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Thème : Guerres

Torture, corvées de bois, napalm, camps d’internement et chants nazis

Algérie :« Souvenirs d’un appelé anticolonialiste » : Jacques Tourtaux ou le refus de la guerre d’Algérie

Mohamed Bouhamidi

La photo ci-contre représente le beauf que vous n’aimeriez pas avoir.
Le congrès de la Soummam dont il est question ci-après fut acte fondateur de l’État algérien anticipant la décolonisation.
Mohamed Bouhamidi est professeur de philosophie et journaliste algérien. Nous avons publié plusieurs de ses articles dont le dernier est : http://www.legrandsoir.info/de-la-demystification-des-freres.html

Le Grand Soir

Des acteurs encore en vie de la guerre et des chercheurs et écrivains invités par l’association Med-Action pour la jeunesse et la citoyenneté pour commémorer, du 18 au 21 août 2013, à Akbou, le 57e anniversaire du congrès de la Soummam, apporteront leurs témoignages ou leurs éclairages. Parmi les témoins, un ancien appelé anticolonialiste, Jacques Tourtaux, témoignera à partir d’un vécu à l’intérieur de l’armée française. Simple ouvrier, simple « bidasse » qui a su résister à toutes les pressions, Tourtaux a écrit un livre étonnant, instructif, humain et sans concession dans son contenu anti-guerre et anti-colonialiste. Son livre, Souvenirs d’un appelé anticolonialiste (non distribué en Algérie) méritait une note de lecture. Jacques Tourtaux ou le refus de la guerre d’Algérie Originaire des Ardennes et issu d’un milieu très pauvre, ouvrier lesté d’un certificat d’études primaires, Jacques Tourtaux sort de l’adolescence en pleine guerre d’Algérie. Fait d’époque, son milieu (…) Lire la suite »

La « cause juste » et la « cause injuste » dans les situations de guerre entre les peuples

Medjdoub Hamed
LE XXE SIECLE EFFACE DESORMAIS PLUS DE CINQ CENTS ANS D'HISTOIRE ET DE CONQUETES Qui sont les « Trois-quarts monde » ? Globalement ils sont le reste du monde, c'est-à-dire les pays d'Amérique centrale et du Sud, d'Afrique, d'Asie et des pays du bloc de l'Est, c'est-à-dire tous les pays qui ne font pas partie de l'Occident. Celui-ci est constitué de tous les pays développés, il s'agit des États-Unis, le Canada, de l'Australie, la Nouvelle Zélande, le Japon, l'Europe de l'Ouest, et depuis le dernier quart du XXe siècle, Israël. Après le deuxième conflit mondial, la plupart des pays sous tutelle directe ont commencé à accéder à l'indépendance. L'URSS avait accédé au rang de deuxième puissance militaire du monde. Ceci étant, les « trois principes historiques » qu'on a énumérés dans le chapitre 2 et qui ont été à l'origine de la conquête du monde par l'Europe se sont inversés et ont joué cette fois pour les peuples colonisés. En effet, les empires européens, très affaiblis par le (…) Lire la suite »
Une société sans guerre(s) est peu probable. Une société capitaliste sans guerres est impossible.

Pourquoi la guerre ?

Michel WEBER

Une société sans guerre(s) est peu probable. Une société capitaliste sans guerres est impossible.On peut le montrer très facilement en systématisant les éléments d’analyses parfois épars que l’on retrouve chez Orwell et Mumford, mais également chez des auteurs contemporains comme Noam Chomsky, Jacques Pauwels et Annie Lacroix-Riz. (Afin de proposer une démonstration courte, je n’examine pas la définition du capitalisme par la "croissance".)

Le pourquoi de la croissance, c’est la possibilité de mettre en œuvre une politique d’obsolescence sous ses formes cardinales. Force est cependant de constater que l’obsolescence ne parviendrait pas, à elle seule, à rencontrer le défi de la surproduction — qui est énorme et qui demande un moyen bien plus radical, un moyen qui travaillera à la fois en amont et en aval, un moyen qui formatera et le producteur et le consommateur. Ce moyen, c’est la guerre. Je ne parle pas de la guerre économique que tous les acteurs sont censés se livrer en permanence ; je ne parle pas non plus de la guerre sociale larvée dans laquelle vivent les individus conformes et atomisés (à la Machiavel ou à la Hobbes) ou de la guerre des classes (de Marx et Engels) ; je parle de la guerre en tant que production industrielle capitaliste. On ne trouvera rien de métaphorique ici. La stricte corrélation qui existe entre capitalisme et guerre a été pressentie entre autres par Karl Marx, Jean Jaurès, Georges (…) Lire la suite »

Discours irrationnels, violences, guerres illégales...

Ramzy BAROUD

Au cours de son exposé parrainé par la New American Foundation en mars 2008, l’auteur Parag Khanna traita des défis auxquels font face les États-Unis pour leur hégémonie mondiale. Selon Khanna, la Chine et l’Union européenne sont les nouveaux prétendants, le champ de bataille mondial étant un « marché géopolitique ».

