RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Désinformation & Propagande

Les dissidents doivent être clairs sur la différence entre les faits et le récit

Caitlin JOHNSTONE
Un politicien pourra mener une campagne sans faille, dire tout ce qu'il faut avec sincérité, tenir des positions largement populaires et avoir un bilan impeccable en tant qu’élu, mais s'il dit des choses qui contrarient les puissants, le récit peut être remanié pour le présenter comme un fou, incompétent, non éligible, perfide et tout et tout, pour l’empêcher d’accéder un jour au pouvoir. Un journaliste d'investigation pourra passer des mois à rédiger un article qui incrimine sévèrement des personnes extrêmement puissantes. Il pourra exposer tous les faits, fournir toutes les sources, s’exprimer avec clarté et et concision, et obtenir une couverture complète dans un journal grand public, mais des personnes extrêmement puissantes peuvent user de leur influence sur la classe politique/médiatique pour modifier rapidement le récit à la suite de cet article afin d'annuler presque complètement son impact en le rendant insignifiant. Un média spécialisé dans la publication de fuites (…) Lire la suite »
12 

La genèse de Juan Guaidó : comment le laboratoire de changement de régime US a créé le leader du coup d’Etat au Venezuela (The Grayzone)

Max BLUMENTHAL, Dan COHEN

Juan Guaidó est le produit d’un projet d’une décennie supervisé par les formateurs au changement de régime de l’élite de Washington. Tout en se faisant passer pour un champion de la démocratie, il a passé des années à l’avant-garde d’une violente campagne de déstabilisation.

Avant le jour fatidique du 22 janvier, moins d'un Vénézuélien sur cinq avait entendu parler de Juan Guaidó. Il y a quelques mois à peine, le jeune homme de 35 ans était un personnage obscur au sein d'un groupe d'extrême droite politiquement marginal, étroitement associé à d'horribles actes de violence dans la rue. Même au sein de son propre parti, Guaidó avait été une figure de niveau intermédiaire au sein de l'Assemblée nationale dominée par l'opposition, qui est accusée d'outrage selon la Constitution du Venezuela. Mais après un simple coup de fil du vice-président américain Mike Pence, Guaidó se proclama président du Venezuela. Oint comme le chef de son pays par Washington, un homme politique jusque-là inconnu a été choisi par les États-Unis et promu sur la scène internationale comme le chef de file de la nation qui dispose des plus grandes réserves pétrolières du monde. Faisant écho au consensus de Washington, le comité éditorial du New York Times salua Guaidó comme un (…) Lire la suite »

Les 5 arguments les plus stupides pour défendre l’interventionnisme de Trump au Venezuela (Medium)

Caitlin JOHNSTONE
Depuis que l'administration Trump a annoncé qu'elle ne reconnaissait plus la légitimité du gouvernement élu du Venezuela, je discute avec les gens dans les médias sociaux au sujet de sa tentative effrontée de coup d'État dans ce pays. Les gens qui soutiennent l'interventionnisme de Trump sont presque exclusivement des partisans de Trump, avec plus ou moins de mon côté sur cette question des militants de gauche et des libertaires anti-guerre ainsi que des centristes de base qui préfèrent pour la plupart s'abstenir sauf pour marmonner de temps à autre que toute ceci n'est qu'une distraction de l'enquête Mueller. Je m'engage dans ces arguments non pas parce que j'aime me disputer avec des inconnus sur Internet, mais parce que cela m'aide à me faire une idée des narratives de propagande qui ont été semées dans divers secteurs politiques. Il suffit de prendre position en ligne et vous aurez rapidement des gens qui se précipiteront pour vous dire "Ma chambre d'écho médiatique m'a dit (…) Lire la suite »

140 contrevérités et diffamations à propos de Wikileaks et Julian Assange couramment relayées par la presse.

