RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Travail

Santé au travail : Interpellation du Ministre du travail

DIVERS
Les initiateurs de la pétition des 1100 acteurs de santé au travail et des inspecteurs et contrôleurs du travail qui ont rassemblé 20 000 signatures sur l'appel www.non-mort-medecine-travail.net à Monsieur Eric WOERTH Ministre du Travail de la solidarité et de la fonction publique 127 rue de Grenelle 75007 PARIS Bourg en Bresse, le 17 JUIN 2010 Monsieur le Ministre, Vous êtes en charge du ministère du travail depuis quelques mois et vous n'êtes pas sans savoir qu'un projet de réforme de la santé au travail est en cours. La santé au travail des salariés a été confiée aux médecins du travail par la loi de 1946. Le coeur du métier de la médecine du travail, construit autour de cette loi et de la déontologie , consiste en l'accompagnement des personnes en souffrance et la mission de veille et d'alerte concernant les atteintes à la santé dues au travail. Une réforme a déjà eu lieu en 2004 sous prétexte de pénurie médicale. Cette dernière, parfaitement réversible, a en (…) Lire la suite »

Demain, je n’irais pas travailler…

Michel MENGNEAU
A quatorze ans on m'avait orienté, toi t'es plus doué en math qu'en français, alors sans hésitation on m'avait mis en technique, pourquoi pas m'étais-je dit ? Du moins je ne sais même pas si je m'étais réellement posé la question ! La mise en condition ayant déjà fait son effet il me paraissait évident que c'était dans cette direction que s'ouvrait pour moi un avenir professionnel. J'eus été un peu plus intéressé pas les langues, il est probable que l'on m'aurait conseillé fortement l'enseignement ou une carrière dans cet environnement. Connaissait-on réellement mes aptitudes profondes, ça moins que sûr, peu importe, l'obsession était : tu auras un métier, mon fils ! Pris dans les mailles du filet j'étais -pour ne pas être celui qui aurait fait de sa vie un fil ininterrompu de recherches de sensations nouvelles en faisant fi du slogan conscient ou inconscient : « Travail, famille, patrie »- celui qui ne diverge pas et qui établit son plan de carrière comme l'impondérable d'une (…) Lire la suite »

l’UNEPS dénonce la spoliation du Portage Salarial

Josette Londé
Paris, le 8 mars 2010 - Très prisé ces dernières années, grâce notamment à sa reconnaissance par la Loi de Modernisation du Marché du Travail du 25 juin 2008 (Article L 1251-64 du Code du Travail), le portage salarial est un statut qui permet à toute personne qui souhaite exercer une activité professionnelle indépendante d'être déchargée de la gestion administrative et comptable de son activité et de bénéficier, pour sa couverture sociale, du régime du salariat. L"UNEPS conteste la représentativité du PRISME (Fédération Patronale de l'Intérim) pour la signature de l'accord du Portage Salarial Le législateur a voulu donner un cadre juridique aux pratiques existantes du Portage Salarial, conscient qu'il répondait à un besoin économique et social. Hélas, les organisations professionnelles du portage salarial, les seules ayant la véritable connaissance de la pratique et des besoins réels et non idéologiques des portés, ont été exclues de la négociation effective et de la (…) Lire la suite »

Pierre Lemaitre. Cadres noirs.

Bernard GENSANE
Contrairement à Zola qui s'imposait des efforts cognitifs démentiels dans la préparation de ses romans, Pierre Lemaitre n'est pas un adepte compulsif de la consultation d'internet. Si ses oeuvres nous donnent un rendu de la société aussi saisissant c'est que, chez lui, le vraisemblable est plus puissant que le vrai. Comme aurait dit Flaubert, il ne s'écrit pas, pas plus qu'il n'écrit la société. Mais si on ne voit pas, à proprement parler, la société, on la sent partout. A l'heure ou de nombreux sondages nous montrent les Français épuisés par le travail et désespérés par le chômage, ce roman noir de Pierre Lemaitre tombe à pic. Nous sommes dans un monde où des manutentionnaires gagnent 585 euros brut par mois et où les cadres, s'ils veulent croire en leur utilité, en leur mission, s'identifient à leur patron « avec une force de conviction dont les patrons ne rêveraient même pas. » Quinquagénaire, donc bon à jeter, le personnage principal a dû accepter un petit boulot quand il (…) Lire la suite »

Grève des photographes pigistes de "20 minutes"

SNJ-CGT
Communiqué du SNJ-CGT de 20 Minutes APPEL AUX SALARIES DE 20 MINUTES A SOUTENIR LES REPORTER-PHOTOGRAPHES REMUNERES A LA PIGE Pourquoi les reporter-photographes pigistes de 20 Minutes sont en grève ? Depuis des mois nous tentons de faire reconnaître nos droits légaux. Quoiqu'en pensent certains, il n'existe pas de « statut » du pigiste, ni « traditionnel », ni autre. Il n'existe que des salariés. A revenus variables ou pas, avec un contrat signé ou à rétablir. Durant ces mois, malgré nos tentatives de discussion, la direction a toujours refusé ou négligé de prendre en compte les anciennetés maison et professionnelle, les droits d'auteur en cas de seconde réutilisation des photos (Code de la propriété intellectuelle et morale), une prime de sac pour utilisation de notre propre matériel, le remboursement des frais de reportage, les visites obligatoires à la médecine du travail, la publicité et participation aux élections des représentants du personnel etc. De notre côté (…) Lire la suite »

Sauvons les riches, taxons les accidentés ?

