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Thème : Venezuela

Victoire de Nicolas Maduro contre l’extrême droite et l’internationale médiatique.

Thierry DERONNE
Dès le début on a senti une forte affluence des électeurs/trices aux présidentielles du 28 juillet, qui opposent le programme socialiste du président sortant Nicolás Maduro au programme de privatisations « à la Milei » de l’extrême droitier Edmundo Gonzalez. A midi, deux « exit polls » de firmes privées donnent une avance d’au moins 10 points à Nicolás Maduro : la vénézuélienne Hinterlaces et l’états-unienne Lewis and Thompson (Miami). Une troisième firme privée (CMIDE 50.1), relayée par l’ex-président Rafael Correa, donne à peu près le même écart. Plus de mille observateurs internationaux sont présents : de l’espagnol Rodriguez Zapatero, l’envoyé spécial de Lula – Celso Amorim, Roland Lumumba, le fils de Nelson Mandela, l’ex-président hondurien Mel Zelaya, la Chine, l’Union Africaine, mais aussi et surtout des organismes électoraux professionnels (CEELA, Centre Carter, ONU, etc...) et de très nombreux journalistes, intellectuels comme Ignacio Ramonet, Atilio Boron ou Irene Leon, (…) Lire la suite »

Pourquoi l’extrême droite mondiale rêve de revanche au Venezuela

Vijay PRASHAD
Le 28 juillet, le peuple vénézuélien se rendra aux urnes pour participer à la sixième élection présidentielle depuis l’approbation par les électeurs de la nouvelle Constitution bolivarienne de 1999. Les deux élections précédentes (2013 et 2018) ont été remportées par Nicolás Maduro Moros, le président sortant. Celui-ci brigue un troisième mandat, qui débuterait en 2025 et durerait six ans. Le président actuel est à la tête d’une large alliance de partis de gauche et de partis démocratiques qui se sont unis pour défendre la révolution bolivarienne, en cours depuis près de 25 ans. Depuis la victoire électorale de Hugo Chávez en décembre 1999, le Venezuela a organisé 35 élections en 24 ans, dont un référendum sur la nouvelle Constitution. Le chavisme a perdu deux élections nationales. La transparence du système électoral vénézuélien, à double vérification, électronique et imprimée, a fait dire dès 2012 à Jimmy Carter qu’« en le comparant aux 92 processus électoraux que j’ai observés (…) Lire la suite »
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Comment les médias français préparent la violence de l’extrême droite au Venezuela.

Thierry DERONNE
Un matin, parce que c’est la seule qui ne passe pas de pub, on écoute une radio publique parler des présidentielles de juillet au Venezuela : « Nicolas Maduro apparaît treize fois sur le bulletin électoral » ; « Le Venezuela refuse les observateurs internationaux ». Avant de passer à l’antenne, le pigiste du service public a sans doute allumé son ordinateur pour « s’informer » via les agences et médias du monde entier : « Nicolas Maduro apparaît treize fois sur le bulletin électoral », « Le Venezuela refuse les observateurs internationaux ». « Nicolas Maduro apparait treize fois sur le bulletin électoral ». Logique, puisque 13 partis de gauche appuient sa candidature. Les 25 partis d’opposition – soit le double de ceux qui appuient Maduro – occupent la majorité du bulletin. On pourrait donc saluer le pluralisme d’élections où se présentent 38 organisations politiques qui vont de l’extrême gauche à l’extrême droite (1). Priver l’audience de ce contexte et répéter que « Maduro (…) Lire la suite »
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Venezuela : 5 millions de logements construits ... et pas un mot dans les médias français !

Telesur

Depuis 2011 la République Bolivarienne du Venezuela a entrepris de construire des logements avec le programme Gran Misión Vivienda Venezuela (en français : Grande Mission Logement Venezuela) sous l'impulsion du président Hugo Chávez. A chaque 100 000 logements construits une bornes est inaugurée et le 6 juin de 2024 ce fut au tour de la borne numéro 5 millions d'être inaugurée par le président Maduro. Ce programme de construction est un véritable exploit car il s'est déroulé au milieu d'une guerre économique féroce et de tentatives de déstabilisation (assassinats, coups d'état, vol des actif vénézuéliens, piraterie, etc) menée par l'impérialisme étasunien ... et du silence total des médias français. En résumé pendant que le Venezuela passe des bidonvilles aux HLM durant une guerre économique, la France elle passe des HLM aux bidonvilles durant une crise de spéculation immobilière (de 86 000 en l'an 2000 à 330 000 sans abris en 2024 dans un silence médiatique assourdissant.