WIKILEAKS

LGS : Le document suivant ayant été "fuité", voici sa traduction. (le titre est de la rédaction)

COMMUNICATION JURIDIQUE CONFIDENTIELLE NON DESTINÉE À LA PUBLICATION. Julian Assange a publié les plus grandes fuites de documents de l'histoire de la CIA, du département d'État, du Pentagone, du Parti Démocratique américain et du gouvernement de l'Arabie saoudite, parmi tant d'autres, et a aussi entrepris le sauvetage d'Edward Snowden. Comme on pouvait s'y attendre, de nombreuses contrevérités se sont répandues par la suite sur WikiLeaks et son éditeur. Les contrevérités ont également été propagées par des tiers : des concurrents des médias, des sites à sensation et "pièges à clics", des sympathisants de partis politiques, et aussi par ceux liés aux gouvernements avec lesquels WikiLeaks ou Julian Assange sont en procès ou contre lesquels ils ont été en procès (Royaume-Uni, États-Unis, Équateur, Suède), qui demandent son arrestation (États-Unis, Royaume-Uni), qui cherchent son expulsion (Équateur), ou qui ont lancé une enquête criminelle officielle (États-Unis, Arabie (…) Lire la suite »
Quand la rivière déborde de son lit, elle emporte tout sur son passage

Le signal et le bruit

Fabrice AUBERT
Introduction : l’idée de ce papier m’est venue suite à la lecture de magazines politiques « main-stream » sur les gilets jaunes et dont le message se ressemble à se confondre. Il s’agit de réfléchir philosophiquement à la manière dont la politique se construit aujourd’hui. En fait le message politique quel qu’il soit, passe par les médias, qui deviennent l’intermédiaire obligé. Or plus l’intermédiaire fait d’idéologie, moins le « signal d’origine » est retransmis. Le fait que 90 % des médias appartiennent à 9 milliardaires, n’est peut-être pas étranger au fait, que le message soit toujours le même… Toute ressemblance avec une situation actuelle ne serait pas qu’involontaire… LE RAPPORT SIGNAL-BRUIT : On ‘est pas ici dans la politique, mais dans la physique dure, celle qui souvent s’exprime sous la forme d’équations et de chiffres. Cependant, y compris dans ce domaine, la philosophie est sous-jacente. Le rapport « signal bruit » est « un indicateur de la qualité de la transmission (…) Lire la suite »

Le faux journalisme du Spiegel et la campagne contre les « fausses nouvelles »

Peter Schwarz
Les révélations sur la fraude journalistique à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel a permis de lever le voile sur la manipulation de l'opinion publique par les médias faisant soi-disant « autorité ». Alors que Facebook, Google, Twitter et d’autres réseaux sociaux censurent systématiquement les publications inopportunes, les informations prétendument « fiables » et « objectives » des médias traditionnels s’avèrent être de la propagande, produite en coopération avec l'État et visant à promouvoir les intérêts de la classe dirigeante. Au nom de la lutte contre les « fausses nouvelles », on est en train de détruire la liberté de la presse et la liberté d’opinion. La semaine dernière, les rédacteurs en chef du Spiegel, le plus important tirage parmi les magazines allemands d'actualités, ont avoué (article en anglais) avoir publié 55 articles « totalement ou partiellement inventés, falsifiés, contrefaits » du journaliste Claas Relotius. Relotius a également écrit de nombreux (…) Lire la suite »

En refusant de défendre Julian Assange, les médias révèlent leur véritable nature

Caitlin JOHNSTONE
Mardi dernier [juillet 2018 - NdT], un grand avocat du New York Times, David McCraw, a averti une salle pleine de juges que la poursuite de Julian Assange pour les publications de WikiLeaks créerait un précédent très dangereux qui finirait par nuire aux principaux médias d'information comme NYT, le Washington Post et les autres médias qui publient des documents gouvernementaux secrets. "Je pense que la poursuite contre lui constituerait un très, très mauvais précédent pour les éditeurs", a déclaré M. McCraw. "Dans cette affaire, d'après ce que je sais, il se trouve dans la position d'un éditeur classique et je pense que la loi aurait beaucoup de mal à faire la distinction entre le New York Times et WikiLeaks." Vous savez où j'ai lu ça ? Pas dans le New York Times. "Curieusement, au moment d'écrire ces lignes, les mots de McCraw n'ont trouvé aucun écho dans le Times lui-même", a écrit l'activiste Ray McGovern pour le média alternatif Consortium News. "Ces dernières années, le (…) Lire la suite »

Le quotidien The Guardian monte d’un cran ses diffamations contre Julian Assange.

