RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Retraites/Vieillesse

Les travailleurs belges confirment que la retraite par points c’est la baisse des pensions et que c’est un ordre de l’Union Européenne !

Initiative Communiste

Avec humour les militants belges du PTB alertent les travailleurs français ” Amis français, n’hésitez pas à regarder en Belgique : il y a deux ans, gouvernement et patronat ont tenté d’imposer une « pension » à points. Les travailleurs ont réussi à les faire reculer. Retour sur une victoire – et non pas une histoire – belge. “

Une alerte qui souligne qu’il est possible défendre les pensions de retraites des travailleurs et d’empêcher le passage à un système de retraite par points baissant massivement les pensions et préparant leur privatisation. Car en 2017 la mobilisation populaire des travailleurs belges a eu raison de l’offensive de Bruxelles. – A lire : Réformer les retraites pour baisser les pensions, ce sont les ordres de l’Union Européenne ! A l’époque le leader du PTB Raoul Hedebouw explique : ” « On vous donnera des points et plus des euros. Ces points seront calculés à la fin de votre carrière. Mais ils seront variables en fonction du budget de l’État, du coût de la vie et de l’espérance de vie. Donc, si l’espérance de vie augmente, notre pension va diminuer. S’il y a de nouveau une crise comme en 2008, c’est à nouveau les pensionnés qui vont payer, automatiquement. C’est une pension tombola. »1 et les camarades belges de préciser avec une honnêteté que l’on serait en droit d’attendre non (…) Lire la suite »
29 

La cristallisation sur la question de l’âge pivot participe d’une manœuvre de détournement de notre objectif : le retrait de la contre-réforme !

Gilbert RODRIGUEZ

texte enrichi complété

Nous disons bien cristallisation de la question qui devient dans les appareils médiatiques la question centrale à partir de laquelle disent-ils il pourrait y avoir une issue à la crise. Par exemple, France Culture " L'un des points de blocage et, peut-être, l'une des clefs de résolution du conflit qui se déroule actuellement sur la réforme des retraites est sans aucun doute la question de l'âge pivot fixé la semaine dernière à 64 ans par Edouard Philippe. " Rappelons quelques aspects récents mais qui dans la précipitation des événements et dans le déluge des informations, des débats sur les plateaux peuvent être oubliés ou relégués au second rang : Cette question ne figure pas dans le programme de Macron et même à l'inverse il s'engage à ne pas y toucher Or l'introduction de l'âge pivot à 64 ans est une manière détournée précisément de toucher à l'âge de départ en introduisant un mécanisme de bonus et surtout de malus : pour partir avec le taux plein il faut être en (…) Lire la suite »

Retournement de situation !

Jose ESPINOSA
Le discours d'Edouard Philippe devant le Conseil Économique Social et Environnemental a un impact considérable sur le mouvement. Loin d'atténuer l'action, il vient de la renforcer en obligeant la CFDT, la CFTC et l'UNSA, qui restaient à l'écart croyant qu'ils seraient entendus, à rejoindre les manifestations du 17 décembre. Je l'ai répété souvent, c'est la politique de Macron qui créera la convergence des luttes. C'est sa politique qui mettra des millions de gens dans les rues. Demain, plus tard, je ne sais. Ma certitude, des millions dans les manifestations pour mettre fin à cette politique inhumaine, inégalitaire, injuste. Qu'annonce le premier ministre ? La fin du régime par répartition basé sur les cotisations sociales salariales et patronales. Seuls les patrons vont gagner les cotisations qu'ils ne paieront plus et que les salariés devront se payer par les assurances capitalisées. Les inégalités vont exploser car qui pourra se payer les assurances ? Ceux qui en auront les (…) Lire la suite »

2015 : AGIRC-ARCCO quand Laurent BERGER n’avait pas de ligne rouge !

