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Thème : Retraites/Vieillesse

Conférence sociale, piège à …

Front syndical de classe

À propos de la "conférence sociale" qui s’ouvre le 20 juin et d’un appel de la CGT Renault Cléon à construire un puissant mouvement de résistance contre la énième réforme des retraites.

Jusqu'à la victoire cette fois par la convergence des luttes et le blocage économique du pays. Texte de Renault Cléon à cette adresse. La conférence sociale du 20 et 21 juin annoncée à grands cris serait censée être un espace de négociation entre le MEDEF et les syndicats. A son ordre du jour : l’emploi et les retraites. Décodons la mise en scène à partir de l’expérience de la première conférence qui a aboutit à la signature de l’accord sur la flexibilité du travail par la CFDT, la CGC et la CFTC le 11 janvier et à la loi votée par le parlement le 14 mai dernier : Première phase, Rapport préalable annoncé à grand son de trompette par des autorités soit-disant indépendantes (en fait des tenants de la pensée unique et des "indispensables et incontournables sacrifices à faire"). Commission Gandois pour le rapport sur la flexibilité du travail et rapport Moreau pour le rapport sur les retraites. Pour repère, signalons que, dans une brillante carrière technocratique, (…) Lire la suite »

Petite histoire des retraites du Moyen-Age à nos jours

Robert GIL

Le repos des anciens après une longue période de travail a longtemps reposé sur la solidarité intergénérationnelle. Au moyen âge cela existait sous forme de corporation et d’une société d’entraide mutuelle. Sous l’Ancien Régime 0,1 % de la population recevaient une rente de la part du roi, prélevée sur le trésor royal. Fondée par Colbert, les marins, sous Louis XIV, furent les premiers à obtenir une compensation en période d’inactivité par une retraite par répartition, unique au monde ; quant au privé, les sociétés de secours mutuels furent créées en 1804 pour les ouvriers.

La première caisse de retraite française des fonctionnaires de l'État voit le jour en 1789 grâce à l'influence de la révolution. A partir de 1853 l'ensemble des fonctionnaires (civils et militaires) bénéficie d'une retraite et Napoléon III généralise le régime de pension par répartition, il fixe le départ en retraite à 60 ans et 55 pour les travaux pénibles. En 1905 la loi sur l'assistance au vieillard infirme et incurable est instaurée ainsi que la gratuité de l'hospitalisation. Une première tentative de droit à la retraite pour les salariés, ouvriers et paysans est tentée en 1910, malheureusement le grand nombre de travailleurs exclus de tout droit est très important, et le non versement de cotisations n'est assorti d'aucune sanction. La 1ère guerre mondiale pousse en faveur du progrès social, mais le droit à la retraite touche très peu de personne, dû au grand nombre de décès avant cet âge en cette période. La 2ème tentative de droit à la retraite est lancée en 1928, avec la (…) Lire la suite »

Retraite des fonctionnaires, de 6 mois à 10 ans...

J.B TRISTAN
La commission « Moreau » sur l’avenir des retraites a évoqué l’hypothèse d’un calcul des pensions des fonctionnaires sur les 10 dernières années. Depuis 2003, les gouvernements de droite ont envisagé de ne plus calculer la retraite des fonctionnaires sur les 6 derniers mois de carrière, afin de baisser de façon importante les pensions du public. Pourtant les pensions des fonctionnaires sont comparables avec celles de l’ensemble des retraités, pour la catégorie C par exemple elle est en moyenne de 1011,66 euros, pour la B de 1404,66 et pour la A de 1947,33. La seule supériorité de la Fonction publique, c’est de connaître une quasi égalité salariale entre femmes et hommes. Les principales différences viennent du fait que, dans l’Etat, plus de la moitié des nouveaux retraités sont cadres, les enseignants étant nombreux, et les salaires hommes/femmes identiques. C’est cela qui pour l’essentiel explique que les retraites du public sont pour leur montant moyen supérieures à la moyenne (…) Lire la suite »

L’ « UMPS » ou la poussière sous le tapis

Denis THOMAS

Au pouvoir : le PS, son échec et ses reniements. A l’opposition : l’UMP, ses divisions et son étonnante incapacité à profiter des erreurs de l’adversaire. Au milieu : des Français déboussolés, appauvris et de plus en plus distants vis-à-vis de la politique. D’où un jeu à la mode : tout faire, à droite comme à gauche, pour masquer les errements et les fautes. Glisser « la poussière sous le tapis », cacher l’incurie. Mais jusqu’où et combien de temps ?

