RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Internationalisme/Solidarité

Patriote, internationaliste et fier de l’être !

Bruno GUIGUE
"Le communiste, qui est internationaliste, peut-il être en même temps patriote ? Nous pensons que non seulement il le peut, mais il le doit. Ce sont les conditions historiques qui déterminent le contenu concret du patriotisme. Il y a notre patriotisme à nous, et il y a le patriotisme des agresseurs japonais et celui de Hitler, auxquels les communistes doivent s'opposer résolument", disait Mao Zedong en octobre 1938. Voilà qui a le mérite d'être clair, et on assortira cette citation classique d'une mention spéciale pour les gauchistes boboïsés qui ne comprennent décidément rien aux luttes de LIBÉRATION NATIONALE. Car être patriote et internationaliste aujourd'hui, ce n'est évidemment pas épouser la thèse impérialiste grotesque selon laquelle l'agressivité de Moscou et Pékin menacerait la paix mondiale, la démocratie et les droits de l'homme. Qu'ils soient de droite ou de gauche, et de ce point de vue on peut dire que la bêtise est la chose du monde la mieux partagée, ceux qui (…) Lire la suite »
59 

Nos combattants pour la vie au Venezuela

Raúl Antonio CAPOTE

Nous, les Cubains, nous ressentons un profond attachement au principe de souveraineté, nous sommes fiers de notre indépendance, jamais nous ne nous n’admettrions qu’on fasse aux autres ce que nous ne voulons pas qu’on nous fasse

Ces derniers jours, le président des États-Unis Donald Trump a menacé Cuba d'un blocus total et de mesures au plus haut niveau, tandis que John Bolton accusait l'Île de « contrôler » le gouvernement de Nicolas Maduro. Ce mensonge est répété sans vergogne par les plus hauts personnages du gouvernement yankee, et Donald Trump ordonne à Cuba de retirer les « 20 000 soldats cubains du Venezuela », et promet même une nouvelle ouverture si nous « ôtons les mains de Caracas ». Nous, les Cubains, nous ressentons un profond attachement au principe de souveraineté, nous sommes fiers de notre indépendance, jamais nous n’admettrions qu’on fasse aux autres ce que nous ne voulons pas qu'on nous fasse. Notre drapeau n'a jamais été mercenaire. Le Venezuela, terre de la clarinada (vibrant appel), des braves soldats de Bolivar, celui qui fit trembler un empire, n'a besoin de personne pour sauvegarder son honneur, ses valeurs et sa dignité. Les Vénézuéliens se suffisent à eux-mêmes. Dans le (…) Lire la suite »

Un peu d’histoire n°1 : L’aide cubaine à l’Afrique – partie 1

RÉPUBLIQUE SOCIALE

L’Histoire nous permet d’apprendre ce qui nous a précédé. En son temps, Karl Marx avait averti que « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre », démontrant ainsi la nécessité pour chacun de connaître les événements passés qui, bien souvent, fournissent une source d’explication pour les événements présents et futurs. Mais connaître l’histoire c’est aussi raconter ce qui est passé sous silence, ou volontairement oublié par certains. Au travers de cette série d’articles, je vais m’efforcer de mettre à jour des faits ignorés aujourd’hui mais ô combien importants.

Le premier épisode de cette série va être consacré à l’aide qu’a apporté la Cuba révolutionnaire aux divers mouvements de libération africains dans leur lutte pour l’indépendance contre le colonialisme. Compte tenu de l’immense aide fournie par Cuba, je me consacrerai dans une première partie à l’assistance envers l’Algérie, le Congo et la Guinée-Bissau. Les cas de l’Angola et de la Namibie, plus longs, et plus complexes, seront traités prochainement. En tout, près de 500 000 Cubains auront participé à ces guerres et à ces luttes de libération. C’est ce que l’histoire a nommé : l’Odyssée cubaine. L’aide apportée par le gouvernement cubain s’est d’abord illustrée dans la toute jeune République Algérienne. Alors en guerre contre la France, les combattants algériens vont recevoir de la part de Cuba des armes et un soutien total. Ahmed Ben Bella rendra d’ailleurs visite à Fidel Castro dès 1963 en remerciement de cette précieuse aide. Cuba épaulera aussi l’Algérie dans sa guerre (…) Lire la suite »

100 ans après la Révolution d’Octobre, défendons l’Humanité contre l’exterminisme capitaliste !

