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Thème : Guerres

L’avenir de la guerre éternelle, à l’américaine

La fin de la guerre telle que nous la connaissons ?

Danny Sjursen
Comme c'est étrange. Les États-Unis se battent en Somalie par intermittence depuis le début des années 1990. (Qui, d'un certain âge, ne se souvient pas du fiasco du "Black Hawk Down" ?) Près de 30 ans plus tard, alors que le secrétaire général de l'ONU, soutenu par des dizaines de pays, a raisonnablement appelé à un cessez-le-feu mondial afin que l'humanité puisse se recentrer sur "le vrai combat de nos vies", en mettant Covid-19 sous contrôle, les Etats-Unis y sont toujours en guerre. Alors que les navires de la marine américaine se transforment en zones de pandémie et que l'homme de la Maison Blanche a dénoncé à plusieurs reprises les "guerres sans fin ridicules" de ce pays, la guerre du Pentagone en Somalie contre un groupe terroriste insurgé du nom d'al-Shabaab s'intensifie en fait. Sans blague. Bien sûr, si vous ne prêtiez attention qu'aux médias grand public, remplis de peu de nouvelles à part coronavirales (et encore plus virales sur notre président), vous ne le sauriez (…) Lire la suite »
« Cette image sur l’écran est toujours dans ma tête. Chaque fois que j’y pense, ça me fait encore mal »

Un ancien opérateur de drone américain se souvient d’avoir lancé un missile sur des enfants afghans et affirme que l’armée est "pire que les nazis". (The Independent)

Graig Graziosi

Un ancien opérateur de drone américain s’élève contre les atrocités qu’il dit avoir été forcé d’infliger pendant son service militaire et déclare que l’armée américaine est "pire que les nazis".

Brandon Bryant a été enrôlé dans l'armée de l'air américaine pendant six ans. Pendant son service militaire, il a utilisé des drones Predator, tirant à distance des missiles sur des cibles situées à plus de 15000 km de la petite pièce où il travaillait, près de Las Vegas, dans le Nevada. M. Bryant dit avoir atteint son point de rupture avec l'armée américaine après avoir tué un enfant en Afghanistan que ses supérieurs lui avaient dit être "un chien". M. Bryant se souvient de ce moment : Après avoir tiré un missile Hellfire sur un bâtiment contenant sa cible, il a vu un enfant sortir du bâtiment juste au moment où le missile a frappé. Lorsqu'il a alerté ses supérieurs sur la situation après avoir visionné la cassette, on lui a dit "c'était un putain de chien, laisse tomber". Suite à cet incident, M. Bryant a quitté l'armée et a commencé à s'exprimer contre le programme de drones. Pendant son temps dans l'armée de l'air, M. Bryant estime qu'il a contribué directement à la mort (…) Lire la suite »
Grand trophée du Kremlin : un pays de l’OTAN est en train de sortir de l’orbite américaine

Turquie-Russie : une entente cordiale en gestation

MK BHADRAKUMAR

Allons-nous nous pouvoir dire que leur rapprochement est tel qu’on ne voit plus la lumière du jour entre la Russie et la Turquie ? Nous y sommes presque. L’incursion turque en Syrie lancée mercredi est un point de bascule. La Turquie et la Russie coordonnent étroitement leurs efforts. Méditons ce qui suit.

La Maison-Blanche a annoncé dimanche dernier qu’elle se retirait du nord-est de la Syrie, avant les opérations militaires turques de l’autre côté de la frontière. Le président Donald Trump aurait pris cette décision après un échange téléphonique avec le président turc Recep Erdogan, dimanche. Le coup du lapin de la décision de Trump a choqué les alliés des États-Unis. L’opération militaire de la Turquie en Syrie « Fontaine de paix » a été lancée le 9 octobre 2019. De nombreuses critiques ont fusé à Washington, selon lesquelles les États-Unis mettent en danger leurs partenaires kurdes sur le terrain, avec des conséquences potentielles imprévisibles pour la Syrie – et, surtout, nuisent gravement à la crédibilité du pays. Certains préviennent que le conflit syrien s’intensifie au moment même où les braises étaient en train de refroidir. Certaines de ces critiques sont peut-être fondées. Parce que la Turquie est vengeresse. Elle a longtemps voulu franchir la frontière vers le (…) Lire la suite »
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La maison est contaminée, s’asphyxie et brûle, et ses amis regardent la tombe de Chirac...avant de retourner à leur nombril

