RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Venezuela

Venezuela : Contes et mécomptes de curieux « défenseurs des droits humains »

Maurice LEMOINE
Venezuela : l’enquête de l’ONU accuse les forces de sécurité de 5 094 meurtres depuis 2014 » (France 24, 17 septembre 2020). A compter du 15 septembre, pas un média qui ne titre sur l’information. Légitimement d’ailleurs, car c’en est une, et particulièrement choquante. Bien qu’assez récurrente, si l’on y regarde d’un peu plus près. La mise en cause de la République bolivarienne et de son président Nicolás Maduro sur le thème des « droits humains » ne réapparaît-elle pas en force tous les trois ou six mois ? La source de cette dernière mouture paraît toutefois incontestable : un trio d’« enquêteurs » mandatés par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (ONUCDH) qui viennent de publier un rapport – « Les auteurs de crimes contre l’humanité doivent rendre des comptes » – contenant des preuves d’atrocités couvertes et même ordonnées par le président Maduro ainsi que des hauts responsables de son gouvernement. C’est le 27 septembre 2019, après un rapport déjà (…) Lire la suite »
Élections au Venezuela : comprendre les enjeux du scrutin (2e partie)

De nouvelles garanties électorales au Venezuela

Romain MIGUS

Les élections législatives du 6 décembre 2020 au Venezuela ont des enjeux considérables. Plus qu’une élection de députés, il s’agit de construire un consensus démocratique pour remettre le Venezuela sur les rails institutionnels, sortir de la spirale de violence impulsée par une fraction de l’opposition, et faire front pour stopper le pillage du pays par les puissances occidentales. A n’en point douter, ces élections vont devenir une bataille géopolitique et un terrain fertile aux fakes news. Dans cette série de sept articles, Romain Migus, dresse une radiographie de la situation pré-électorale afin de nous donner des clés pour comprendre les enjeux et mieux appréhender les rapports de force existants. 

Élections au Venezuela : comprendre les enjeux du scrutin (2e partie) De nouvelles garanties électorales Les élections législatives du 6 décembre 2020 marqueront l’attachement des vénézuéliens à résoudre de manière souveraine et démocratique la crise politique initié par l’auto-proclamation de Juan Guaido. Dès juin 2019, des fissures apparaissent dans le bloc d’opposition, et le leader de Guaido commence à être critiqué par des politiciens et (surtout) des médias antichavistes. Des affaires de corruption, de détournement d’argent plombent son entourage et des liens entre Guaido et les cartels de la drogue colombiens sont mis à jour. Le gouvernement bolivarien, voyant que l’unanimité de façade cache une bataille de chiffonniers va dès cette date s’engager sur le chemin de la concertation démocratique. L’objectif recherché et de renforcer l’institutionnalité de l’État, mais surtout de ramener la paix sociale dans le pays. Il s’agit de tourner la page du putsch permanent pour (…) Lire la suite »

Élections au Venezuela : comprendre les enjeux du scrutin : 1ère partie

Romain MIGUS

Les élections législatives du 6 décembre 2020 au Venezuela ont des enjeux considérables. Plus qu’une élection de députés, il s’agit de construire un consensus démocratique pour remettre le Venezuela sur les rails institutionnels, sortir de la spirale de violence impulsée par une fraction de l’opposition, et faire front pour stopper le pillage du pays par les puissances occidentales. A n’en point douter, ces élections vont devenir une bataille géopolitique et un terrain fertile aux fakes news. Dans cette série de sept articles, Romain Migus, dresse une radiographie de la situation pré-électorale afin de nous donner des clés pour comprendre les enjeux et mieux appréhender les rapports de force existants.

La crise politique et institutionelle profonde que traverse le Venezuela ne date pas d’hier. Dès sa victoire aux élections législatives de 2015, l’oppsosition a comencé à élaborer des mécanismes pour renverser le président Maduro. Alternant les moyens pseudos légaux avec des épisodes insurrectionnels, l’anti-chavisme s’est d’emblée écarté d’une situation -inédite- de cohabitation politique pour s’engager sur les voies tortueuses des raccourcis antidémocratiques. Cette stratégie, qui a eu des effets désastreux sur l’institutionnalité du pays et des conséquences calamiteuses pour la population, a abouti presque logiquement à la tentative de coup d’État institutionnel, mis en place par les États-Unis et leurs alliés puis appliqué par Juan Guaido. Au lendemain de sa victoire aux législatives en 2015, les quatre grands partis d’opposition (Acción Democratica, Primero Justicia, Un Nuevo Tiempo et Voluntad Popular) tombèrent d’accord pour se partager le perchoir. Une présidence (…) Lire la suite »