Sans traiter de la perspicacité de Khanna, une déclaration m’a particulièrement intrigué. « Pourquoi je vous parle de l’Europe, la Chine et les États-Unis ? Qu’en est-il de la Russie, de l’Inde, de l’Islam .. que dire de tous ces autres pouvoirs ? » Au départ, je pensais que ça devait être une erreur. L’orateur devait sûrement se rendre compte que l’islam est une religion, pas une entité politique avec un « marché géopolitique » défini. Mais ce n’était pas une erreur, ou plus exactement, c’était une erreur délibérée. Khanna poursuivit en expliquant que l’islam n’a pas « le genre de cohérence » qui lui permet d’étendre son pouvoir et son influence, contrairement aux autres puissances dominantes. Selon cette logique étrange, l’islam et le Brésil ont été discutés dans un contexte similaire. Ce genre de raisonnement tordu a prospéré en tant que discipline devenue industrie dans le monde universitaire, depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Bien sûr, ce type de discours (…) Lire la suite »
Ils se préoccupent plus de leur pèlerinage chez Disney que des carnages sanglants de leurs drones

Monde, sois sur tes gardes ! Même les nantis amérikains perdent du terrain

Daniel Patrick Welch

Les conséquences de la dissonance cognitive qui règne dans la sous-élite américaine ? Encore plus de guerre, encore plus de morts pour tous les autres.

Parfois la partie émergée de l'iceberg apparaît telle qu'elle est, et les faits signalés corroborent l'expérience de la majorité. Le récent rapport publié par le Pew Research Center, qui circule désormais largement, montre que pas moins de 93% des ménages américains ont perdu du terrain lors de la fameuse reprise de 2009-2011. [ ] Ce rapport ne fait que valider ce que nous connaissons dans notre vie quotidienne, malgré l'écran de fumée des moyennes et les jeux de miroirs. Il n'y a pas de « reprise ». Les tranches faisant partie des 20% les plus favorisés parviennent tout juste à tenir bon. C'est là la représentation la plus dure, la moins chargée de fioritures, que j'aie pu observer. Je répétais jusqu'à maintenant à ceux qui voulaient bien l'entendre que même s'il semblait y avoir une reprise pour ceux qui sont dans le créneau des 250.000 $ et plus, ce n'était clairement pas le cas pour les 80% restants [c'est-à-dire 100.000 $ de revenus combinés en 2010]. Pour la classe moyenne, (…) Lire la suite »

Etats-Unis : "Le prix de la liberté ?" Enseigner la guerre aux enfants. (Counterpunch)

David Swanson
Le Musée National de l'Histoire des Etats-Unis et le multi-milliardaire qui vient d'y financer une nouvelle exposition, voudraient vous faire croire que nous allons devoir faire plus de guerres si nous voulons être libres. Peu importe que nos libertés semblent se réduire chaque fois que nous sommes en guerre. Peu importe que des quantités d'autres pays bénéficient de plus de liberté que nous sans avoir fait la guerre. En ce qui nous concerne, la guerre est le prix de la liberté. C'est pourquoi cette nouvelle exposition s'intitule : "Le prix de la liberté : les Etasuniens en guerre." L'exposition s'ouvre sur ces mots : "Les Etasuniens sont allés à la guerre pour conquérir leur indépendance, agrandir leur territoire, définir leurs libertés et défendre leurs intérêts dans le monde." Ils sont vraiment idiots ces Canadiens qui ont obtenu leur indépendance sans faire la guerre, n'est-ce pas ? Imaginez tous les gens qu'ils auraient pu tuer ! L'exposition est étonnamment assez honnête en (…) Lire la suite »

La guerre : d’abord une guerre contre le peuple.

AVIC

Depuis le début de la guerre au Mali, Monsieur Laurent Fabius s’est efforcé de présenter l’intervention française et les frappes aériennes, destinées, dit-on, à bloquer les « terroristes » maliens, comme un succès. Et de rajouter que l’engagement militaire français était une « question de semaines ».

Pourquoi les dirigeants se sentent-ils toujours obligés de minimiser la durée estimée d'un conflit ? On se souvient des poilus qui, en août 1914, partaient la fleur au fusil, persuadés de rentrer à la maison pour les fêtes de fin d'année. Avant chaque conflit, le même discours se répète. Voeux pieux ? Naïveté ? Mensonges délibérés ? Mensonges, évidemment. Si l'on se réfère aux guerres modernes (disons depuis 1 siècle), on constate qu'elles se déroulent toujours en deux phases. Il faut d'abord faire accepter la guerre à son opinion, et, ensuite seulement mettre à exécution la partie militaire. La première phase est en fait un véritable combat, avec ses stratégies, ses tactiques et de très gros moyens. Ses protagonistes sont, d'un côté les gouvernants, et, de l'autre, le peuple. Pour les premiers, il s'agit d'amener la population à accepter toutes leurs décisions en vue de déclencher la phase militaire. La stratégie pour y parvenir est bien rodée, avec quelques règles simples qui (…) Lire la suite »

Enfin une bonne guerre de gôôche au Mali !