Jean-Yves PEILLARD

L'article https://www.legrandsoir.info/2003-quand-chirac-s-opposait-a-la-guerre-en-irak.html "2003 : quand Chirac s’opposait à la guerre en Irak me paraissant succin" , je tente de compléter avec d'autres articles mais si vous en avez d'autres...merci de rajouter. Il faut dire que Chirac est une ordure nucléaire comme les autres. Le thème de la manifestation de Nancy contre le projet de BURE ce samedi 28 octobre https://ventdebure.com/ tombait à pic pour Chirac ; L'ankou est venu le chercher et il viendra chercher les autres VGE, Longuet etc avec ou sans montre suisse à 50 ans. Il faut rappeler que par la perpétuation de l'Etat impérialiste français même en sous-traitance de l'états-unien, les gouvernants et leurs sbires envoient des millions d'hommes femmes et enfants (pas tous encore nés) vers la mort et la mauvaise santé. Le summum du cas nucléaire est exemplaire pourtant pour montrer cette barbarie civilisée que décrit Loewy.

Sur la phrase célèbre lire :https://reporterre.net/Jacques-Chirac-l-histoire-de-sa-phrase-culte-Notre-maison-brule-et-nous-regardons-ailleurs Chirac nucléocrate poseur de bombe en Polynésie hier Reprise des essais nucléaires en Juin 1995 http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2015/08/24/Le-Commissariat-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%89nergie-Atomique-%3A-le-v%C3%A9ritable-patron-d-Areva%2C-de-EDf-et-des-gouvernements-fran%C3%A7ais.-Sa-raison-d%E2%80%99%C3%AAtre%2C-la-bombe%2C-son-alibi%2C-la-recherche%2C-son-subterfuge%2C-la-d%C3%A9pendance-du-pays-%C3%A0-l-%C3%A9lectricit%C3%A9-atomique 2016 http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2016/03/03/La-r%C3%A9cente-tourn%C3%A9e-%C3%A9lectoraliste-de-F.Hollande-exasp%C3%A8re-les-victimes-des-essais-atomiques-en-Polyn%C3%A9sie à nos jours http://www.moruroa.org/Texte.aspx?t=199 juillet 2019 manif sur la place Chirac https://www.facebook.com/moruroaetatou - trafiquant d’armeS ; le (…) Lire la suite »
L’occident frappe, dépense des milliards de dollars, utilise les mercenaires locaux : puis vient la défaite misérable.

Soudainement, l’Occident ne parvient plus à renverser des « régimes »

Andre VLTCHEK

Avant, c’était fait régulièrement et ça marchait : l’Occident identifiait un pays comme son ennemi, lâchait sa propagande professionnelle contre lui, puis administrait une série de sanctions, affamant et tuant des enfants, des personnes âgées et autres groupes vulnérables. Si le pays ne s’effondrait pas en quelques mois ou quelques années seulement, les bombardements commençaient.

