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Thème : Guerres

Un haut diplomate russe le confirme : « La Russie se prépare à la guerre ». Y a-t-il quelqu’un à l’écoute ?

The Saker
[Cette analyse a été écrite pour la Unz Review] Andrei Belousov, directeur adjoint du Département du contrôle des armes et de la non-prolifération du ministère russe des Affaires étrangères, a fait récemment une importante déclaration que je citerai intégralement, avant d'en apporter une traduction. Texte original en russe : “Тут недавно на заседании Соединенные Штаты заявили, что Россия готовится к войне. Да, Россия готовится к войне, я это подтверждаю. Да, мы готовимся защищать нашу родину, нашу территориальную целостность, наши принципы, наших людей. Мы готовимся к такой войне. Но у нас есть серьезные отличия от Соединенных Штатов Америки. И в лингвистическом плане это отличие заключается всего в одном слове, что в русском языке, что в английском языке : Российская Федерация готовится к войне, а Соединенные Штаты Америки готовят войну” Traduction : « Récemment au cours d'une réunion, les États-Unis ont déclaré que la Russie se préparait à la guerre. Oui, la Russie se (…) Lire la suite »
Séance plénière de la réunion du 15ème anniversaire du Club de Discussion International Valdaï , 18 octobre 2018.

Vladimir Poutine : en cas de guerre nucléaire, nous irons au paradis en martyrs

Transcription : [...] Fyodor Lukyanov : Vladimir Vladimirovich, il est donc convenu que la Russie ne doit pas être détruite. Mais vous avez également fait une déclaration très ferme il n’y a pas longtemps. Vladimir Poutine : Vous me harcelez encore avec ces déclarations. Fyodor Lukyanov : Je suis désolé, c’est mon travail, je suis payé pour ça. Vladimir Poutine : Serons-nous les deux seules personnes à débattre ? Fyodor Lukyanov : Une minute s’il vous plaît. Chaque chose en son temps. Pouvez-vous s’il vous plaît m’expliquer cette déclaration que vous n’avez pas faite à Valdaï : « A quoi bon ce monde s’il n’y a plus de Russie ? » Beaucoup ont interprété cela à leur manière, affirmant que vouliez dire « Après moi, le déluge », vous connaissez l’expression. Est-ce ce que vous vouliez dire, ou est-ce que, comme je le présume, vous vouliez dire autre chose ? Vladimir Poutine : Non (ce n’est pas ce que je voulais dire). Premièrement, le roi Louis XIV a déclaré cela en (…) Lire la suite »

Les provocations finissent souvent par des guerres

Paul Craig ROBERTS
La guerre peut-elle être évitée et la planète sauvée ? Le gouvernement russe et le président Poutine sont soumis à une forte pression. C’est une pression qui ne vient pas des sanctions américaines, qui sont très bénéfiques pour la Russie puisqu'elles poussent la Russie à l'indépendance ; elle vient des patriotes russes qui sont fatigués des réponses polies de Poutine aux insultes et provocations militaires incessantes de Washington. Les patriotes russes ne veulent pas la guerre, mais ils veulent défendre l'honneur de leur pays, et ils pensent que Poutine ne le fait pas. Certains d'entre eux accusent même Poutine d’être un atlantiste qui vénère l'Occident. La désillusion engendrée par Poutine chez les patriotes, ainsi que l'approbation par Poutine du relèvement de l'âge de la retraite pour les pensions de retraite, un piège que lui ont tendu les économistes néolibéraux russes, ont nui à sa popularité au moment précis où il va à nouveau être confronté aux provocations de (…) Lire la suite »
L’aspiration à la destruction par haine de l’autre et par dégoût de soi

La rage identitaire ou le règne de l’anomie

Fethi GHARBI

« Chers djihadistes, l’Occident s’achève en bermuda [...] Craignez le courroux de l’homme en bermuda. Craignez la colère du consommateur, du voyageur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car !

Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis. Eh bien,nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement [...] Chers djihadistes, nous triompherons de vous. Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts. » Philippe Muray La crise que nous traversons en ce début de millénaire va au-delà de l'économique, c'est une crise de valeurs qui remet en cause les fondements mêmes de cette civilisation marchande à l'agonie.. Les individus dédaignant toute transcendance religieuse et toute utopie se trouvent livrés à eux-mêmes, soumis au règne de l'éphémère. Leurs identités en perpétuelle redéfinition n'étant plus cadrées par un moule collectif deviennent volatiles. Cette identité éclatée née avec ce qu'on s'accorde à appeler la seconde modernité pousse l'individu à se chercher sans cesse de nouveaux repères. Chacun se crée son propre récit auquel il adhère et qui lui donne cet élan vital si nécessaire. Or cette quête permanente et ce (…) Lire la suite »
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Guerre économique ou « guerre absolue » ?

Jean-Claude PAYE
Dans le texte précédent « Impérialisme contre super-impérialisme [1] », nous avons soutenu que, en désindustrialisant le pays, le super-impérialisme étasunien avait affaibli la puissance des USA en tant que nation. Le projet initial de l’administration Trump était de procéder à une reconstruction économique sur une base protectionniste. Deux camps s'affrontent, celui porteur d’un renouveau économique des USA et celui en faveur d'une conflictualité militaire de plus en plus ouverte, option qui semble être principalement portée par le parti démocrate. La lutte, entre les Démocrates et la majorité des Républicains, peut ainsi être lue comme un conflit entre deux tendances du capitalisme étasunien, entre celle porteuse de la mondialisation du capital et celle prônant une relance du développement industriel d’un pays économiquement déclinant. Ainsi, pour la présidence Trump, le rétablissement de la compétitivité de l’économie US est prioritaire. La volonté de son administration (…) Lire la suite »

Reese Erlich : « Trump va probablement provoquer une escalade dans diverses guerres »

Mohsen Abdelmoumen
Mohsen Abdelmoumen : Quelle est votre analyse à propos du retrait américain de l’accord du nucléaire iranien ? Reese Erlich : Les États-Unis violent l’accord depuis un certain temps en faisant pression sur les autres pays pour qu’ils ne fassent pas des affaires avec l’Iran. Cela a commencé sous Obama et s’est intensifié sous Trump. La décision de Trump de réimposer des sanctions sévères envoie un message autour du monde que vous ne pouvez pas faire confiance aux États-Unis, au cas où vous leur auriez déjà fait confiance. C’est aussi un pas vers la confrontation militaire avec l’Iran, comme le montrent les récentes actions israéliennes. Je pense que la décision isolera finalement les États-Unis au Moyen-Orient, en Europe et en Asie. Cela rendra un accord coréen encore plus difficile. « The Iran agenda » est un livre visionnaire où vous avez parlé d’une éventuelle frappe américaine sur l’Iran. Pensez-vous que l’administration Trump peut aller jusqu’à une confrontation militaire (…) Lire la suite »

France, G-B, les « petites frappes » de l’Oncle Sam : ce qu’elles nous disent de notre monde, de notre société…

LUNITERRE
La pacification et la reconstruction de l’unité nationale syrienne se font, pas à pas, au détriment de l’influence occidentale... Elle se font, de plus, sur la base de la consolidation d’un front de résistance anti-impérialiste des nations qui refusent de plier le genou devant l’Oncle Sam. Après la mise à sac, à feu et à sang de la Lybie au nom d’une prétendue « démocratie » qui n’a apporté, avec le chaos et la mort, que le retour de l’esclavagisme, le monde occidental se voit frustré d’un nouvel os à ronger, qu’il escomptait exploiter jusqu’à la moelle de toutes ses ressources, et en premier lieu, pétrolières. Incapable d’admettre sa défaite déjà pratiquement effective sur le terrain le monde occidental en recourt à nouveau au mensonge médiatique « humanitaire » pour tenter de justifier ses vaines représailles. Dans ce processus nauséabond, la France et la G-B se sont montrées les petits chiens serviles de l’Oncle Sam. Toutes fières de faire briller leurs canines de (…) Lire la suite »