La problématique est tristement connue et désespérément tenace. Relancer l'emploi, le pouvoir d'achat tout en équilibrant les comptes nationaux et assurer une « certaine » pérennité de la Sécu et des retraites. Autant dire que cocher toutes les cases relève de l'imaginaire et croire le contraire de la cour de récréation. Reste que le jeu de dupe auquel se livre tout animal politique est de cultiver les espoirs de ses mandants sur l'air de « demain on rase gratis » en colmatant tant bien que mal les brèches béantes du présent. Et du passé. Parfois, l'affaire se complique. Ainsi François Hollande, l'homme qui taxe plus vite que son ombre, vient avec son tout récent arbitrage sur les allocations familiales, de taper on ne peut plus franchement sur le « social » et sur les classes moyennes. Ou, du moins, sur ce qu'il en reste. Il y a, en effet, peu de chances que l'arbitrage retenu - quotient familial abaissé de 2.000 à 1.500 euros, prestations d'accueil du jeune enfant coupée en (…) Lire la suite »

Pourquoi les régimes de retraite sont-ils en faillite ?

Robert BIBEAU

Les ouvriers et les employés, du moins ceux qui ont la possibilité de travailler malgré le chômage qui assaille l’économie, font face à un problème gravissime – leurs régimes de retraite sont menacés d’insolvabilité. C’est le cas aux États-Unis, au Canada et au Québec.

La crise générale du système capitaliste Les régimes de retraite – qu’on ne retrouve habituellement que dans les pays développés d’Occident – sont des concessions que les capitalistes monopolistes ont accordées aux ouvriers et aux employés afin de les apaiser après les grands soulèvements des années 1968-1972. Ce sont des chaînes dorées pendues au cou des salariés afin de les maintenir en servage dans les usines et pour leur faire oublier leurs conditions de métayers exploités de qui on soutire la plus-value et les profits. L’immense exploitation, par les monopoles impérialistes transnationaux, de tous les peuples néo-colonisés d’Afrique et d’Asie a permis aux riches d’accorder cette concession aux ouvriers des pays avancés. Mais depuis des années la conjoncture s’est dégradée. Depuis le début du millénaire les affaires des milliardaires tournent à l’envers. La crise économique de 2008 a marqué la fin d’un cycle et l’ouverture d’un nouveau cycle dans le développement (…) Lire la suite »

Après les retraites, haro sur les retraités !

Bernard GENSANE

La droite s’est occupée des retraites, inspirée par des travaux de « spécialistes » (le COR dont la plupart des prévisions n’ont pas été avérées) impulsés par Jospin. La gauche va s’occuper, s’occupe déjà , des retraités.

Dans le discours et la pratique du capitalisme financier, un retraité, comme un travailleur, à un coût. Oh, pas bien élevé, ce coût ! La retraite moyenne en France est actuellement de 1 100 euros. Avec une disparité considérable - et qui ne cesse de s'aggraver - entre les hommes (1 500 euros) et les femmes (850 euros). C'est encore trop pour les financiers, pour l'Europe, pour les socio-libéraux et les libéro-sociaux qui nous gouvernent. Une antienne court les rues selon laquelle les retraités seraient moins frappés par « la crise » que les actifs. Or le taux de pauvreté est le même pour les premiers que pour les seconds. Les « experts » prévoient une baisse des retraites de 30% d'ici à 2060. Avec 1,35 cotisant par retraité. Actifs d'aujourd'hui, gare à vous ! Gare, surtout, aux « experts » qui prennent leurs désirs pour des réalités, en particulier lorsqu'ils se lancent dans des prophéties autoréalisatrices. Le « coût » des retraites représente actuellement moins de 1% du PIB. (…) Lire la suite »
Vers l’obsolescence programmée de l’humain

Vieux indésirables ?... Un débat pour le siècle qui vient.

