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Thème : Guerres

Tout sur le prochain défilé militaire à Beijing

Guerre mondiale : commémoration en Chine de la victoire contre le fascisme

LIU Ying

Après avoir été en poste au Maroc et en France, Liu Ying est rédactrice au département des informations internationales de l’Agence de presse Chine Nouvelle.

Elle donne ici un article très documenté sur le grand défilé militaire qui aura lieu le 3 septembre à Beijing pour commémorer la victoire sur le fascisme japonais.

Il nous plaît de le publier avant que les médias nous en disent beaucoup moins, mais nous expliquent plus en détail ce qu’il faut en penser.

Le Grand Soir

Cette année marque le 70e anniversaire de la victoire dans la Guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise et dans la Guerre mondiale contre le fascisme. Le gouvernement chinois a décrété le 3 septembre jour de congé afin de célébrer ce grand événement. Cette décision vise à permettre à tous les citoyens chinois de participer le 3 septembre aux célébrations. La Chine organisera ainsi le 3 septembre un défilé militaire à la place Tian'anmen de Beijing, lequel sera le premier dans l'histoire du pays à commémorer la victoire de la Seconde Guerre mondiale. Ce sera également la première grande parade militaire de Chine depuis 2009, ainsi que le premier défilé militaire organisé pour un autre événement que la fête nationale chinoise. Pour la première fois, plus de dix armées étrangères participeront à ce défilé militaire. POURQUOI LA CHINE ORGANISE UN TEL DEFILE MILITAIRE Il y a 70 ans, le monde s'est uni et a fait de grands sacrifices pour combattre (…) Lire la suite »
Un des nombreux "Oradour-Sur-Glane" grec

Massacre de Distomo, le 10 juin 1944. Les réparations de guerre sont une obligation morale et politique de l’Allemagne

Vangelis GOULAS, Nikos CHOUNTIS

Le peuple grec n’oubliera pas ! Le massacre de Distomo fut un crime de guerre nazi perpétré par les membres de la Waffen-SS dans le village grec de Distomo, pendant l’occupation du pays durant la Seconde Guerre mondiale.
V. GOULAS.

Le 10 juin 1944, pendant plus de deux heures, les troupes Waffen-SS de la 4e division SS Polizei Panzergrenadier sous le commandement du SS-Hauptsturmführer Fritz Lautenbach fit du porte à porte pour massacrer des civils grecs, afin de venger une attaque partisane. Un total de 218 hommes, femmes et enfants fut tué. Selon les survivants, les forces SS ont tué les bébés à coups de baïonnette dans leurs berceaux, poignardé les femmes enceintes et décapité le prêtre du village. Après le massacre, un agent de la Geheime Feldpolizei qui accompagnait les forces allemandes informa les autorités que, contrairement au rapport officiel de Lautenbach, les troupes allemandes avaient été attaquées à plusieurs kilomètres de Distomo et n’avaient pas subi de tir « de mortiers, de mitrailleuses et de fusils depuis la direction de Distomo ». Une enquête fut ouverte. Lautenbach admit qu’il avait outrepassé les ordres, mais le tribunal se prononça en sa faveur, au motif qu’il avait été motivé, non (…) Lire la suite »
"Il est minuit moins trois"

Le "spectre de la guerre nucléaire" s’installe

Philippe GRASSET
Il commence à apparaître que la conscience de la possibilité d’une “guerre totale”, c’est-à-dire la possibilité d’une “guerre nucléaire”, existe dans la logique folle de la crise ukrainienne. Les causes de cette prise de conscience sont sans doute diverses mais tournent autour de la politique US, – “non-politique” assimilable à la politique-Système fondée sur le développement incontrôlée d’une surpuissance agressive, marquée dans son plus récent spasme par l’exploration de la possibilité de livrer des armements avancés à Kiev. Paul McAdams, du Ron Paul Institute, propose cette explication à l’absence des USA dans les négociations du “quartet de Normandie” qui contient en soi la cause de cette prise de conscience du risque nucléaire, sous la forme d’un rapport dont le Système a le secret. (Rassembler des noms prestigieux à Washington, – Ivo Daalder, Michele Flournoy, l’amiral Stavridis, Strobe Talbott, etc. ; sous l’égide de trois prestigieux think tanks évidemment complètement (…) Lire la suite »

L’Europe (du marché libre et non faussé), c’est la guerre.