Le président Maduro inaugure la borne des 5 millions de logements la Grande Mission vénézuélienne du logement dans l'État de Lara Le chef d'Etat a annoncé un nouvel objectif à l'horizon 2030, indiquant qu'ils se dirigent vers 3 millions de logements supplémentaires. Le président Nicolás Maduro a dirigé jeudi la cérémonie de remise du 5 millionième jalon de la Gran Misión Vivienda Venezuela (GMVV) dans la municipalité voisine de l'État de Lara. "Je savais que ce jour allait arriver. Ils nous ont fait la guerre, mais ils n'ont pas pu arrêter la Grande Mission de logement au Venezuela. Nous continuons, persévérants et persistants", a déclaré le président. La famille bénéficiaire est située dans l'urbanisme "Che Guevara", de la paroisse José Gregorio Bastidas. Le président NicolasMaduro a livré le logement numéro 5 millions dans l'état de Lara. Un pays sanctionné qui ne s'est jamais renversé. “Avant chaque sanction une solution”" a proclamé le président vénézuélien. (…) Lire la suite »

“Donnons de la force au processus démocratique participatif vénézuélien”

Romain MIGUS
Alors que les démocraties libérales en Occident tendent de plus en plus vers l’autoritarisme au fur et à mesure de leur perte d’influence dans le monde multipolaire, de nouvelles expériences nous viennent du Sud. Depuis des années, le Venezuela expérimente et construit une démocratie participative et protagonique. Sur tout le territoire national, des millions de citoyens se réunissent en assemblées populaires et décident de leur modèle de développement, de leurs priorités, redéfinissant les contours de la démocratie populaire où les participants ne délèguent plus leur souveraineté à des représentants mais agissent en tant que sujet collectif. L’approfondissement de ce modèle va vite, très vite. Pour ne rien perdre de l’interview qui suit, nous conseillons la lecture d’une précédente interview qui retrace la genèse et le fonctionnement des Communes et des Conseils communaux. Le 21 avril 2024, une consultation nationale avait lieu au Venezuela pour que les conseils communaux (…) Lire la suite »
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Venezuela : Les États-Unis volent l’avion d’EMTRASUR retenu en Argentine

Radio Havane Cuba
Après des mois de traque, un organe judiciaire étasunien a saisi un avion vénézuélien, acheté à l'Iran, selon des procédures sans précédent. Les États-Unis ont saisi un Boeing 747-300M cargo vénézuélien, retenu en Argentine depuis 2022, et l'ont acheminé vers un aéroport de Floride. L'avion appartenait à l'origine à la compagnie iranienne Mahan Air, que les États-Unis sanctionnent, comme le pays perse lui-même, dans le cadre de leur coercition internationale fondée sur des arguments unilatéraux. L'avion est resté immobilisé en Argentine en vertu d'ordres entachés d'irrégularités et aucun tribunal n'a été en mesure de prouver la commission de délits. La manœuvre de déplacement de l'avion, dénoncée par Caracas pour avoir dérogé aux routines habituelles lors du survol d'autres nations, a bénéficié de la collaboration des autorités argentines actuelles. Le Venezuela et l'Iran ont vivement réagi à la confiscation de l'avion appartenant à l'entreprise publique Emtrasur, filiale (…) Lire la suite »

Venezuela : l’accaparement d’un territoire par Exxon Mobil et le Pentagone.

María PAEZ VICTOR

Le-Venezuela-veut-envahir-le-Guyana ! ». L’internationale médiatique inverse (une fois de plus) les rôles pour occulter une énième stratégie états-unienne contre le Venezuela. Exxon Mobil et le Pentagone, après avoir acheté le gouvernement du Guyana, déploient un plan médiatico-militaire pour tenter de s’emparer de l’Esequibo – zone riche en pétrole, qui fait historiquement partie du Venezuela. Le Guyana affirme que ce territoire lui appartient, et a officiellement exprimé son intention d’y établir des « bases militaires états-uniennes ». « Nous devons protéger nos intérêts nationaux », a déclaré le vice-président du Guyana, Bharrat Jagdeo, « nous travaillons avec nos alliés pour mettre au point un plan pour toutes les éventualités et nous aurons la visite de deux équipes du ministère états-uniens de la défense la semaine prochaine, puis plusieurs visites en décembre et une représentation de haut niveau. » Les grands médias inversent les rôles, mais qu’attendre d’autre de leur part ? N’ont-ils pas relooké les violences d’extrême droite de ces dernières années en « manifestations-populaires-réprimées-par-Maduro » ? N’ont-ils pas occulté le blocus pétrolier et les sanctions de l’Occident pour imputer l’exode de population à « l’échec-du-socialisme-bolivarien » ? Ou sacré le putschiste d’extrême droite Juan Guaido « président du Venezuela » ?