L’Europe et Guaido désavoués par la droite au Venezuela

Jean-Luc MELENCHON
Bizarrement, on n’interroge plus trop les Insoumis sur le Venezuelaaaaa ces temps-ci. Tant de journalistes semblaient pourtant si friands et spécialistes de son actualité politique il y a quelques mois. Ils auront donc perdu leur intérêt. Quel dommage. Il se passe pourtant des choses. Le 31 août dernier, 110 individus peu recommandables condamnés à des peines de prison ont bénéficié d’une grâce présidentielle. Le journal Le Monde parle de « prisonniers politiques » libérés. C’est son appréciation. Mais l’honnêteté oblige à reconnaitre que ces hommes et femmes ont été reconnues coupables de sérieuses charges dont la participation à des manifestations violentes, l’appel à un soulèvement armé contre le gouvernement, la participation à des tentatives de coups d’État et l’appel à l’invasion de leur propre pays par une armée étrangère. Quel État dans le monde ne sanctionne pas de tels actes ? la justice française a mis quelque 700 gilets jaunes en prison pour moins que cela. Ce n’est (…) Lire la suite »

Venezuela et Colombie à l’heure de l’indépendance

Christophe-JRCF
Depuis 1831, Colombie et Venezuela sont deux pays indépendants après avoir formé la République de Colombie (aujourd’hui appelée « Grande Colombie » pour ne pas la confondre avec l’actuelle République de Colombie), créée sous l’impulsion de Simón Bolívar, de 1821 à 1831, incluant l’actuel Équateur, le Panama et quelques territoires appartenant aujourd’hui au Brésil. Désormais indépendants, Colombie et Venezuela ont en commun leur passé immédiat en tant que colonies de l’Espagne, dont l’impérialisme impulsé dès que le XVIè siècle touchait à sa fin dans les années 1820 avec l’indépendance de la plupart des pays latino-américains. Ainsi, en 1810, quelques provinces de la vice-royauté de Nouvelle Grenade, qui formaient alors la plus grande partie de la Colombie contemporaine, déclarent leur indépendance vis-à-vis du royaume d’Espagne, que cette dernière finit par reconnaître en 1819. Le Venezuela, qui comprend six provinces au sein de la Nouvelle Grenade, fait de même en 1811 et ne sera (…) Lire la suite »

Le Venezuela contre les chiens de guerre médiatiques

Hernando CALVO OSPINA

Sous la modération du journaliste et écrivain Hernando Calvo Ospina, les journalistes Maurice Lemoine, ancien rédacteur en chef du Monde Diplomatique, et Romain Migus, animateur du site les2rives.info, évoquent le rôle des médias internationaux et leur participation à la déstabilisation du gouvernement bolivarien du Venezuela. Les médias qui sont une part essentielle des plans impériaux étasuniens et européens pour s’emparer des immenses ressources stratégiques de cette nation sud-américaine. Comme des chiens de guerre médiatiques...

Lire la suite »
La vidéo de débunkage

L’ONU accuse Nicolas Maduro de crimes contre l’Humanité... qu’en est-il vraiment ?

Romain MIGUS

Bien peu de journalistes ont pris le temps d’aller à la source, et se sont contentés de reproduire l’interprétation de l’AFP sur le sujet. Pourtant, la lecture des 433 pages du rapport de la mission de l’ONU révèle bien des surprises.

Élaboré avec une méthodologie douteuse, se référant à des sources politisées, le résultat de cette mission de l’ONU discrédite avant tout... le système défense des Droits de l’Homme de l’ONU.

Cette nouvelle accusation est avant tout une opération politique visant à torpiller le consensus démocratique autour des élections du 6 décembre 2020, et empêcher les vénézuéliens de tourner la page Guaido pour remettre le pays sur les rails institutionnels.

Romain Migus décortique l'ensemble du rapport, et révèle de nombreuses incohérences. Lire la suite »
19 

Afin de favoriser la réconciliation nationale, le président Maduro amnistie plusieurs putschistes de l’opposition

Les 2 Rives

Ce lundi 31 août 2020, le ministre de la communication et de l’information, Jorge Rodriguez, a annoncé que le président vénézuélien Nicolas Maduro avait amnistié, par décret présidentiel plusieurs politiciens condamnés pour sédition ou pour avoir participer à des tentatives de coup d’État. Par ce geste, le président vénézuélien entend renforcer la démocratie dans le pays.

La grâce présidentielle touche 110 citoyens, acteurs politiques de la droite vénézuélienne, et vise à la réconciliation et à l’union nationale en vue des prochaines élections du 6 décembre 2020.

