Nous, les Cubains, nous ressentons un profond attachement au principe de souveraineté, nous sommes fiers de notre indépendance, jamais nous ne nous n’admettrions qu’on fasse aux autres ce que nous ne voulons pas qu’on nous fasse
L’Histoire nous permet d’apprendre ce qui nous a précédé. En son temps, Karl Marx avait averti que « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre », démontrant ainsi la nécessité pour chacun de connaître les événements passés qui, bien souvent, fournissent une source d’explication pour les événements présents et futurs. Mais connaître l’histoire c’est aussi raconter ce qui est passé sous silence, ou volontairement oublié par certains. Au travers de cette série d’articles, je vais m’efforcer de mettre à jour des faits ignorés aujourd’hui mais ô combien importants.
A l'occasion des cents ans de la Révolution d'Octobre, le PRCF a organisé à Paris un rassemblement international le 4 novembre, avec le soutien et la participation de plusieurs dizaines de partis communistes du monde entiers et la présence de 19 délégations venues des cinq continents. A l'issue de ce rassemblement, Georges Gastaud, le secrétaire national du PRCF lance un appel à la mobilisation, à l'action, à l'organisation pour retrouver l'élan révolutionnaire, en France et dans le monde, afin de faire place aux travailleurs
Le départ de Fidel Castro à ses 90 ans a été l’occasion pour les adversaires de la révolution cubaine de reprendre le mantra idéologique en faveur d’une démocratie abstraite, tout en évitant d’aborder ses acquis sociaux et de développement humain. Mais la politique étrangère de Cuba a été d’une cohérence remarquable et son impact a été salué par de nombreuses personnalités, y compris par ses ennemis. Quels sont les principes révolutionnaires qui ont motivé Fidel Castro depuis 1959 et qui restent l’objet d’un féroce acharnement médiatique ? Nous avons posé cette question et beaucoup d’autres à Piero Gleijeses (1), un expert reconnu en politique étrangère cubaine.
J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à Fidel. Ce troisième extrait porte sur la coopération médicale de Cuba, un thème sur lequel les médias transnationaux ne s’étendent guère en règle générale. Le début de l’extrait, bien entendu, est le texte même des remarks d’Obama.
Au lendemain du passage dévastateur de l’ouragan Katrina en Louisiane et dans le Mississippi, en août 2005, Cuba tenait des avions prêts à décoller avec des équipes et du matériel médical pour apporter de l’aide aux victimes
NOTRE pays n’a pas hésité une minute avant de donner une réponse à la demande d’aide des organismes internationaux dans la lutte contre la brutale épidémie qui frappe l’Afrique occidentale