Georges GASTAUD

A l'occasion des cents ans de la Révolution d'Octobre, le PRCF a organisé à Paris un rassemblement international le 4 novembre, avec le soutien et la participation de plusieurs dizaines de partis communistes du monde entiers et la présence de 19 délégations venues des cinq continents. A l'issue de ce rassemblement, Georges Gastaud, le secrétaire national du PRCF lance un appel à la mobilisation, à l'action, à l'organisation pour retrouver l'élan révolutionnaire, en France et dans le monde, afin de faire place aux travailleurs

« Amis et camarades, compagni, companeros y companeras, Genossen, comrades, tavarichi, Au nom du PRCF, je remercie les participants français et étrangers qui ont soutenu et participé à la totale réussite de ce rassemblement franchement léniniste, qui se situe aux antipodes, non seulement des calomnies fascisantes rebattues depuis un siècle des anticommunistes à l’encontre d’Octobre rouge, mais aussi des pseudo-hommages en trompe-l’œil dont les chevaux de retour de l’anti-léninisme se sont fait une spécialité en France. L’ensemble des interventions de hautes tenues de camarades représentant les communistes des cinq continents démontrent que 100 ans après Octobre, l’élan révolutionnaire est bien là, nécessaire et je veux souligner quelques idées-forces qui rassemblent la plupart des communistes et des progressistes de France et d’ailleurs. D’abord, il est impossible pour nous Français de préserver et étendre les conquêtes et le potentiel révolutionnaire issus du CNR, du Front (…) Lire la suite »

Le Che et l’internationalisme prolétarien

TANIA
Y a-t-il aujourd’hui une question plus urgente que celle de la lutte anti-impérialiste compte tenu que, à l’heure où ces lignes sont écrites, l’hégémonie étasunienne est plus agressive que jamais ? Le capitalisme et l’impérialisme étasuniens ont besoin de la guerre pour accéder par exemple au pétrole de l’Orénoque et donner ainsi à leur économie une grosse bouffée d’oxygène. Et il est dans leur logique de faire la guerre à tous les peuples qui oseront porter atteinte à ses intérêts financiers. Pour ce faire, l’impérialisme ne lésine pas sur les moyens. Nous le constatons aujourd’hui entre autre avec le Venezuela. L’'impérialisme en est arrivé à son stade suprême, l’exterminisme. Par exemple, tout être humain qui meurt de famine à cause de la « philosophie du pillage » (Fidel Castro) ou de l'exploitation de l'homme par l'homme est victime d'un assassinat perpétré par l'impérialisme. Il faut ajouter à ce lourd bilan tous ceux qui sont victimes de l'oppression de dictatures (…) Lire la suite »

En combattant l’apartheid, Cuba a défendu « la plus belle cause de l’humanité »

Piero GLEIJESES

Le départ de Fidel Castro à ses 90 ans a été l’occasion pour les adversaires de la révolution cubaine de reprendre le mantra idéologique en faveur d’une démocratie abstraite, tout en évitant d’aborder ses acquis sociaux et de développement humain. Mais la politique étrangère de Cuba a été d’une cohérence remarquable et son impact a été salué par de nombreuses personnalités, y compris par ses ennemis. Quels sont les principes révolutionnaires qui ont motivé Fidel Castro depuis 1959 et qui restent l’objet d’un féroce acharnement médiatique ? Nous avons posé cette question et beaucoup d’autres à Piero Gleijeses (1), un expert reconnu en politique étrangère cubaine.

Piero Gleijeses, dans « The Cuban Drumbeat », votre message principal c’est que la politique étrangère cubaine sous Fidel Castro est sans équivalent. Pourquoi donc ? C’est en raison de sa générosité. Par exemple, Cuba et Fidel Castro ont joué un rôle décisif dans le tournant historique de l’Afrique du Sud, dans la lutte contre l’apartheid. Ils ont sauvé l’Angola de l’attaque de l’Afrique du Sud sous régime d’apartheid, ils ont aidé les guérillas namibiennes, ils ont aidé les Sud-Africains sans rien demander en retour. Et quand je dis rien, cela veut vraiment dire rien du tout. Mais en plus Cuba a payé le prix fort en aidant les Africains, parce que cela amplifiait l’hostilité des États-Unis. Il y avait eu des négociations secrètes pour normaliser les relations entre Cuba et l’administration Ford. Évidemment l’envoi de troupes pour défendre l’Angola contre une agression sud-africaine, qui en réalité avait été encouragée par les USA, rompit ces négociations. En même temps, Fidel (…) Lire la suite »
12 

Fidel et ce qu’il représente (3ème partie) - La coopération internationaliste

Jacques-François BONALDI

J’ai envoyé au Temps des Cerises voilà une vingtaine de jours un ouvrage intitulé « Quand Obama s’adresse aux Cubains. Remarques à ses remarks », qui commente, paragraphe par paragraphe, l’allocution qu’Obama a prononcée le 22 mars dernier à La Havane. J’espère que l’éditeur le publiera. En attendant, comme le monde entier (progressiste et révolutionnaire) fête les quatre-vingt-dix ans de Fidel, mon idée est de vous envoyer, sous forme de « bonnes feuilles », certains passages ayant directement trait à Fidel. Ce troisième extrait porte sur la coopération médicale de Cuba, un thème sur lequel les médias transnationaux ne s’étendent guère en règle générale. Le début de l’extrait, bien entendu, est le texte même des remarks d’Obama.

