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Thème : Libye

La misérable tentative du New York Times de blanchir Clinton et sa guerre en Libye

Moon of Alabama

Le New York Times publie un article en deux parties sur la guerre des Etats-Unis en Libye et surtout sur le rôle qu’a joué Hillary Clinton quand elle était secrétaire d’État. Dans la droite ligne éditoriale du New York Times, Clinton y est dépeinte de manière sympathique, même quand il est question de la catastrophe qu’elle a créée.

L’article tente surtout de blanchir les faits historiques en nous resservant le mensonge selon lequel « l’intervention humanitaire » a été rendue nécessaire par le fait que Kadhafi s’apprêtait à « tuer des civils ». Il n’est pas surprenant que le New York Times écrive de telles sottises. Les éditeurs du NYT étaient eux-mêmes en faveur de la guerre et le journal s’est félicité des premiers résultats. Il est coupable d'incitation à la guerre, tout autant que Clinton. Mais l'histoire de « l’intervention humanitaire » pour sauver le peuple libyen en mars 2011 est de la foutaise. L'attaque de la Libye a été bien préparée. Les islamistes radicaux, menés par Abdel Hakim Belhaj qui avait autrefois été détenu dans une prison secrète de la CIA, ont violemment attaqué l'Etat libyen avec le soutien financier et militaire du Qatar. Kadhafi n’a fait que réagir et de manière proportionnée. Il n'y a jamais eu aucun danger d'un « massacre à Benghazi » (du moins tant que Kadhafi était vivant). (…) Lire la suite »

Le jeu trouble de la France en Libye...

Karim MOHSEN
Au moment où la situation en Libye est devenue de plus en plus préoccupante avec en filigrane une éventuelle intervention militaire étrangère, le voile se lève, peu à peu, sur ce qui s'est réellement passé dans ce pays de mars à octobre 2011, avec, au final, l'assassinat du leader libyen Mouaâmar El Gueddafi. Ainsi, les langues se délient et admettent ce que d'aucuns supputaient : une cabale [dans le sillage dudit « Printemps arabe »] propice pour faire un sort à un homme qui en savait trop, singulièrement de la part de Nicolas Sarkozy. L'ex-président français (dont la campagne présidentielle de 2007 aurait été financée par El Gueddafi, versement de 50 millions d'euros) saisissait ainsi au vol la conjoncture pour se débarrasser de quelqu'un qui l'a(urait) aidé à accéder à l'Elysée, ameutant le monde contre un homme qui « tuait », selon lui, son peuple. Une sulfureuse affaire politico-financière dont les retombées menacent gravement l'avenir de la Libye en tant qu'Etat. Le coup a (…) Lire la suite »

Libye : La violence impériale n’a pas de fin

Moon of Alabama

La générosité de l’Empire en matière de violence est sans limites. Après que les Etats-Unis ont menti au Conseil de sécurité des Nations Unies sur la soi-disant menace que Kadhafi représentait pour les « manifestants » de Benghazi, le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé l’usage de la force pour les protéger. La Russie et la Chine se sont abstenues au lieu d’opposer leur veto.

Les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN ont violé la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Ils ont armé les « manifestants », bombardé le pays jusqu’à le réduire en miettes, et tué les principaux officiels du gouvernement dont Mouammar Kadhafi. La secrétaire d'Etat étasunienne, le monstre Clinton, s’en est glorifiée (vidéo) dans une célèbre réplique : « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort. » C’est à cause de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU que le président russe Medvedev n'a pas pu se représenter pour un second mandat. Le président Poutine, qui à l’époque était Premier ministre et n’était responsable que de la politique intérieure, a dit que, lorsqu’il avait lu la résolution du Conseil de sécurité il avait trouvé, dans son libellé, des trous permettant à toute une armée de se frayer un passage. Medvedev avait fait une énorme erreur en la laissant passer. Le fait qu’il ait été obligé de partir, est le seul résultat positif de l'attaque de l'OTAN sur (…) Lire la suite »

Une nouvelle monnaie unique africaine serait la véritable cause de l’intervention française en Libye

Russia Today France

D’après les éléments trouvés dans les lettres de Hillary Clinton déclassifiées le 31 décembre, la vraie raison de l’intervention en Libye était l’or qui aurait pu empêcher les plans de Nicolas Sarkozy de répandre son influence dans la région.