Pilhaouer

Cà y est ! Ils ont trouvé leur bonne guerre !

Il y eut la guerre des bons contre les méchants en Afghanistan, guerre pour les petites filles et les femmes burquées, mais au bout de quelques années il fallut bien admettre que ce n’était pas vraiment ça. D’ailleurs, si le problème avait été les petites filles ou le terrorisme international, il eût suffi de ne pas renverser le régime communiste d’Afghanistan avec l’aide de Ben Laden, n’est-ce pas ?

Il y eut l'Irak, ou l'ignoble Saddam ne se contenta pas de gazer les iraniens (bien) ou les kurdes (mal) avec les moyens que nous lui avions fournis mais fut assez stupide pour croire qu'il était autorisé à s'emparer des couveuses du Koweit et accessoirement se servir dans les stations-service du coin. Lui s'en tira plutôt bien cette fois-là mais des milliers de ses soldats finirent en barbecue. On ne plaisante pas avec l'humanitaire ! Et là Bush1er fut très malin. Ces gens-là n'étaient pas prêts pour la réconciliation et la démocrature et Saddam pouvait encore être utile dans une petite partie avec les chiites et les kurdes. De quoi générer un joyeux bordel pendant longtemps, faire crever de faim les enfants irakiens pour leur apprendre à ne pas vivre sous une dictature et déclencher une deuxième guerre de destruction massive pour que des millions d' irakiens paient les 3000 morts du 11/09, parce que « si ce n'est toi, c'est donc ton frère » Pas terribles pour la gôôche (…) Lire la suite »
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Au Mali, les exactions contre les "peaux claires" réveillent des blessures douloureuses

Mathieu Olivier - (Jeune Afrique)

Les accusations d’exactions commises par l’armée malienne se multiplient. Jeudi 24 janvier, deux habitants de Niono auraient ainsi, selon un témoignage, été abattus par des militaires. Deux Maliens "à la peau claire", précise le témoin. Retour sur les précédents historiques qui font craindre le pire.

Alors que l'armée malienne prend, avec l'appui de la France, clairement le dessus sur les rebelles du Nord Mali, les inquiétudes se sont multipliées ces dernières semaines. En représaille à la barbarie des islamistes radicaux, auxquels s'étaient alliés (au début du conflit) les Touaregs du MNLA, des soldats de l'armée malienne ont succombé à l'attrait de la vengeance. « Il y a des exactions à droite et à gauche », explique Florent Geel, directeur Afrique de la Fédération internationale des Droits de l'Homme, contacté par Jeune Afrique, « il y a un ensemble d'agressions à caractères raciales, basées sur la vengeance ou encore le racket ». Les cibles de ces violences ? Surtout « ceux qui ont la "peau claire" », dit Florent Geel. Jeudi 24 janvier, deux habitants de la région de Niono ont ainsi été abattus par des militaires, qui, du fait de leur couleur de peau, les ont considérés comme « complices des islamistes ». Mais ces tensions ne sont pas nouvelles. Avec la lutte contre les (…) Lire la suite »
Chercher la vérité, dénoncer les mensonges et les manipulations, notamment journalistiques

En Syrie, ce sont des combattants de la liberté. Au Mali, ce sont des terroristes. Et en Algérie, ils sont des preneurs d’otages

Jean-S. Gowrié

Les terroristes face à leurs rejetons

Reprenons depuis le début :

Afghanistan, 1979. L’URSS envahit le pays, les Américains, décidés à abbattre les Soviétiques, créent les Talibans et, dans la foulée, Al Qaïda. Ils sont alors des « résistants » contre l’envahisseur. Les Américains leur avaient même fourni les fameux Stingers qu’ils, soit dit en passant et expérience faite, leur refusent en Syrie.

Quelques années plus tard et deux tours jumelles descendues, ils deviennent des terroristes. Toujours terroristes en Irak, parce que combattant l'envahisseur Américain, tiens, ils changent encore une fois de peau pour devenir des révolutionnaires à la recherche de la liberté, en Lbye. Rappelons tout de même que le « commandant militaire » de la région de Tripoli ne fut autre qu'un certain Abdelhakim Belhadj, numéro deux d'Al qaida dans le pays, revenu fraîchement d'Afghanistan où il combattait le « mécréant américain ». La démocratie et la liberté installées, ils se dispersent, avec les armes que leur parrains leurs ont laissées en cadeau, au Mali, en Algérie et… en Syrie, devenue terre de Jihad. C'est là qu'ils obtiennent, encore une fois, le label de combattants de liberté. Hollande/Fabius et avant eux Sarkozy/Juppé les soutiennent avec l'ardeur habituelle des héritiers de Danton et Robespierre et, accessoirement, obligés de Saad Hariri et de quelques chameliers Qataris. (…) Lire la suite »
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