébrité des médias internationaux. Faux leurs ambassadeurs, faux les « ordres » qu’ils donnent, d’un siège fictif sans aucun pouvoir. De fausses déclarations de gouvernements qui soutiennent le coup d’État et « reconnaissent » la marionnette, tout en exigeant que le gouvernement réel et constitué fasse ceci ou fasse cela. Faux les informations qui montrent les mensonges concentrés et les trolls d’opposition dans les réseaux sociaux. Faux motifs et fausses accusations.

Celui qui espère désespère, dit la voix populaire. Quelle vérité vraie ! La vérité est ce qu’elle est, et c’est toujours vrai même si l’on pense à l’envers. Antonio Machado, Campos de Castilla, Proverbios y Cantares XXX J’imagine que le maestro andalou aurait pu réciter ce poème dans le « tablao » ouvert du concert » Pour la Guerre, Rien « , du côté vénézuélien du pont » Las Tienditas « . Pendant ce temps, à quelques centaines de mètres, la vulgarité pop vêtue d’habits enneigés pour tenter de confondre des intentions obscures, était bouleversante pour faire croire au monde que son but est d’aider les pauvres du Venezuela. Ce concert, de l’autre coté de la frontière étatique et morale, a été organisé par des gens riches comme le milliardaire businessman Branson, qui a déménagé aux îles Vierges britanniques – un des principaux paradis fiscaux du monde – pour échapper aux impôts, autrement dit, pour frauder les pauvres auxquels il veut maintenant apporter son aide. Pauvres qui, (…) Lire la suite »

Venezuela - Il y a eu quelques échauffourées à la frontière, et quoi d’autre ?

Moon of Alabama
Le coup de l’'aide humanitaire' d'hier à la frontière colombo-vénézuélienne avait quatre objectifs : 1. Violer la frontière et ouvrir ainsi un passage qui pourrait par la suite être utilisé pour l’envoi d'armes et de combattants, 2. Pousser l'armée et la police vénézuéliennes à déserter en grand nombre, 3. Prouver au monde extérieur que l’idiot utile*, Guaido, qui s'est autoproclamé président, a un large public et peut donc être légitimement soutenu, 4. Justifier de nouvelles mesures contre le Venezuela. L’objectif n° 1 n'a manifestement pas été atteint. Quelques centaines de jeunes hommes ont attaqué la Garde nationale vénézuélienne qui avait fermé la frontière. Il y a eu quelques tentatives pour faire passer de force des camions 'd'aide'. L’idiot utile, Guaido n'était nulle part en vue. Cela s'est soldé par une petite escarmouche. On a distribué à quelques attaquants violents de l'essence pour qu’ils fassent des cocktails Molotov pour attaquer les gardes et mettre le (…) Lire la suite »

Le peuple bolivarien inflige une nouvelle défaite aux médias occidentaux

Thierry DERONNE
Plus loin, toujours plus loin dans la propagande : “Nicolas Maduro brûle les camions d’aide humanitaire”. Le sénateur Gustavo Petro, ex-maire de Bogota, ex-candidat à la présidence de la Colombie, et qui n’a jamais ménagé ses critiques vis-à-vis du gouvernement Maduro, s’indigne face au lavage de cerveau : “Les camions ont été brûlés par les hommes de Guaidó (éphémère “président” du Venezuela nommé par Donald Trump, NdR). Si l’incendie des camions sert de prétexte à une invasion, Duque (actuel président colombien, protégé d’Alvaro Uribe, NdR) et Guaidó passeront à l’Histoire comme instigateurs de la violence sur la base d’un mensonge. Depuis que j’ai commencé à écrire sur le concert, et sur la soi-disant “aide humanitaire”, depuis qu’ont été découverts les vrais auteurs de l’incendie des camions, j’ai clairement dit que la stratégie de Duque et de Trump était l’invasion violente. Nous avons vu qu’en Colombie, chaque fois que nos peuples indigènes manifestent et protestent, on les (…) Lire la suite »
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