Dans le concert des médias alertant sur le prétendu « génocide » ouïghour, on n'a guère vu de génocide, mais au moins, en France, un véritable passage à tabac. Celui de Maxime Vivas, écrivain français qui s’est rendu par deux fois au Xinjiang, a publié en décembre 2020, un livre (« Ouïghours, pour en finir avec les fake news », éditions « la Route de la soie ») et a depuis codirigé avec Jean-Pierre Page l’ouvrage « La Chine sans œillères » (juillet 2021, éditions Delga) écrit par 17 intellectuels venus des 5 continents.
J’ai lu, avec un grand retard que je déplore, l’article du Monde du 3 septembre qui relaie avec chaleur le rapport intitulé « Les opérations d’influence de la Chine », dû à Paul Charon et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, et que les deux journalistes-relais, Nathalie Guibert et Brice Pedroletti, présentent avec emphase en ces termes : « une étude exhaustive de 600 pages, publiée lundi 20 septembre au terme de deux ans de travail par l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem) ».
Il est difficile d’exagérer la sociopathie des responsables de la sécurité nationale américaine : leur volonté de mentir de façon éhontée sur les sujets les plus graves est sans limite.
"Il est frappant de constater à quel point les techniques [sont] similaires à celles que Fox News utilise pour effrayer les gens au sujet de la campagne de vaccination américaine et celles que le New York Times, Reuters et d’autres utilisent pour effrayer les gens au sujet des vaccins chinois." - Jim Naureckas, Fairness and Accuracy in Reporting
A savoir : Tristan Mendès France est acoquiné à Rudy Reichstadt, « membre de l’Observatoire des radicalités politiques, fondateur du site ConspiracyWatch, observatoire du conspirationnisme et des théories du complot » (sic).