« L’Europe tourne le dos à certains des migrants les plus vulnérables dans le monde, et risque de transformer la Méditerranée en un vaste cimetière »
« Mais pourquoi t’obstines-tu à partir. A traverser les mers en nous laissant. Tu t’aventures à mettre en péril ta précieuse vie. Pour t’exiler, en renonçant à nous L’embarcation est petite et en bois pourri. Et tu risques de te noyer sans pouvoir nous revenir » Merzak Ouabed (Poèmes, Les raisons de la colère)
A la demande du procureur général d’Égypte, Interpol a diffusé, dans le courant de février 2015, une note accusant le Libyen Abdelhakim Belhadj d’être le chef de la filiale maghrébine l’État islamique (Daesh), organisation qui tente de profiter du chaos en Libye pour conquérir de nouveaux territoires.
Le weekend dernier, le groupe Etat islamique (EI) a affiché une vidéo montrant l’horrible décapitation de vingt et un travailleurs chrétiens coptes enlevés dans la ville de Syrte sur la côte libyenne. Cet acte barbare est le dernier en date d’une suite de tueries similaires qui comprend la décapitation ou le meurtre par le feu d’otages américains, britanniques, japonais et jordaniens.
La politique du Qatar c’est comme la météo, c’est prévisible. Ainsi quand Doha annonce que « l’émir va acheter des Rafales » c’est qu’il a quelque chose à se faire pardonner.
Mondafrique a enquêté sur les amis libyens de Bernard-Henri Lévy et notamment Waheed Burshan, ancien membre du Conseil national de transition libyen qu’il a rencontré dans le Djebel Nafoussa lors de l’intervention franco-anglaise de 2011 contre Mouammar Kadhafi. Longtemps exilé à Chicago où il a défendu les intérêts des entreprises qatari, Burshan fut l’une des personnalités soutenues par la CIA et Doha pour reprendre les rênes de l’Etat libyen après la chute du "Guide".