Roger.
Le programme inclut-il les 4 sorties et des modalités arrêtés ?
Un extrait d’un commentaire sur l’élection UE : Tête de liste du PCF pour les élections européennes, Ian Brossat
Chb :
« « En attendant, cet article dénonce l’imposture démocratique de ce scrutin, puis il appelle à y participer, et donc à valider le système ! N’y aurait-il pas comme une incohérence ? » »
http://patrick-le-hyaric.fr/le-26-mai-faire-dune-pierre-deux-coups/
La FI aussi, et même des gens qui se disent Gilet Jaune, il règne de la confusion dans le camp de la gauche.
Vous savez, au canada, il y a la grande dualité libérale-conservatrice, mais avec le temps on s’aperçoit que ce sont les deux côtés de la même médaille (les affaires). Bien sûr, il y a de légères variantes au niveau des valeurs, dans le choix des coupures économiques…..
L’incohérence des gauches, dont certaines sont de pure fiction comme le PS qui en a fait la remarquable démonstration. Le PCF va dans le même sens ? La FI est encore jeune (attention aux Tsipras), mais elle doit apprendre vite des erreurs, ce dont je doute pour le moment, les Gilets Jaunes ont intérêt, s’ils sont sérieux, à faire la synthèse des avancés révolutionnaires, mais aussi de notre condition humaine*. De la vision partielle résulte des actions partielles.
Ici, je dois vous soumettre une critique sur un aspect qui touche aussi le Chavisme, qui demeure un lieu commun à tous les états qu’ils soient de droit, de dictature ou en phase révolutionnaire, ce qui change est la culture propre des pays, quand au modus operandi de la corruption, elle varie selon que les secteurs sont plus ou moins lucratifs. C’est bien un lieu commun. Mais les US ont réussi le tour de force que la justice l’a légitimée, ainsi plus de limite d’argent dans les élections et discrétion des donneurs selon.
Du chavisme au madurisme. Crise d’un projet de réforme anti-néolibérale
Patrick Guillaudat, 10 août 2017
Patrick Guillaudat est docteur en anthropologie. Il est, entre autres ouvrages, l’auteur avec Pierre Mouterde de Hugo Chávez et la révolution bolivarienne – Promesses et défis d’un processus de changement social, M Editeur, Montréal, 2012.
L’absence de politique anticapitaliste
« « Le projet chaviste s’est défini comme « socialiste », ou tout au moins en marche « vers le socialisme », depuis au moins une dizaine d’années. Pourtant, trois éléments prouvent qu’il n’a jamais été question, ni d’exproprier la bourgeoisie, ni même, au sein des entreprises, de transférer le pouvoir aux salariés. Ainsi près de 19 ans après la victoire de Chávez, la part du secteur privé dans le PIB vénézuélien reste très largement majoritaire et identique à ce qu’elle était d’avant l’arrivée de Chávez au pouvoir en 1999. Et ce, malgré les « expropriations d’entreprises » largement popularisées pour des raisons il est vrai diamétralement opposées : d’un côté par les médias internationaux ; et de l’autre par les chavistes. Preuve s’il en est que la politique économique chaviste a clairement épargné la propriété privée des moyens de production.
Lorsque l’UNT – principale confédération syndicale créée à la suite du coup d’État de 2002 – a voté lors de son congrès de fondation la mise en place du contrôle ouvrier dans les entreprises et l’autogestion, le gouvernement a toujours refusé de la suivre. Plus grave il a organisé une scission pour créer une nouvelle confédération plus docile, la Central Bolivariana Socialista de Trabajadores y Trabajadoras (CBST).
Quant à la LOTT (le nouveau code du travail vénézuélien), s’il renforce les droits sociaux des salariés, il entérine aussi le pouvoir hiérarchique patronal au sein de l’entreprise de même que le droit patronal au licenciement et à la détermination du salaire. En fait il n’y a pas eu de changement de fond dans le domaine clef du fonctionnement de l’entreprise capitaliste, puisque l’exclusivité du pouvoir réel reste toujours aux mains du dirigeant d’entreprise. Le droit de propriété, parce qu’il reste globalement le même, pérennise le caractère capitaliste de l’entreprise et donc de la société dans son ensemble.
Qui plus est, la politique menée par les dirigeants des grandes entreprises publiques ne se différencie pas de celles de leurs coreligionnaires au sein des entreprises privées. Des grèves se sont multipliées ces dernières années, avec à la clef des accusations de corruption et d’incompétence, à l’encontre de ces dirigeants, protégés par le pouvoir politique, dans des secteurs comme le pétrole, l’électricité, la santé, la métallurgie, etc. » »
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2017/11/09/du-chavisme-au-madurisme-crise-dun-projet-de-reforme-anti-neoliberale/
Ce texte critique est à prendre en compte.
Trop de retournement dans les Révolutions plus ou moins menées, toutes ont été récupéré, dont la Chine qui va sans doute se placer sur le continuum politique, une dictature douce, mais pour une Démocratie du Peuple par le Peuple……..
Là, je ne peux conclure que par un titre de livre « Société Saine Société Aliénée » et le
Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d’empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d’identification et de survie.
Je recommande fortement la lecture du chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall, tous manipulés tous manipulateurs.
De la condition humaine.