Bien sûr il ne faut pas les embêter avec les analyses politiques que développent les vieilles barbes (il en reste encore quelques-unes).
Le seul petit problème que me pose le dernier livre de Claude Halmos est sa définition du mot « crise ». La psychanalyste définit le concept de « crise économique » par « une période de difficultés économiques accrues. » Si les mots ont un sens, « crise » (d’un mot grec signifiant décision, phase aigüe d’une maladie) renvoie à un phénomène brutal, violent, soudain. On parlera de crise cardiaque, ou de crise de foie. Par extension, on utilisera le terme crise pour qualifier une période soudaine de tensions, de conflits ou de déséquilibres : la crise des Balkans.
Le mode de production est industriel quant à la technique. Il mobilise des armées, qui a ses divisions, ses régiments, ses bataillons, ses escouades, dont il épouse les principes de mobilisation de masse, de commandement, d'ordre, et de discipline.
Dans son choc de simplification, le gouvernement s’est laissé dicter une réforme de la médecine du travail par le Cisme, lobby patronal des services de santé au travail. l’Humanité publie l’intégralité du document qui a servi à la dictée.
Un vieux souvenir, une anecdote. Des camarades ouvriers discutaient. L'un d'entre eux dit, plutôt fier, qu'il travaillait chez Vallourec, - les tubes, qui devait devenir bien plus tard une entreprise du CAC 40 . Un autre dresse alors l'oreille et demande : - À la production ? L'autre répond, pavoisant un peu moins : - Non, je suis à l'entretien. Nette déception de l'interlocuteur. Le pourquoi de ces attitudes ?
Arrêtons de dire du mal de l’Allemagne, demande Renzi, « dans le domaine du travail, elle est notre modèle ». Mais si vous vous préparez à déboucher le champagne, savourant d’avance un bond salarial vers les niveaux allemands tant vantés, gardez la bouteille pour une meilleure occasion : ce « modèle » a un cœur de ténèbres, fait de précarité et d’exploitation légalisée...
Entre 2010 et 2013, 5913 ressortissants d’un état membre de l’Union européenne ont reçu un ordre de quitter le territoire du Royaume. Rien qu’en 2013, l’Office belge des étrangers a mis fin au séjour de 2712 Européens. Un chiffre à la hausse par rapport à l’année qui précède et qui laisse présager une même tendance pour 2014.