Lorsque les médias écrivent sur Cuba sans mentionner le blocus, je me suis demandé à quoi ressemblerait un article « à la manière de » sur la France, sans citer le mot « C-o-v-i-d ». A quelque chose comme ça :
FRANCE & MONDE ENTRETIEN
Auteur, ancien référent littéraire d’Attac, Maxime Vivas se présente également comme un cyberjournaliste, mais tâtant également du terrain puisqu’il s’est rendu deux fois dans le Xinjiang où se trouvent les Ouïghours, objet de son dernier livre.
Destructions de lieux du culte, arrestations, camps de concentration, tortures, mutilations des enfants, viols, disparitions, exécutions, génocide… Les accusations contre la Chine au sujet des Ouïghours sont légion dans les médias dominants. Mensonges rétorque Maxime Vivas qui vient de publier "Ouïghours : pour en finir avec les fake news" aux éditions de la Route de la soie.
Le 4 janvier 2021. Libération : « En Chine, disgrâce et disparition du milliardaire Jack Ma ». Le Point : « La mystérieuse « disparition » du milliardaire Jack Ma ». Arte (28 minutes) : « Chine : un homme disparaît ».
Le 5 janvier. Marianne : « "Disparition" de Jack Ma, fondateur d’Alibaba ». Business : « Le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur d’Ali Baba est porté disparu ». RMC : « Chine : Jack Ma, un des hommes les plus riches de la planète a disparu depuis plus de deux mois ». TMC (Le Quotidien) : « Où est passé Jack Ma, le patron d’Alibaba ? Une alerte enlèvement inquiète le monde entier : celle de Jack Ma ». Les Echos : « La spéculation enfle sur le sort de l’invisible Jack Ma ».
Le 6 janvier. RFI : « Chine : comment expliquer la « disparition » de Jack Ma, fondateur d’Alibaba ? ». France Info : « Chine : disparition du milliardaire Jack Ma ». France Inter : « Où est passé Jack Ma ? ».
Le 7 janvier. « Le Journal du Dimanche : « Mais où est donc passé Jack Ma, le fondateur du géant chinois Alibaba ? ». The Cointribune : « Jack Ma a-t-il été Kidnappé par la Mafia Bancaire ? ».
LGS.
Le manuscrit de mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » est déjà à l’imprimerie quand je découvre un nouvel enfumage : des photos par satellite de « camps de concentration », dits aussi (mon livre vous en contera plus) « camps d’extermination, voire camps de crémation » et les photos de ces mêmes bâtiments, prises du sol.
Le document ci-après souffre peut-être d’être parfois rédigé en un style typiquement chinois.
Mais il a deux avantages :
1-il met en regard des photos satellitaires et des photos prises au sol, en indiquant leurs positions géographiques précises.
2- il invite les observateurs à venir voir sur place.
Jusqu’à présent, nous avions des articles de presse qui nous parlaient de camps de concentration sans les situer, nous avions quelques Ouïghours exilés qui faisaient de même. C’est que les mensonges ne s’accommodent pas d’indications qui permettent les vérifications.
LGS
Mais commençons par les représentants médiatiques de complaisance gouvernementale, voire de propagande officielle, au premier rang desquels, BFMTV, avec, dépassant en grande forme et par son extrême droite Ruth Elkrief flagorneuse de niveau olympique, le commandant Truchot, Olivier de son prénom, lequel ose cette question, sans craindre de tomber raide mort sous l’effet de la honte tout en nous offrant gracieusement une bonne tranche de rigolade : « Qu’est- ce que le président a en lui de De Gaulle ? ».
Le journaliste primé Mark Davis a révélé à quel point le Guardian et le New York Times ont trahi Julian Assange en 2010, et ont joué depuis un rôle central et consciemment malhonnête dans sa diffamation.