Nous avons joué des rôles très différents dans le monde. Mais personne ne saurait nier le service que des milliers de médecins cubains ont rendu aux pauvres et aux gens qui souffrent (applaudissements). L’an dernier, des travailleurs de la santé étasuniens et l’armée étasunienne ont travaillé coude à coude avec des Cubains pour sauver des vies et enrayer l’épidémie à virus Ébola en Afrique de l’Ouest. Je crois que nous devrions poursuivre ce genre de coopération dans d’autres pays. (B. Obama) Que les États-Unis et Cuba aient « joué des rôles très différents dans le monde » coule de source. On ne saurait s’attendre à ce qu’une Révolution socialiste aussi radicale dans ses principes et ses idées puisse, fût-ce par hasard, croiser la route de l’Empire hégémonique et agressif qui n’a de politique étrangère que fondée sur la force, la menace, les représailles. Qu’on me donne des exemples qui le démentent ou qui prouvent que la Maison-Blanche et son département d’État ont agi, fût-ce (…) Lire la suite »

J’aimerais faire partie des jeunes étasuniens qui font leurs études à Cuba

Sam Laird

Au lendemain du passage dévastateur de l’ouragan Katrina en Louisiane et dans le Mississippi, en août 2005, Cuba tenait des avions prêts à décoller avec des équipes et du matériel médical pour apporter de l’aide aux victimes

LA HAVANE.— Au lendemain du passage dévastateur de l’ouragan Katrina en Louisiane et dans le Mississippi, en août 2005, Cuba tenait des avions prêts à décoller avec des équipes et du matériel médical pour apporter de l’aide aux victimes. L’île est reconnue dans le monde pour la qualité de ses médecins, mais le gouvernement des États-Unis a décliné cette offre. Bien entendu, cette attitude n’a surpris personne si l’on tient compte des décennies d’inimitié entre les deux pays. Au cœur de la tension entre Cuba et les États-Unis : l’embargo commercial toujours en vigueur imposé par les L’ Amérique du Nord en 1960, un an après le triomphe de la Révolution conduite par Fidel Castro et Ernesto Che Guevara. Au vu de la froideur des relations et de la manière dont les USA ont refusé cette assistance en 2015, on pourrait supposer, non sans raison, que l’Île située à seulement 90 milles marins des côtes de la Floride est le dernier endroit où un citoyen des États-Unis irait fréquenter une (…) Lire la suite »

L’heure du devoir

Fidel CASTRO

NOTRE pays n’a pas hésité une minute avant de donner une réponse à la demande d’aide des organismes internationaux dans la lutte contre la brutale épidémie qui frappe l’Afrique occidentale

C’est ce que notre pays a toujours fait sans exclure quiconque. Le Gouvernement avait déjà donné les instructions pertinentes pour mobiliser en urgence et renforcer le personnel médical qui prête ses services dans cette région du continent africain. Une réponse rapide a également été donnée à la demande des Nations Unis, comme nous l’avons toujours fait face à une demande de coopération. Toute personne consciente sait que les décisions politiques qui comportent des risques pour le personnel, hautement qualifié, impliquent un niveau élevé de responsabilité de la part de ceux qui les appellent à accomplir une tâche dangereuse. Cela se révèle encore plus difficile que celle d’envoyer des soldats combattre et même mourir pour une cause politique juste, ce qu’ils firent toujours également comme un devoir. Le personnel médical qui part pour n’importe quel endroit pour sauver des vies, y compris au risque de perdre la sienne, est le plus bel exemple de solidarité que puisse offrir (…) Lire la suite »

4000 médecins cubains offriront leurs services au Brésil (contrainjerencia)

PG
22/8/2013 - Le ministre brésilien de la santé, Alexandre Padilha, et le représentant de l'Organisation Panaméricaine de la santé (OPS) Joaquin Molina, ont signé aujourd'hui un accord sur la coopération cubaine en matière de soins de santé dans ce pays. Selon l'accord, 4000 médecins de l'île offriront leurs services dans les hôpitaux et cliniques de 701 municipalités, parmi lesquelles 84 % sont situées dans les régions du nord du nordeste du Brésil, a affirmé Padilha. Le premier groupe de 400 spécialistes arrivera à la fin de la semaine prochaine, et le reste avant la fin de l'année 2013, selon cet accord qui fait partie du programme « Mas Medicos » (Plus de médecins) impulsé par la présidente du pays, Dilma Rousseff, destiné à offrir des soins médicaux à tous les citoyens. L'accord porte sur des médecins spécialisés en Médecine Générale Intégrale et 30 % en spécialités diverses, avec une expérience dans d'autres pays. Le second groupe (2000) arrivera au Brésil le 4 octobre (…) Lire la suite »