La correspondance de l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a montré qu’en 2011, Mouammar Kadhafi possédait 143 tonnes d’or et 143 tonnes d’argent avec lesquels il souhaitait créer une nouvelle monnaie unique pour l’Afrique et fournir aux pays francophones africains « une alternative au Franc CFA ». « L'or avait été rassemblé avant la révolte actuelle et devait être utilisé pour la création d'une monnaie panafricaine basée sur le dinar libyen », lit-on dans le courriel de l'ex-secrétaire d'Etat américain. Le courriel confidentiel d'Hillary Clinton sur les vraies raisons de l'engagement français en Libye : Déclassifié Département d’État Américain Affaire F-2014-20439 Doc. No. C05779612 Date 31/12/2015. publication de la partie B6 Au total, la valeur de ces réserves s'élevait à près de 7 milliards de dollars. En Afrique, les zones franc constituent des espaces monétaires et économiques sur le territoire de plusieurs Etats de l’ancien empire colonial (…) Lire la suite »
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Avec Bernard-Henri Lévy, le « rossignol des charniers »

Et du « printemps » s’écoula un inutile flot de sang arabe…

Ahmed BENSAADA

« We came, we saw, he died » [1].

C’est ainsi que Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, avait accueilli l’annonce du sauvage assassinat de Kadhafi. La tirade césarienne, théâtralement prononcée en appuyant chaque phrase avec un mouvement de l’avant-bras, était accompagnée d’un sourire fendu jusqu’aux oreilles, d’yeux pétillants de joie et d’un gloussement de plaisir que seul un profond bonheur peut procurer.

La nature humaine est ainsi faite : il y a des sentiments qu’il est difficile de dissimuler, même lorsqu’on est au sommet du pouvoir et que la retenue est une exigence de la fonction. Mais pourquoi diable madame Clinton a-t-elle réagit si joyeusement à un lynchage si inhumain ? Éprouvait-elle tant d’animosité pour Kadhafi qu’elle n’a pas pu respecter son devoir de réserve ? Et cela nous amène à une question fondamentale : l’inimitié des décideurs politiques peut-elle influencer la politique d’un pays envers un autre, quitte à y provoquer le chaos, la mort et la désolation ? La Libye Comme dans le cas de la Tunisie et de l’Égypte, des appels à manifester en Libye ont été relayés par les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête. Ainsi le 17 février 2011, un « Jour de colère » a été décrété, évènement qui a collecté près de 10 000 inscriptions sur Facebook. La contestation n’a pas débuté dans la capitale, mais à Benghazi, la seconde ville du pays. Des jeunes ont manifesté (…) Lire la suite »

Révolutions inutiles et interventions chaotiques

Éric DENÉCÉ

Tunisie, Libye, Egypte, Syrie, Ukraine : ces cinq Etats ont accouché, à partir de 2011, de mouvements « révolutionnaires » plus ou moins spontanés, plus ou moins nationaux, qui devaient tous transformer leur pays et améliorer la situation. Aujourd’hui, force est de constater leur échec complet.

Certes, il ne fait aucun doute que les régimes objets de la vindicte populaire aient été autoritaires ou dictatoriaux, policiers ou répressifs et, pour la plupart, corrompus. C'est une réalité. La contestation et les aspirations au changement étaient donc tout à fait légitimes. Mais nous avons montré que la spontanéité de ces « révolutions » était largement factice [2] et que celles-ci s'inscrivaient dans une stratégie conçue outre-Atlantique afin d'installer les Frères musulmans au pouvoir partout au Moyen-Orient. Nul ne peut nier non plus que ces « révolutions » n'ont connu succès et retentissement que dans les pays où les régimes en place déplaisaient à Washington. Aucun allié des Américains – notamment l'Arabie saoudite et le Qatar – n'a connu de tels phénomènes et la révolution populaire au Bahreïn a été réprimée dans le sang sans que l'Occident ne trouve quoi que ce soit à y redire. Deux poids, deux mesures. Qu'en est-il quatre ans plus tard ? A quoi ont servi ces (…) Lire la suite »

L’ONU, les Libyens et BHL

Zouhir MEBARKI

Cynisme politique. Le Conseil de sécurité de l’ONU a publié un communiqué, samedi dernier, pour faire part de son « inquiétude » face à la dramatique situation que vit la Libye et les Libyens.

