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Conférence sociale, piège à …

À propos de la "conférence sociale" qui s’ouvre le 20 juin et d’un appel de la CGT Renault Cléon à construire un puissant mouvement de résistance contre la énième réforme des retraites.

Jusqu’à la victoire cette fois par la convergence des luttes et le blocage économique du pays.

Texte de Renault Cléon à cette adresse.


La conférence sociale du 20 et 21 juin annoncée à grands cris serait censée être un espace de négociation entre le MEDEF et les syndicats.

A son ordre du jour : l’emploi et les retraites.

Décodons la mise en scène à partir de l’expérience de la première conférence qui a aboutit à la signature de l’accord sur la flexibilité du travail par la CFDT, la CGC et la CFTC le 11 janvier et à la loi votée par le parlement le 14 mai dernier :

Première phase,

Rapport préalable annoncé à grand son de trompette par des autorités soit-disant indépendantes (en fait des tenants de la pensée unique et des "indispensables et incontournables sacrifices à faire").

Commission Gandois pour le rapport sur la flexibilité du travail et rapport Moreau pour le rapport sur les retraites.

Pour repère, signalons que, dans une brillante carrière technocratique, Yannick Moreau a été nommée par décret du Premier ministre François Fillon au Haut Conseil du dialogue social en décembre 2008, où elle assure la présidence des sessions.


Seconde phase
,

Matraquage médiatique
"Il n’ y a pas d’autres solutions que d’accepter les reculs proposés"

Troisième phase,

Les partenaires sociaux groupés autour du bloc réformiste dont on a organisé la représentativité majoritaire obtiennent des "compensations" aux mesures initialement annoncées ; dans la foulée les médias proclament la signature de l’accord par les partenaires sociaux.

Quatrième phase,

Le gouvernement adopte le contenu de l’accord et le parlement (majorité PS flanqué du soutien critique de la droite) entérine le choix des partenaires sociaux et l’opinion publique matraquée est appelée à approuver les "réformes rigoureuses mais justes"

Nous ne prenons pas un grand risque à annoncer que le même schéma va s’appliquer à la conférence sociale des 20 et 21 juin et à ses suites pour faire approuver (c’est l’essentiel pour eux ! :) une nouvelle contre-réforme des retraites déjà écrite par le grand patronat et la commission de Bruxelles.

Rien donc à attendre de cette conférence !

On ne négocie pas la régression sociale !

Pour les travailleurs et leurs organisations, l’essentiel c’est de préparer dès à présent la nécessaire lutte qui devra se développer sur la base du seul vrai levier :le rapport de forces, la construction du TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS et et la bataille d’idées pour débusquer les mensonges et les véritables intentions des tenants de la "réforme"

URL de cet article 21046
   
DEPUIS LA NUIT ET LE BROUILLARD - FEMMES DANS LES PRISONS FRANQUISTES - de Juana Doña
traduit par à ngeles Muñoz avec la collaboration de Sara Albert Madrid, février 1939. La Guerre d’Espagne touche à sa fin. Leonor va connaître l’exode, la torture, la condamnation à mort, et les longues années de prison... L’horreur quotidienne de l’univers carcéral franquiste tel que l’ont vécu des milliers de femmes et d’enfants est décrite ici par Juana Doña avec un réalisme sans concession et sans complaisance. Ce livre est son témoignage. Écrit en 1967, publié seulement après la (…)
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