Et la nation, totalement ébranlée, dans la douleur et le désarroi, s’effondrait comme un château de cartes, une fois que les premières bottes de l’OTAN touchaient terre. De tels scénarios ont été rejoués, encore et encore, de la Yougoslavie à l’Irak. Mais soudain, quelque chose d’important s’est produit. Cette anarchie terrifiante, ce chaos s’est arrêté ; il a été découragé. L’Occident continue d’utiliser les mêmes tactiques, il essaie de terroriser les pays indépendants, d’effrayer les gens, de renverser ce qu’il définit comme des « régimes », mais son pouvoir monstrueusement destructeur, est soudain devenu inefficace. Il frappe, et la nation attaquée tremble, crie, répand du sang, mais reste debout, fièrement dressée. Ce que nous vivons est un grand moment de l’histoire humaine. L’impérialisme n’a pas encore été vaincu, mais il perd son emprise mondiale sur le pouvoir. Il nous faut maintenant comprendre clairement « pourquoi » pour pouvoir poursuivre notre lutte, avec (…) Lire la suite »
Pendant que des tags sur les murs des permanences LREM sont dénoncés comme des « attentats »...

L’impérialisme, stade suprême de la famine...

Jimmy DALLEEDOO

Amal Hussain (photo) est décédée à l’âge de 7 ans le 2 novembre 2018. Cette petite Yéménite a été torturée par la faim : la photo d’elle avant sa mort est insoutenable à regarder. La maman de cette petite fille, Mme Mariam Ali, disait : « Amal était toujours souriante. Maintenant, je suis inquiète pour mes autres enfants ».

D’après le programme alimentaire mondial (PAM), un enfant de moins de cinq ans meurt de faim toutes les 11 secondes dans le monde : cela représenterait 3 millions d’enfants chaque année ! Au Yemen, les chemins humanitaires qui permettraient de convoyer des aides alimentaires ont été coupés par les forces de la coalition saoudienne : la petite Amal Hussain n’a pas bénéficié de ces aides alimentaires. Amal Hussain a été classée dans les « dommages collatéraux » : c’est-à-dire acceptables pour les pays impérialistes. Les pays impérialistes sèment la confusion, la guerre, la misère, la ruine au service du surprofit capitaliste : la famine est une arme de guerre de l’impérialisme. Pendant que des tags sur les murs des permanences LREM sont dénoncés comme des « attentats », la mort de milliers d’enfants sous les bombardements a été présentée comme un « apport de la démocratie » ! surtout lorsqu’on sait que ces armes militaires ont été vendues par la France... L’impérialisme, oppresseur (…) Lire la suite »
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Augmenter le budget de la défense alors qu’il n’y a qu’une seule planète à faire exploser ?

Les profiteurs de guerre et la disparition du complexe militaro-industriel américain

Dmitry ORLOV

Au sein de la vaste étendue bureaucratique du Pentagone, il existe un groupe chargé de surveiller l’état général du complexe militaro-industriel et sa capacité continue à répondre aux exigences de la stratégie de défense nationale. Le Bureau de l’acquisition et de la maintenance et le Bureau de la politique industrielle dépensent quelque 100 000 $ par année pour produire un rapport annuel au Congrès. Il est accessible au grand public. Il est même accessible au grand public en Russie, et les experts russes se sont vraiment bien amusés à l’examiner en détails.

En fait, cela les a remplis d’optimisme. Voyez-vous, la Russie veut la paix, mais les États-Unis semblent vouloir la guerre et continuent à faire des gestes menaçants contre une longue liste de pays qui refusent de faire ce que les USA demandent ou qui ne partagent tout simplement pas leurs « valeurs universelles ». Mais il s’avère maintenant que les menaces (et les sanctions économiques de plus en plus impuissantes) sont à peu près tout ce que les États-Unis sont encore capables de faire, et ce malgré des niveaux de dépenses de défense absolument astronomiques. Voyons à quoi ressemble le complexe militaro-industriel américain à travers une lentille russe. Il est important de noter que les auteurs du rapport ne visaient pas à forcer les législateurs à financer un projet spécifique. Cela le rend plus précieux que de nombreuses autres sources, dont l’objectif principal était d’aller jusqu’au fond de l’abreuvoir fédéral, et qui ont donc tendance à être légères sur les faits et (…) Lire la suite »

Effaçons le Front Popu, la Résistance le CNR : buvons de l’eau de Vichy.

