Juste pour donner un ordre de grandeur, les trois milliards que se sont partagés, rien que sur les revenus de leur capital, les 100 personnes les plus riches de France, représentent de quoi créer prés de 250 000 postes dans la fonction publique !
A l’encontre de certaines idées reçues ou discours remettant en cause la réduction du temps de travail, il est temps de faire le point sur cette épineuse question, question d’autant plus importante que là encore, un effort de réflexion devra être entamé pour penser les nouvelles formes et les nouvelles conditions du travail de demain.
Un graphique remplaçant parfois avantageusement un long discours, ce billet a pour objectif de donner des arguments visuels à partir de graphiques établis sur la base des statistiques de l’Insee, et donc de corroborer ou d’invalider certains propos ou idées reçues, au risque d’enfoncer quelques portes ouvertes. Cette analyse porte essentiellement sur les sociétés non financières pour la raison simple qu’elles totalisent presque 65 % des rémunérations versées et 86 % des dividendes distribués (1). Cliquer sur les images pour les agrandir.
A la fin d’un entretien réalisé à Washington et publié jeudi 4 octobre par Le Figaro, Mme Christine Lagardexemptéedimpots, à la question : « Le FMI tente de faire baisser les prix à l’échelle de la zone euro pour compenser le fait qu’il [l’euro] ne puisse dévaluer. Est-ce réalisable ? », la directrice du FMI a répondu :
« On l’espère, bien sûr [qu’il est réalisable de faire baisser les prix européens pour retrouver de la compétitivité]. Un des signes avant-coureurs du succès de cette approche est la reprise des exportations. En faisant baisser les prix des facteurs de production, en particulier le prix du facteur travail, on espère rendre le pays plus compétitif et plus intéressant pour les investisseurs étrangers. On le voit déjà un peu au Portugal, en Espagne, et on commence à le voir un peu en Grèce »
M Lagardexemptéedimpôts s’est trompée de siècle. Elle en est encore à l’époque féodale, au doux temps où le seigneur avait droit de vie et de mort sur ses manants.