Ainsi, parmi les personnes graciées par le Président, on trouve Freddy Guevara, Mariela Magallanes, Américo De Grazia, Freddy Superlano, Carlos Loano, Jorge Millán, Tomás Guanipa, Luis Stefaneli, Carlos Paparoni, Juan Pablo García, José Simón Calzadilla, Renzo Prieto, Rosario León, Ángel Betacourt, et d'autres leaders de l'opposition liés à des tentatives de coup d'État. En revanche, aucun des militaires ayant participé à des insurrections armées ou à la récente tentative d'invasion de mai 2020, ne font partie des amnistiés. Les condamnés pour corruption ne font pas non plus partie de cette liste de graciés. L'action du président vénézuélien doit être comprise, non comme une faiblesse de l'État, mais comme une tentative d'inviter l'opposition à reprendre le chemin constitutionnel et de la démocratie. Cet acte politique, fruit des négociations en cours, ne manquera pas d'écarter un peu plus Juan Guaido et son gang de la vie politique vénézuélienne. Par ailleurs, de nombreux (…) Lire la suite »
19 
Histoire du drapeau vénézuélien

Le drapeau de Bolivar

Romain MIGUS

L’Histoire du drapeau vénézuélien est à chercher dans les turpitudes de la guerre d’indépendance. Pour le journal L’Humanité, Romain Migus revient sur les changements et les enjeux autour de l’étendard national du pays de Chávez et Bolivar [LGS]

“Jeune femme, donnez-moi plusieurs mètres de tissu jaune, bleu et rouge, voulez-vous ?” s’exclame l’homme dans un français remarquable. – Je vous prépare ça de suite, lui répond la marchande". Nous sommes dans un commerce de la ville de Jacmel dans la toute nouvelle République indépendante d’Haïti. L’amateur de tissu est un général vénézuélien. Très introduit dans les cours royales européennes, amis des pères fondateurs des États-Unis, il s’est aussi distingué pendant la Révolution française. Aux côtés de Kellermann, de Dumouriez et du peuple français en armes, il s’est illustré à la victoire fondatrice de Valmy. “Pour qui, et où dois-je faire livrer le tissu, Monsieur ? lui lance la mercière haïtienne, comprenant en un coup d’œil que son interlocuteur n’est pas de l’île. – Je suis Francisco de Miranda, lance l’homme en se retournant vers la porte. Vous m’apporterez le tissu sur mon bateau, le Leander. Nous appareillons demain à l’aube, et ces couleurs doivent flotter en (…) Lire la suite »
Un antidote contre les Fakes News

Les grands succès de la lutte antidrogue au Venezuela

Nestor REVEROL

Je vais vous parler du travail qui a été fait dans la lutte frontale contre le trafic de drogue au Venezuela, de nos bonnes politiques et stratégies.

Nous allons revenir sur les attaques perpétrées par le président des États-Unis, Donald Trump, à propos du narcotrafic, lors de sa visite dans l’État de Floride et dans le cadre de son cirque électoral. Il fait du prosélytisme dans les casernes militaires, avec l’amiral Craig Faller du Commando Sud, et cherche toujours des moyens de poursuivre sa spirale de déstabilisation. C’est le cynisme sans limite de l’empire américain, le deux poids deux mesures, comme toujours. Cela pour créer les conditions de menace permanente de déstabilisation contre notre patrie, et continuer la guerre multiforme, la guerre non conventionnelle ou hybride, pour continuer à déstabiliser le Venezuela et poursuivre les fronts financier, médiatique et psychologique sans parler des incursions mercenaires en pleine pandémie mondiale.

Il n'y a aucune possibilité de transit de la drogue au Venezuela autre que celle provenant de la République de Colombie, mais l'empire américain, dans son double standard et son cynisme, entend accusé le Venezuela de trafic de drogue pour faire croire que notre pays est un État voyou, un narco-état, et ainsi encourager l'intervention militaire contre notre patrie. Ce n'est pas nouveau, c'est un format qui a été appliqué dans d'autres pays. Ils l'ont fait en Libye, en Irak et dans d'autres pays au fil des ans. Et cela vise à disqualifier le Venezuela, à le faire passer pour un narco-État, à accuser le président de la République et les hauts responsables du gouvernement de trafic de drogue, afin de favoriser une intervention militaire. Cela a également été appliqué au commandant suprême Hugo Chávez en 2007. Heureusement pour nous, nous avons démontré au monde que nos politiques antidrogue sont justes. Surtout depuis que le commandant suprême Hugo Chávez a pris la sage décision (…) Lire la suite »