Fabrice AUBERT
L’EUROPE C’EST LA PAIX : L’Union Européenne a obtenu, rappelons-le, le prix Nobel de la Paix en 2012 : « C'est un immense honneur pour l'Union européenne de recevoir le prix Nobel de la paix 2012. Ce prix constitue la reconnaissance la plus forte qui soit des raisons politiques qui ont motivé la fondation de l'Union : l'effort unique consenti par un nombre croissant de pays européens pour surmonter les divisions et les conflits et construire ensemble un continent de paix et de prospérité ». Pourtant, une fois ces proclamations déclinées, on peut s’interroger sur la matérialisation effective du concept de « paix et de prospérité », surtout au regard d’événements récents, la situation ukrainienne et la Grèce. On pourra alors approfondir la question et constater que depuis le début du projet Européen, le fil conducteur du projet européen, c’est la guerre. LE CONFLIT UKRAINIEN : On ne va pas rentrer, ici, dans l’analyse profonde des causes du conflit, juste souligner, que celui-ci, (…) Lire la suite »
La construction de l’UE est responsable des deux drames utiles aux USA

Emir Kusturica : "L’Ukraine, un remake de la Yougoslavie"

Emir KUSTURICA

« L'Humanité Dimanche » publie un entretien réalisé par Vadim Kamenka et Michaël Mélinard avec le cinéaste et musicien franco-serbe Emir Kusturica, le lauréat de deux palmes d’or pour « Papa est en voyage d’affaires » (1985) et « Underground » (1995). Extrait : ce qu'il dit sur l'Ukraine.
M.D.

« L’Ukraine marque un tournant. La Russie n’accepte plus son encerclement avec l’élargissement continu de L’OTAN. » HD. que vous inspirent les événements en Ukraine ? E. K. La guerre humanitaire est en fait une légalisation de la guerre. Wall Street dépend de la guerre. La valeur psychologique d’une action dépend de la manière dont vous êtes agressif dans certaines parties du monde. Plusieurs guerres, de tailles réduites, se déroulent un peu partout à travers la planète. Désormais, l’option des conflits de basse intensité apparaît épuisée. Et l’Ukraine marque un tournant. La Russie n’accepte plus son encerclement avec l’élargissement continu de l’OTAN. L’idéologue américain Zbigniew Brzezinski a largement écrit sur « l’enjeu eurasien », capital à ses yeux, à savoir la maîtrise et la colonisation de la Russie et de l’espace ex-soviétique. L’Ukraine est donc une première étape vers ce démantèlement imaginé par Brzezinski. HD. Ne vous rappelle-t-il pas ce qui s’est produit en (…) Lire la suite »
De Gaulle avait-il raison de dire : « Ils sont forts, courageux et cons » ?

Que reste-t-il de l’Occident ?

Maxime VIVAS

« Poutine contre le reste du monde : va-t-il plier ? » Tel était un des sujets du « 28 minutes » d’Arte, le 17 novembre 2014. Un intervenant y était isolé dans son éloge de la primauté de la diplomatie sur la guerre et l’exposé de sa répugnance à voir la France se fabriquer des ennemis.

Son nom est Renaud Girard, ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, grand reporter au Figaro. Comme je suis gaulliste à mes heures (sur les bords, sur les bords !), patriote toujours et pacifiste aussi et que j’apprécie souvent les seul-contre-tous je lui ai écrit : « Cher Renaud, j’ai approuvé ta prestation ». Il m’a répondu : « Dis-moi cher Maxime ce que tu penses du livre que je viens de publier avec Régis Debray : « Que reste-t-il de l'Occident ? ». Et pour être sûr d’avoir une réponse il m’a fait envoyer un service de presse par Grasset. Vous avez noté les « Mon cher » par ci, « Mon cher » par là. A ceux qui n’ont pas suivi mes différends avec les bouddhistes intégristes dont un des chefs européens m’a soupçonné de recopier sur mon « tas de compost » toulousain (ils n’a pas osé « fumier ») les paroles de Pékin tandis que d’autres ont essayé d’instrumentaliser Stéphane Hessel pour faire sanctionner par Sarkozy une chaîne de télévision publique (France 3 (…) Lire la suite »
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Suicide : le mode d’emploi pour président et journaliste

Maxime VIVAS

Sur demande d’une vieille connaissance, aujourd’hui responsable de la rubrique "Débats et controverses" du quotidien l’Humanité, il m’arrive de publier des courts articles de 3000 signes. Voici le plus récent, daté du Jeudi 16 octobre 2014.