DIVERS
Dans quel aveuglement, étions-nous. Et dans quelle erreur ! Naïvement nous pensions que les accidentés du travail étaient des victimes. Les victimes d'une guerre économique innommée, qui prend l'intérieur des entreprises, pour théâtre des opérations. Des victimes de masse d'ailleurs : 720 150 accidents avec arrêt par an, 46 436 accidents avec incapacité permanente, 37 millions de journées d'indemnisation, 700 morts, 4500 mutilés. Des victimes mal indemnisées, qui perçoivent 80 % puis 60% seulement d'un salaire journalier assez faible, lié aux métiers d'exécution d'où proviennent la plupart des accidents du travail. Nous pensions les accidentés frappés par les franchises médicales, les déremboursements de soins. Nous savions irréparables, souvent, les conséquences sur leurs carrières. Nous avions tort. Les accidentés du travail sont des privilégiés. Les députés UMP le rappellent justement qui, par voie législative, proposent d'imposer leurs indemnités jusqu'alors épargnées. Cela (…) Lire la suite »

Quel sens a « Acceptez d’abord les licenciements, après on discutera » ?

Enrique DUSSEL
On peut lire cette phrase entre guillemets à la Une de La Jornada du 17 octobre 2009. Tout d'abord nous pouvons réfléchir sur le fait que l'on puisse dire cela sans avoir réellement conscience de la portée de ces mots. En effet on n'hésite pas à affirmer : « acceptez d'abord les licenciements ». Ainsi il est clairement dit que les membres du Syndicat Mexicain des Electriciens doivent accepter, avant toute chose, de ne plus être les salariés de la compagnie LFC déjà inexistante, et pour eux, avant toute négociation, de renoncer à ce que dit le droit en vigueur dans le cas d'une rupture d'une relation de travail. Il est clair que certains peuvent comprendre ces mots d'une autre manière : « Acceptez de vous suicider » car imposer ce préalable revient à faire perdre la vie à une personne en le poussant au suicide. Ce que l'on peut remarquer aussi, c'est que l'expression utilisée, dans les faits, signifie deux choses en même temps, parce qu'un salarié d'une entreprise que l'on entend (…) Lire la suite »

Travailleurs sans Papiers et Intérim : ressources (in)humaines

JP BUSSI
(... ou Quand le Bâtiment va.. Tout va ! Même et surtout (les profits de) l'intérim) Des travailleurs sans papiers par milliers, cela signifie tout simplement pour le Medef et surtout pour le PRISME (patronat de l'intérim) d'énormes profits ! Tout cela était nié et caché, on nous répétait, à l'envi, à nous autres « irresponsables syndicalistes », que ce n'était que quelques cas isolés au niveau national, les trois soeurs, Addecco, Randstad, Manpower, majors du travail temporaire nous servaient et ce depuis toujours ce langage mensonger ! Aujourd'hui on constate simplement ce que la CGT affirmait depuis très longtemps : qu'il s'agit d'un problème d'une ampleur encore sous-évaluée, ce n'est que la face immergée de l'iceberg et il s'agit déjà de plusieurs milliers de travailleurs. Le plus gros pourvoyeur de cette main-d'oeuvre très docile (et pour cause..) est bien-sûr le B.T.P, ces sociétés utilisatrices, véritables pressureurs avec en plus des conditions de sécurité de (…) Lire la suite »

Appel européen pour la restauration et le renforcement du droit du travail et des droits syndicaux au sein de l’Union européenne

DIVERS
Alors que depuis plus de trente ans maintenant l'imposition de la flexibilité dans l'organisation du travail a conduit à une forte dégradation du statut des travailleurs de la fonction publique et du statut des travailleurs salariés du secteur privé, ainsi que de leurs conditions de rémunération, une offensive encore plus profonde contre le droit du travail s'est mise récemment en place et s'amplifie d'année en année depuis que la Commission européenne en 2005 a décrété qu'il était nécessaire de « moderniser le droit du travail ». Depuis lors, tant à travers des mesures nationales (comme les diverses réformes en France qui ont déstabilisé le code du travail en profondeur) que par le biais d'interventions de l'Union européenne, les droits les plus centraux constituant le coeur même du droit du travail et du droit syndical ont subi des attaques puissantes, indignes de systèmes politiques qui se réfèrent à la démocratie. La grande majorité de la classe politique composant l'Union (…) Lire la suite »

Mortel travail

Yann FIEVET
L'un des signes majeurs de la décrépitude du politique entamée voilà trois bonnes décennies est la grande capacité des élites gouvernantes et intellectuelles à prendre le citoyen pour un crétin. L'exemple du travail et de ses avatars morbides actuels va nous offrir l'occasion de dépeindre une réalité peu flatteuse pour la « clique néolibérale » si prompte à culpabiliser les gens de peu et les cadres rétifs, tous accusés de faire prendre du retard à « l'entreprise France ». Les « suicidés du travail » n'ont pourtant rien pour nous étonner. La croissance très sensible de leur nombre encore moins. Avoir le culot monstrueux de parler à cet égard d'une mode comme l'a fait M. Lombard, patron impitoyable de France Télécom, révèle de façon magistrale une époque déboussolée et une économie criminogène construite patiemment depuis la fin des années 1970. La fausse naïveté n'est donc pas de mise en la dramatique circonstance ; elle est une insulte à la mémoire des victimes du travail, à la (…) Lire la suite »