Explications de María Páez Victor, sociologue et Docteure en philosophie d’origine vénézuélienne vivant au Canada. Les attaques des États-Unis et de leurs alliés contre le Venezuela comprennent 930 sanctions illégales qui excluent le pays des financements internationaux et l’empêchent d’acheter des médicaments, de la nourriture, de produire ou de vendre son pétrole. Il y a également eu un soutien direct et indirect à des tentatives de coup d’État, des violences de rue entraînant des meurtres et des blessures, des cyberattaques sur le réseau électrique, le sabotage du pétrole et des infrastructures, le financement de bandes criminelles, la corruption de fonctionnaires, des tentatives d’assassinat contre le président et son cabinet. Mais aussi la mise en place d’une fausse présidence, l’appropriation de la compagnie pétrolière CITGO et de milliards d’actifs vénézuéliens dans les banques, l’impossibilité pour le pays d’obtenir des vaccins Covid-19 en cas de pandémie, ainsi qu’une (…) Lire la suite »

Venezuela : sabotage du système d’électricité en vue du référendum sur l’Essequibo

Bolivar Infos
La Havane, 28 novembre, (RHC)- La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, a dénoncé lundi les plans de sabotage contre le système électrique national, en vue du référendum consultatif du 3 décembre pour la défense de l'Essequibo, territoire de quelque 160 mille kilomètres carrés, en litige avec le Guyana voisin. À l'issue d'une réunion avec les vice-présidents sectoriels, la vice-présidente a déclaré à Venezolana de Televisión que samedi, à Puerto Ordaz, dans l'État de Bolívar, au centre-sud du pays, les boulons ont été retirés d'une des tours de transmission, ce qui a provoqué sa chute. Elle a indiqué que grâce aux travailleurs de la Corporation nationale d'électricité, le service a été récupéré de manière péremptoire et a déclaré que cette semaine, la tour sera remise en service. "Nous nous occupons des services essentiels pour que de tels événements ne se produisent pas, pour que la population soit tranquille et que le 3 décembre, tout le monde puisse aller voter au (…) Lire la suite »

« Juanito la vermine, roi du Venezuela »

Maurice LEMOINE, Thierry DERONNE

L’action se déroule dans un pays imaginaire, la République bolivarienne du Venezuela. Il y a là du pétrole. Beaucoup de pétrole. Et un président qui dérange, Nicolás Moro. A l’initiative du locataire de la Maison-Blanche, le Grand Fuck You, un député vénézuélien d’opposition, Juanito, s’autoproclame « président ». Commence une bataille infernale. Washington multiplie les sanctions pour asphyxier le Venezuela ; à Caracas, Juanito et les siens peaufinent un coup d’État ; en Colombie, l’ex-béret vert étasunien Jordy Goureau et ses mercenaires préparent une invasion. Fiction, sûrement. Mais...

Thierry Deronne – Ce roman se déroule dans un pays prétendument imaginaire, la République bolivarienne du Venezuela ; cependant, si j’en crois la « quatrième de couverture », il raconterait la crise vénézuélienne, « la vraie », de façon très fouillée. Si tel est l’objectif, pourquoi une fiction ? Maurice Lemoine – Parce que, s’agissant du Venezuela, c’est devenu la règle ! Lorsque je lis ou écoute la grande majorité de mes confrères et consœurs journalistes, les commentateurs, éditorialistes et supposés spécialistes qui prétendent rendre compte de la situation vénézuélienne, j’ai avec effarement l’impression de lire ou d’entendre de la fiction. D’ailleurs, je ne suis pas le seul. Récemment, lors d’un Sommet des pays d’Amérique du Sud, le président brésilien « Lula » lui-même a parlé de « construction narrative » pour analyser le traitement médiatique auquel ce pays a été soumis. Du coup, et comme le judoka retournant contre celui-ci la force de son adversaire, j’ai décidé (…) Lire la suite »

Après 200 ans, l’intervention des Etats-Unis est "bien vivante"

Le correspondant socialiste
La doctrine Monroe aura 200 ans en décembre. En 1823, le président de l'époque, James Monroe, a permis aux États-Unis d'exercer leur influence sur le continent après la défaite généralisée du colonialisme espagnol en Amérique du Sud. La Doctrine disait explicitement que les puissances européennes n'avaient rien à faire sur le continent américain et que leur ingérence serait considérée comme une menace pour la sécurité américaine. Par implication, donc, le continent était la sphère d'influence des États-Unis. Ce concept a été étendu davantage avec une doctrine connue sous le nom de Destinée manifeste (Manifest Destiny). Le terme a été inventé par le journaliste John O'Sullivan pour justifier l'annexion du Texas qui a été volée au Mexique en 1845. Il a dit que c'était : "le droit de notre destinée manifeste de s'étendre et de posséder l'ensemble du continent que la Providence nous a donné pour le développement de la grande expérience de liberté et d'autonomie fédérée qui nous est (…) Lire la suite »