FSC
Le patronat et trois syndicats sont parvenus à un accord le 16 octobre 2015 pour sauvegarder les régimes complémentaires. Salariés et retraités en première ligne. Et que contenait cet accord ? Extraits du site NOTRE TEMPS ... Qu'est-ce donc qui explique le "revirement" de Laurent BERGER ? Qu'est-ce qui explique que ce qu'il a accepté en 2015 il le refuse avec force publicité en 2019 ? La réponse évidente c'est la puissance du mouvement social. En 2015 les choses ont pu se faire en catimini et Laurent BERGER en bon gestionnaire du système, sous la dictée du MEDEF a pu valider pour les régimes complémentaires concernant des millions d’assujettis, l'allongement de l'âge pour percevoir sa pension à taux plein, sans quoi eh bien c'était, c'est la décote, le malus. Aujourd'hui c'est beaucoup plus compliqué de justifier une telle attitude parce qu'il y a un puissant mouvement populaire articulé autour des syndicats qui luttent, mouvement qui a mi les projecteurs sur les (…) Lire la suite »

Retraite : cadeaux aux riches et déficit organisé

Jean-Luc MELENCHON

Pendant qu’il débite des mensonges contre les régimes spéciaux des petites payes, Macron créé un nouveau régime de retraites pour les grosses payes. Mais ce n’est pas sûr que ça leur profite non plus. Car il sera financé par l’ensemble des contribuables. Une autre conséquence de ce dispositif c’est le manque à gagner que cette faveur va entrainer pour les caisses de retraites. Et cela au moment même où il est question de lutter contre un éventuel déficit de celle-ci. Au total, c’est un somptueux cadeau supplémentaire fait au patronat : une somme supérieure à l’abolition de l’impôt sur la fortune. Et un beau trou dans la caisse de 7 milliards par an au total.

Premier volet : le nouveau régime spécial grosse paye. En effet dans la loi PACTE votée il y a quelques semaines, il y a du neuf. Ceux qui cotiseront pour une retraite dans une assurance privée pourront déduire de leurs impôts le montant de leurs cotisations. Génial non ? Ce qu’ils ne paieront pas devra bien être payé par quelqu’un. C’est prévu : tous les autres contribuables passeront à la caisse. Ou bien sinon ce sera des services publics en moins. Ce nouveau régime spécial payé par les contribuables sera en fait quasi obligatoire si les cadres veulent maintenir leur niveau de revenu à la retraite. Ils paient dès maintenant, cela va de soi. Donc pour avoir de l’argent demain ils auront moins de pouvoir d’achat aujourd’hui. Une mesure qui va aggraver le ralentissement de l’activité économique. Pour compenser cette mauvaise affaire d’aujourd’hui, Macron fait un deuxième cadeau qui sera donné après-demain quand les heureux cotisants arriveront à l’âge de payer leur pension. En effet (…) Lire la suite »
29 

Après le discours du Premier ministre : Union, action, jusqu’au retrait total !

Georges GASTAUD

APRES LE DISCOURS DU PREMIER MINISTRE – Déclaration de G. Gastaud, F. Kassem (secrétaires nationaux du PRCF), J. Hernandez (secrétaire de la commission luttes) et Gilliatt de Staërck (Jeunes pour la Renaissance communiste) pour le PRCF – 11 décembre 2019

Sans parler du peu crédible Laurent Berger, le « syndicaliste » favori du MEDEF qui dirige à la fois la confédération CFDT et la non moins jaunâtre Confédération Européenne des Syndicats (C.E.S.), les responsables syndicaux de lutte et autres syndicalistes de terrain engagés dans la grève inter-pro reconductible auront tôt fait d’analyser point par point les « concessions », pour beaucoup purement illusoires, qu’a tactiquement annoncées Edouard Philippe dans son discours du 11 décembre dans le but de diviser et de briser la grève avec l’aide du syndicalisme jaune, dit « réformiste ». S’agissant de notre organisation politique franchement communiste et 100% anti-Maastricht, elle appelle d’ores et déjà tous ceux qui liront ces lignes à poursuivre, amplifier et durcir ce mouvement, le plus important et massif depuis décembre 1995. Notons d’abord que, comme nombre de confédérations syndicales, y compris hélas parmi celles appelant au mouvement, le Premier ministre ment par omission (…) Lire la suite »
15 

Les mensonges de la réforme des retraites

Philippe ARNAUD
Desseins cachés. 1. La droite, les riches et le patronat n’ont jamais admis le principe des retraites universelles, gérées publiquement selon un principe égalitaire. Et ce qui est révélateur, dans leur vocabulaire, c’est qu’elles nomment « charges » ce que les progressistes et la gauche nomment cotisations, lesquelles couvrent les soins de santé, la retraite ou les périodes de chômage. Pour eux, ces sommes représentent une diminution intolérable de leurs profits, diminution à laquelle il faut remédier, en supprimant ces « charges ». 2. La droite, les riches et le patronat se rendent néanmoins compte que l’énorme majorité des gens aspirent à la retraite et sont prêts à cotiser pour cela. Mais, dès lors qu’ils sont bien obligés d’admettre le principe de la retraite, ce qui leur est de nouveau intolérable est que l’argent des cotisations aille directement aux retraités et échappe à leur rapacité. Or, les sommes en jeu sont considérables (310 milliards par an) et les fonds de (…) Lire la suite »
14 

Algérie – le Hirak des retraités

Djamel LABIDI

Parmi les multiples hiraks qu'il y a dans le Hirak (1) générique, il y a celui des retraités.

