L’une des demandes les plus pressantes qu’a adressée la troïka à la Grèce portait sur la réforme du système des retraites.
J'ai reçu des nouvelles de mon vieil ami Raoul, instituteur ainsi que sa compagne Éliane, aujourd'hui tous les deux à la retraite. Il m'informe de ce qui leur tombe sur le paletot ; eux qui ont cotisé en toute confiance au régime de retraite complémentaire UMR pendant toute leur carrière.
Une publicité très choquante passe régulièrement sur nos antennes télévisées. Tout à fait dans l’air du temps d’un Solférinisme, non pas triomphant, mais médiocre et réactionnaire.
À lire les quelques articles qui paraissent sur ce sujet, la France serait peu inégalitaire au vu de la plupart des autres pays riches. D’après les rédacteurs de ces articles, « son système de redistribution maintient la plus grande masse des individus dans une fenêtre relativement réduite de niveaux de vie, allant de 875 à 3 125 euros par mois pour 80 % des personnes ».
Après une année de simagrées l’État provincial devrait transférer aux municipalités le pouvoir de décréter la cession du fardeau des déficits des caisses de retraite flouées sur le dos des salariés municipaux.
Le risque d’affaires repose entièrement sur les épaules des contribuables et sur le dos des travailleurs de la ville de Québec selon la formule bien connue dans les PPP :
" Les déficits sont pour l’administration publique – les bénéfices sont pour les capitalistes".
La semaine dernière le journal Libération sur son site en ligne publiait le court article suivant : "Besancenot rêve des retraites allemandes. L’ancien porte-parole du NPA vante un modèle allemand... dont il réécrit largement les règles."
J’ai visionné la vidéo liée à l’article, puis, sceptique, je suis allé faire mes recherches ...
Et voilà le résultat des reniflages de Chien Gué...
La dernière trouvaille de Bercy pour réduire le déficit de la Sécu a fait autant de bruit dans le landernau social qu’une alarme hurlant chez un bijoutier de la place Vendôme.
Alerte ! les bas de laine constitués au fil des ans par quelques régimes ou caisses autonomes seraient raflés par le gouvernement !
L’Assemblée nationale a voté jeudi soir la création d’un compte personnel de prévention de la pénibilité, dans le cadre de la réforme des retraites, soit les articles 5, 6 et 7. Pour les députés Front de gauche, "le compte n’y est pas". L’Humanité poursuit le décryptage du texte.
Rassemblement devant l’Assemblée nationale, ce lundi 7 octobre 2013, le défi réussi des unions de lutte de la CGT !