Jonathan COOK
Tant mieux qu'il y ait eu une petite réaction, y compris de la part des principaux journalistes, sur la diffamation constante de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, par [le quotidien britannique] The Guardian. Le dernier article du journaliste Luke Harding, qui affirme que l'ancien directeur de campagne déchu de Donald Trump, Paul Manafort, a visité secrètement Assange à trois reprises à l'ambassade de l'Equateur à Londres, est tellement plein d'incohérences que même les opposants les plus aguerris à Assange dans les grands médias ont du mal à le défendre. Confronté à ce un retour de manivelle, The Guardian a rapidement - et très discrètement – effectué une marche arrière sur sa prétention initiale que son article était basé sur des faits vérifiés. Au lieu de cela, il a modifié le texte, sans reconnaître qu'il l'avait fait, pour attribuer les allégations à des "sources" non identifiées et incontrôlables. La fonction de propagande de l'article est évidente. Il est (…) Lire la suite »

HOLLYWOOD PROPAGANDA

MATTHEW ALFORD
Examinant le fonctionnement interne de l’industrie hollywoodienne, cet ouvrage révèle les liens étroits entre le cinéma et les forces politiques américaines les plus réactionnaires. Ses analyses détaillées de nombreux films démontrent qu’Hollywood, loin d’être le lieu d’expression de la gauche américaine, n’est que le versant culturel d’une politique impérialiste. Alors que des films comme Transformers, Terminator ou La Chute du faucon noir, ouvertement financés par l’armée, glorifient l’hégémonie américaine dans le monde, des films prétendument critiques comme Les Rois du désert, Hôtel Rwanda ou Avatar, n’en remplissent pas moins la même fonction. Au-delà des tendances progressistes affichées par certaines célébrités, Alford met en évidence leur totale intégration à un système encourageant la suprématie mondiale américaine et le recours à la violence. 304 pages 20 euros ISBN : 979-10-97331-09-2 Lire la suite »

Quotidien : entre rires et parodies, un travail de fourmi très réfléchi dans la désinformation

Paulo CORREIA

Après l’élection du nouvel astre/désastre politique – Jupiter, roi Soleil…nous ne savons plus – à la tête de l’État français, les batteries médiatiques se sont focalisées sur « La France Insoumise » et sur son fer de lance, Jean-Luc Mélenchon. Oui, depuis Georges Marchais, aucune figure politique française, avec un vrai discours social et progressiste, n’avait réussi à fédérer autour d’elle une telle ferveur et à obtenir de tels résultats électoraux – à moins de 2% de décrocher une présence au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017. Cela s’appelle avoir du charisme !

Les médias « mainstream », à cette époque-là, ont du se demander « comment ça se fait, qu’on l’avait pas vu venir ? Nous avons failli laisser élire démocratiquement, un vrai gars de gauche !? ». Alors, à la veille de l’élection, « Le Figaro » sort sa belle une de propagande – photo à l’appui, avec des manœuvres militaires américaines en Corée du Sud – où, par association de titres et d’images, le lecteur de droite, démobilisé par l’affaire Fillon, était conduit à imaginer un « danger rouge » et que les USA pourraient envahir l’hexagone en cas de victoire du Mouvement Insoumis. « En même temps », la baronne du débat politique, Ruth Elkrief, affirmait sur son plateau BFM : « Mélenchon n’a pas de projet politique ». Nous ne sommes pas tous d’accord avec toutes les idées des Insoumis, mais de là à dire une ignominie pareille, il fallait la sortir…la phrase ! Entre rires et parodies, un travail de fourmi très réfléchi dans la désinformation C’est ici que l’émission télévisée « (…) Lire la suite »