Ils sont une part de plus en plus importante des manifestants, notamment le mardi, où ils sont particulièrement visibles dans la marche dite des étudiants. Les retraités sont plus de 3 millions en Algérie. A part une minorité de hauts fonctionnaires, la situation de la grande majorité des retraités est particulièrement précaire avec des pensions qui souvent ne dépassent pas les 15 000-20 000 DA et qui ont été avalées, au fil des années, par l'inflation. Ils ont vécu un douloureux déclassement social. Ils sont partout dans les villes mais aussi les villages. On peut les voir assis sur les bancs publics, sur des marches d'escaliers ou sur un simple rebord de mur, couvert d'un papier journal ou d'un carton. Ils lisent le même journal interminablement. Ils font des parties de dominos sans fin dans les cafés où ils commentent avec des éclats de voix la situation politique. " Le bon vieux temps " Hier ils avaient une place reconnue, dans une société où l'Économie d'État avait fait à (…) Lire la suite »

Vote bloqué : le gouvernement abandonne les agriculteurs retraités

RÉPUBLIQUE SOCIALE

Le gouvernement vient de s’opposer à un projet de loi, porté par le député communiste André Chassaigne, visant à revaloriser les pensions de retraites des agriculteurs de 75% à 85% du SMIC. En utilisant la procédure du vote bloqué, ce nouveau coup de force antidémocratique ne laisse rien présager de bon, à l’heure où un profond débat sur la réforme institutionnelle s’instaure.

Des paroles, mais pas d’actes Alors en déplacement au salon de l’agriculture, Emmanuel Macron avait pourtant tenu un discours de solidarité envers les agriculteurs. « Je sais l’importance qu’a notre agriculture, je sais les attentes, les angoisses et la souffrance sur le terrain. » Mais une fois de plus, les promesses et les paroles ne suivent pas en actes. Sinon, pourquoi s’être obstiné à bloquer cette loi, de bon sens, et acceptée par tous les bancs de l’Assemblée ? Car la situation des agriculteurs reste l’une des plus préoccupantes et dramatiques de notre pays. 30% d’entre eux gagnent, en effet, moins de 350 euros par mois (1), tandis que la part des suicides dans cette profession est supérieure de 20 à 30% au reste de la population, et que le nombre de suicides a été multiplié par trois en 2016, soit un suicide par jour (2). Le vote bloqué est prévu dans la Constitution par l’article 44-3. Il stipule que « Si le Gouvernement le demande, l’assemblée saisie se prononce (…) Lire la suite »

L’OCDE, les journaleux et la mort - à bas le système de retraite à la française !

Benoît BOUSSEMART

Vous n'avez pas pu échapper à une série d'articles : France 2 - Retraites : la France épinglée par l'OCDE ; les Echos : la France est le pays où l'on passe le plus de temps à la retraite ; le Monde.fr : Réforme des retraites : la France peut mieux faire, selon l'OCDE.

Salauds de français : vous vivez plus vieux et vous prenez votre retraite plus tôt. Attention, l'OCDE, le parti socialiste et le MEDEF veillent : l'OCDE salue les réformes, mais la France doit encore aller plus loin. Dans une note publiée ce mardi 2 décembre 2015, l'OCDE indique que "les dernières réformes des retraites ont permis d'améliorer la situation financière du système français ... (mais) elles ne suffiront pas et met en garde les pouvoirs publics (français) : les perspectives de long terme sont basées sur des prévisions optimistes ... ". En France, il faut désormais avoir plus de 61,2 as (âge qui passera à 62 ans en 2017) et avoir cotisé pendant 41,5 ans (43 ans à l'horizon 2035), ou avoir atteint l'âge de 64 ans (67 ans en 2022) pour toucher une retraite à taux plein. Pourtant, le Conseil d'Orientation des Retraites (le fameux COR) s'est montré particulièrement pessimiste dans ses dernières prévisions. Selon son scénario le plus optimiste, c'est à dire avec un taux de (…) Lire la suite »