Jacques RICHAUD
Le ministre Cahuzac lance un "ballon d'essai', en testant la réactivité de "l'opinion' qui remplace désormais les traités de Jaurès, en répondant complaisamment à une proposition du MEDEF du 15 janvier 2013 , visant à ce que la hausse des pensions de retraite soit inférieure à l'inflation jusqu'en 2017. Théophraste a eu raison de remarquer que "Les syndicats sont contre. La CFDT pourrait l'accepter.' Et de nous préciser que "Nicolas Sarkozy avait toujours refusé une telle mesure.' (1) : "Cahuzac : haro sur les vieux, ces pelés, ces galeux dont nous vient tout le mal' La longue saga de la collaboration de classe : Au bon temps de la "Refondation sociale' du MEDEF, vous savez cette "avancée' qui devait nous faire entrer dans la modernité, la compétitivité, le flexibilité, en un mot l'age d' Or de la collaboration de classe, et du capitalisme sans entrave… En ce temps d'apogée de la CFDT, qui portait l'étendard de l'illusion des (…) Lire la suite »
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Les vieux, on en fait quoi ?

Yan HAMAR
Il n'y a plus de solidarité en France, et les français dans leur grande majorité considèrent que les dépenses et les mesures concernant les « vieux » ne sont pas productives pour l'avenir, contrairement à celles qui concernent les « jeunes ». Le problème, c'est de définir l'âge auquel on est vieux ; pour les entreprises c'est à l'approche de la cinquantaine, mais pour les sénateurs, à 80 ans on est toujours jeune ! Le gouvernement Sarkozy a instauré une journée de solidarité en faisant travailler gratuitement les salariés pour aider les « vieux » ; cette journée de travail obligatoire digne des anciens pays communistes favorise plus les entreprises que la solidarité. Il serait peut-être bien de la remplacer par le « don » d'une journée des revenus de tous ceux qui gagnent par exemple plus de deux fois le smig, deux journée de ceux qui gagnent trois fois le smig, d'une semaine de ceux qui gagnent cinq fois le smig , jusqu'à un mois complet pour ceux qui gagnent plus de vingt fois (…) Lire la suite »

Retraites : 2003 ou 2012 une trahison demeure une trahison !

Front syndical de classe
Interrogé dans la matinale de France Inter le mercredi 6 juin, François Chérèque présente les décisions gouvernementales sur la retraite à 60 ans assortie de conditions comme une sorte de revanche qui en quelque sorte donnerait raison à son positionnement de 2003. Attitude qui rappelons le a été vécu par les travailleurs en lutte comme une trahison puisqu'elle a consisté en une approbation séparée de la réforme Fillon (40 ans de cotisations pour les fonctionnaires, allongement de la durée de cotisation pour tous 40, 41 ans … mise place de la décote pour les années manquantes), en "contre-partie" de la mise en place du dispositif pour carrière longue négocié avec la seule CFDT permettant un départ anticipé pour ceux ayant commencé à travailler jeunes, à condition d'avoir cotisé 41,5 ans. Or de quoi s'agit-il en 2012 à nouveau ? : Le départ à la retraite sera possible à 60 ans pour les salariés ayant commencé à 18 ans et ayant la totalité de leur durée de cotisation (41 ou 41,5 (…) Lire la suite »

La réforme de Sarkozy qui a coûté plusieurs milliards d’euros aux caisses de retraites

http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article813

Dans leur débat télévisé du 2 mai, il serait étonnant que Sarkozy n’attaque pas Hollande sur les retraites, en se ventant d’avoir eu le courage, par sa réforme de 2010, de « sauver nos régimes de retraites ». Hollande serait bien inspiré, en réponse, de lui rafraîchir la mémoire en lui causant du scandale ci-après.

Dans la pétition "Le cumul emploi retraite doit de nouveau être encadré" nous expliquons que, à la demande de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement, les députés UMP ont voté dans « la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 » qu'il serait dorénavant possible de cumuler, sans aucune limite de revenu, des pensions de retraite et un salaire. Combien a coûté aux caisses de retraite cette « réforme » Sarkozy ? Le nombre de « privilégiés cumulards » est peut-être classé « secret défense », au moins jusqu'en juin 2012. Une évaluation grossière permet néanmoins d'affirmer que cette « réforme » a déjà coûté plusieurs milliards d'euros à nos caisses de retraites. Evaluation pour les salariés du privé : Pour la retraite complémentaire ARRCO, à laquelle cotisent tous les salariés cadre et non cadre, on cotise sur la partie du salaire jusqu'à quatre fois le plafond de la Sécu (soit 138 480 euros par an ou 11 540 euros par mois). Pour la retraite complémentaire AGIRC, à (…) Lire la suite »