Maxime Vivas


William Blum est un écrivain et journaliste états-unien qui a travaillé au département d’État à Washington et avec un agent de la CIA à Londres. L’État voyou (Éditions Parangon, 2002), un de ses livres traduit en français, est devenu un best-seller après que Ben Laden en a recommandé la lecture. À rapprocher du redécollage des ventes du livre d’Eduardo Galeano, les Veines ouvertes de l’Amérique latine (Plon, 1981) après qu’Hugo Chavez l’eut offert à Barack Obama. Aujourd’hui, William Blum se réclame de la pensée socialiste. Son travail porte sur les agissements de la CIA. Lisons ce qu’il ferait s’il était président des États-Unis : « Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les États-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon – très publiquement et très sincèrement – à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’impérialisme américain. Puis (…) Lire la suite »

Barbarie disent-ils…

FONDATION FRANTZ FANON

Les décapitations filmées d’otages occidentaux en Irak et d’un randonneur français en Algérie suscitent légitimement un sentiment d’horreur et une condamnation unanime et sans appel. Ces assassinats insensés ne peuvent être le fait que de criminels pervers au service d’une idéologie déviante.

Ces mises en scène macabres viennent à la suite d’images tout aussi insoutenables montrant des exécutions de masse d’hommes désarmés. L’émotion produite par ce théâtre de la cruauté est cependant froidement manipulée par des médias et des relais politiques en Occident. La qualification sans cesse reprise de « barbaries », perpétrées par des « barbares », répond à la volonté de déshumaniser les auteurs de ces atrocités. Hors du limès de la Civilisation, ils ne relèvent plus du droit commun et ne sont plus passibles des lois ordinaires. Il s’agit pour la propagande blanche, conforme à ses usages établis et ses traditions éprouvées, de dénoncer l’irréductible barbarie de « l’autre » présenté comme totalité indistincte pour mieux soumettre ou exterminer, au-delà des criminels, toute une société. Ou comme dans les cas de l’Irak et de la Syrie de détruire des Etats. Ces assassinats médiatiques sont représentés par les organes de propagande comme des actes irrationnels d’une radicale (…) Lire la suite »

La barbarie militaire

Cercle Ouvrier du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais
La barbarie militaire est aussi une arme stratégique politique pour créer la peur et la tension. Il est indéniable que les dommages collatéraux sont selon la définition, des dommages causés aux civils lorsque des cibles militaires sont attaquées. Il devrait donc s’agir d'inexactitude des données ou d’erreurs de ceux qui sont derrière les « gâchettes ». Aussi, rappelons-nous que lors de la guerre du Kosovo, l'OTAN utilisait régulièrement ce terme pour se dédouaner de ses erreurs et se décharger d’éventuels crimes lorsque les attaques frappaient des structures civiles : bien sûr à les entendre ces dommages n’étaient jamais intentionnels, rendant quasiment responsables les victimes qui se trouvaient là au mauvais endroit et à la mauvaise heure. Mais, ce qui est surprenant et incroyable, comme nous l’avons vu lors du dernier conflit à Gaza, c'est que les instituts de communication ont réussi à faire admettre qu’il était inévitable d’éviter des victimes civiles au cours de n'importe (…) Lire la suite »

On nous entraine vers la guerre

Serge CHARBONNEAU
Aujourd'hui notre belliqueux et militariste gouvernement Harper parle de l'impérialisme russe [1] ! Il existe combien de bases militaires russes hors de leurs frontières ? Très peu en comparaison à cette réelle armada américaine répartie sur toute la planète. En 2009, Chalmers Johnson, professeur américain de l'Université de Californie et ancien consultant de la CIA (1967-1973) [2] comptait 865 bases militaires US présentent dans 46 Pays [3] avec 190 000 soldats US et près de 100 000 civils liés à l'entretien de ces bases. Si on veut parler de danger impérialiste, il faut rester dans la réalité. Qui donc a envahi l'Irak et l'Afghanistan ? Qui donc a bombardé pendant huit mois la Libye pour parvenir à assassiner son président et une bonne partie de sa famille ainsi que la plupart de ses partisans ? Qui donc a renversé Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire ? Qui donc a recruté, entrainé, financé et armé [4] ces fous du « allah wakbar » afin de parvenir à tuer le président Syrien ? (…) Lire la suite »
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