Eh, bien oui, l’organisation onusienne qui a autorisé les forces occidentales à bombarder ce pays à l’origine de l’effondrement de son Etat et du chaos qui y règne, ne trouve rien d’autre qu’un communiqué pour exprimer un « sentiment ». Quelle belle « jambe » pour la population libyenne qui souffre le martyre. Au fait, il y a combien de victimes en Libye depuis 2011 ? Aucun bilan n’est connu comme pour les autres zones de conflits comme en Syrie par exemple. Ce qui se passe dans ce pays, hier très riche et ses habitants aussi, n’a pas d’équivalent ailleurs. Tout le monde sait que c’est un complot concocté par l’organisation sioniste qui ne s’en cache nullement. Son représentant, le tristement célèbre Bernard-Henri Lévy s’en vante même. C’est lui qui a « instruit » le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, de recevoir et reconnaître officiellement les représentants du « Conseil national de transition » libyen, inconnu jusqu’alors. C’était le 10 mars 2011 à l’Elysée. (…) Lire la suite »

Les fausses promesses d’un printemps

Saïd BOUCETTA
Le 20 octobre est une date repère pour les révolutions arabes. Il y a quatre ans, jour pour jour, était lynché le président libyen Mouammar Kadhafi. Les images de cet homme maltraité par une horde de dégénérés à la solde du sioniste Bernard-Henry Lévy ont fait le tour de la planète. Quelques heures plus tard le monde apprend la mort du leader libyen. Applaudissements dans les capitales du « monde libre » et surtout à Paris où le « petit » président français célébrait cette mort comme une délivrance. Ce même président a fait le déplacement à Benghazi pour fêter avec ses sbires la promesse d'un enfer dont il avait ouvert les portes aux Libyens. Aujourd'hui, quatre années après l'exécution moyen-âgeuse d'un chef d'Etat qui a ravi, en son temps, Sarkozy et Obama, la Libye est divisée en plusieurs petites principautés où règnent l'injustice et la violence. Pourtant, les Occidentaux avaient promis le paradis, autres choses, aux populations libyennes. Il ne reste de leur promesse que (…) Lire la suite »

Les mails adressés à Hillary Clinton le révèlent : l’assassinat de Mouammar Kadhafi était programmé par la France

Ikram GHIOUA
La France de Sarkozy a bénéficié de la complicité d'un des proches de Kadhafi pour localiser la position de ce dernier et mettre fin à sa vie. C'est au moment où elle s'est déclarée candidate à la prochaine élection présidentielle et au moment même où la France et les États-Unis ne font plus bon ménage depuis la découverte des opérations d'espionnage de la NSA à l'égard de trois présidents français dont Sarkozy, que des mails, semble-t-il appartenant à Hillary Clinton, « révèlent les dessous de l'intervention française en Libye », rapporte le site d'investigation français Mediapart. Pourquoi maintenant ? A qui profite la médiatisation des courriels destinés à l'ancienne secrétaire d'État des États-Unis ? En tout cas on aborde « les intérêts économiques, le rôle controversé de Bernard-Henri Lévy (BHL), l'intervention des services secrets français et l'assassinat du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi. Décryptage des principaux enseignements : en apparence la France souhaitait (…) Lire la suite »

La Libye au-dessus des chutes du Niagara

Moncef WAFI

Le drame libyen n’est pas seulement local ni régional, mais il déborde sur un aspect humanitaire relégué au second plan si ce n’était les cadavres de migrants clandestins rejetés par la Méditerranée sur les rivages de l’Europe.

La violence qui accompagne la Libye depuis la chute de Kadhafi a de multiples facettes et ses visages, plus hideux les uns que les autres, projettent leurs ombres menaçantes sur ses voisins géographiques s'étendant au-delà des vagues d'une mer devenue, à force de morts sans sépultures, un véritable cimetière marin pour des milliers d'apatrides, partis fuir une guerre ou à la recherche d'un monde plus clément. Evoquer ces cargos de la mort est en ligne droite de la guerre civile qui secoue la Libye et ces nouveaux négriers ne sont que la conséquence d'un pari joué et perdu par l'Europe. En décidant d'assassiner Kadhafi sans assurer une transition démocratique du pays, Bruxelles et l'Otan, dupés par une France calculatrice, ont ouvert la boîte de Pandore expulsant tous les démons enchaînés par un régime pourtant longtemps toléré. La Libye étant loin de ses terres, l'Europe n'avait à aucun moment envisagé un quelconque péril venant de la mer mais il aura fallu d'une menace à peine (…) Lire la suite »