Jacques-Marie BOURGET

Dans "Les Grandes Gueules", une émission de RMC qui est un vomissoir, un inculte haineux a affirmé que, pendant la seconde guerre mondiale, les membres du Parti Communiste Français ne s’étaient pas comportés en héros mais plutôt en collabos. Voilà où nous en sommes. De dérive en dérive, d’une négation l’autre et dans l’indifférence, l’histoire est gommée et les héros victimes d’une deuxième mort. Attendez-vous à savoir, par le truchement d’une thèse très savante que, finalement, Jean Moulin était à Lyon le vrai patron de la Gestapo.

Le 20 mai dernier, puisqu’il n’y a pas de période de fermeture pour la pêche aux voix, Ian Brossat, candidat du PCF aux Européennes, a jugé bon d’aller se soumettre aux postillons d’une machine à décérébrer nommée « Les Grandes Gueules ». Et c’est en pleine gueule que Ian s’est pris un coup de boomerang. Et c’est bien fait pour lui. Pour éviter la chtouille, mieux vaut éviter les bordels. Ceci écrit, Daniel Riolo, le marteau qui a écrasé Brossat de sa certitude, celle que les communistes ne furent jamais des Résistants, est une bourrique exemplaire de la sous-culture de notre « nouveau monde ». Celui où tout est possible. Même celle de trouver des Zemmour ou des Riolo dans la posture de l’historien. Riolo, rubricard de sport sur RMC, devrait connaitre cette maxime démarquée de Einstein « Le journalisme sportif est au journalisme ce que la musique militaire est à la musique ». Du flonflon de moelle épinière. Voici l’échange entre le très savant Riolo et l’agrégé de lettres Ian (…) Lire la suite »
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La « guerre contre la terreur », alibi d’un crime de masse

Bruno GUIGUE
Avec cette arrogance perceptible à l’œil nu chez ceux qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, les dirigeants occidentaux aiment se prévaloir des valeurs morales universelles - ou supposées telles - pour donner des leçons à toute la planète. Ils distribuent les bons et les mauvais points, les châtiments et les récompenses, comme s’ils étaient à la place du dieu Minos qui, dans un mythe cher à Platon, soupèse les âmes des défunts avant de les expédier dans le Tartare. Mais sauf preuve du contraire, ces juges infaillibles du bien et du mal, censeurs autoproclamés du reste de l’humanité, sont loin d’être des divinités antiques. Nous avons pu mesurer, au contraire, à quel point ces représentants d’un impérialisme cynique sont « humains, trop humains », et l’expérience nous a montré qu’ils appliquaient surtout le principe : « Faites toujours ce que je dis, mais ne faites jamais ce que je fais ». Une étude récemment publiée par l’Institut Watson (Brown University, USA) a révélé (…) Lire la suite »

Maudites soient les guerres, leurs auteurs et leurs profiteurs

PERSONNE
« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant », D’une jeunesse sacrifiée, et qui part, et qui meurt, « Et qui n’est chaque fois ni tout à fait la même », Ni tout à fait une autre, et qui meurt, et me surprend. Par delà l’espace, par delà le temps, ce sont toujours les mêmes sons, le même fracas. Ce sont toujours les mêmes odeurs de poudre et de sang mêlés. « Le grand ciel pâle se peuple de coups de tonnerre : chaque explosion montre à la fois, tombant d’un éclair roux, une colonne de feu dans le reste de nuit et une colonne de nuée dans ce qu’il y a déjà de jour. Là-haut, très haut, un vol d’oiseaux terribles, à l’haleine puissante et saccadée, qu’on entend sans les voir, monte en cercle pour voir la terre. La terre ! Le désert commence à apparaître immense et plein d’eau, sous la longue désolation de l’aube. » (Barbusse, 1) Quand les bombes traversent l’espace et que les explosifs déchirent le temps, quand la nourriture, les médicaments font défaut et que les maladies (…) Lire la suite »