De la guerre qui viendrait

PERSONNE
Vous voulez la paix ; vous la voulez profondément. Toutes les classes dirigeantes de l’Europe, les gouvernements et les peuples la veulent aussi, visiblement avec une égale sincérité. Et pourtant, dans cet immense et commun amour de la paix, les budgets de la guerre s’enflent et montent partout d’année en année, et la guerre, maudite de tous, redoutée de tous, réprouvée de tous, peut, à tout moment, éclater sur tous. D’où vient cela ? Au risque de vous paraître affligé de la plus cruelle monotonie, je dois dire ici tout d’abord quelle est, selon nous, la raison profonde de cette contradiction, de ce perpétuel péril de guerre au milieu de l’universel désir de la paix. Tant que, dans chaque nation, une classe restreinte d’hommes possédera les grands moyens de production et d’échange, tant qu’elle possédera ainsi et gouvernera les autres hommes, tant que cette classe pourra imposer aux sociétés qu’elle domine sa propre loi, qui est la concurrence illimitée, la lutte incessante pour (…) Lire la suite »
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Pourquoi les Etats-Unis ont besoin de la guerre

Jacques R. Pauwels

Note de l’éditeur : cet article incisif a été écrit le 30 avril 2003, au tout début de la guerre en Irak par l’historien et politologue Jacques Pauwels. L’article relève principalement de la présidence de George W. Bush, mais il pose à point nommé une question pertinente : pourquoi l’administration Trump veut la guerre à tout prix en Corée du Nord, en Iran, en Russie ou en Chine ?

Corée, Vietnam, Cambodge, Irak, Libye, Syrie, Yémen….Pour quelle raison les U.S sont-ils en guerre depuis plus d’un demi-siècle et pourquoi les Américains soutiennent-ils l’agenda militaire U.S ? Les guerres sont une terrible cause de pertes en vies humaines et en ressources de toutes sortes, c’est pourquoi la plupart y sont opposés. Le président U.S, lui, semble préférer la guerre. Pourquoi ? Beaucoup de commentateurs ont cherché une explication dans des facteurs psychologiques. D’autres ont pensé que George W. Bush considérait de son devoir de terminer le travail de son père resté inachevé au temps de la guerre du Golfe. Certains encore ont cru que Bush Junior s’attendait à une guerre éclair triomphale qui lui aurait assuré un second mandat à la Maison-Blanche. Je crois que nous devons chercher ailleurs une explication à l’attitude du président américain. Le fait que Bush aime la guerre a peu à voir avec son psychisme, mais beaucoup avec le système économique américain. Ce (…) Lire la suite »

The Economist : L’humanité au bord de la guerre mondiale

James COGAN
Le magazine The Economist, l’influent hebdomadaire londonien décrit par Karl Marx il y a plus de 150 ans comme « l’organe européen » de « l’aristocratie des finances », a consacré son dernier numéro à « The Next War » (la prochaine guerre) et « The Growing Threat of Great Power Conflit » (la menace grandissante de conflit entre grandes puissances). Son éditorial principal démarre sur un avertissement effrayant : « Au cours des 25 dernières années, la guerre a coûté trop de vies. Pourtant, alors même que les luttes civiles et religieuses ont fait rage en Syrie, en Afrique centrale, en Afghanistan et en Irak, un affrontement dévastateur entre les grandes puissances mondiales est resté presque inimaginable. » « Ce n’est plus le cas […] de changements puissants et à long terme de la géopolitique et la prolifération des nouvelles technologies érodent la domination militaire extraordinaire dont jouissent l’Amérique et ses alliés. Un conflit d’une ampleur et d’une intensité jamais (…) Lire la suite »