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Thème : Désinformation & Propagande

Trente ans qu’ils mentent, se trompent, pérorent, se vendent, occupent l’espace médiatique...

Au nom du pluralisme, taisez-vous !

ACRIMED

Une déclaration d’Acrimed qui invite les économistes à gages, les chroniqueurs et les éditocrates qui depuis trente ans chantent les louanges du libéralisme, à se taire au nom du pluralisme comme de la décence la plus élémentaire.

Voilà trente ans que les libéraux occupent tout l’espace médiatique, chantent les louanges de la mondialisation heureuse, de l’Europe des marchés, et de la baisse des déficits publics. Trente années que ces zélateurs zélés du capitalisme nous abreuvent de doctrines libérales qui causent les crises, détruisent les emplois et bouleversent le climat. Trente années qu’ils braillent contre les dépenses de l’État, appellent à réduire son périmètre, enjoignent d’alléger la pression fiscale, acclament la concurrence et roucoulent dès que l’on réduit le nombre de fonctionnaires. Trente années qu’ils accompagnent la casse du droit du travail, qu’ils se félicitent des dividendes offerts aux actionnaires, prêchent inlassablement le « mérite » des riches et des rentiers. Trente années qu’ils accablent les travailleurs et les plus démunis, les « tire-au-flanc » et les « privilégiés » dans leurs médias gavés de subventions publiques. Trente années que ces spécialistes de la pensée jetable (…) Lire la suite »
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« Le Monde » soutient Julian Assange comme la corde soutient le pendu

Laurent DAURÉ

Dans son éditorial du 25 février, Le Monde a pris position sur la demande d’extradition formulée par Washington à l’encontre du fondateur de WikiLeaks. Le titre de l’article – « Julian Assange ne doit pas être extradé aux États-Unis » – ne reflète pas la duplicité maligne de son contenu. Derrière le soutien minimal, on trouve en effet une charge malhonnête et calomnieuse contre un journaliste persécuté, un prisonnier politique ; l’indignité étant aggravée par le fait que le « quotidien de référence » a jadis beaucoup profité de son partenariat avec WikiLeaks.

« Quelque méchants que soient les hommes, ils n’oseraient paraître ennemis de la vertu ; et, lorsqu’ils la veulent persécuter, ils feignent de croire qu’elle est fausse, ou ils lui supposent des crimes. » La Rochefoucauld, Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664) La justice britannique statuera dans quelques mois sur la recevabilité de la procédure d’extradition, et par là même sur le sort de Julian Assange, qui deviendrait encore plus sombre qu’il ne l’est déjà si le journaliste australien devait subir un procès aux États-Unis. Le fondateur de WikiLeaks y fait l’objet de 18 chefs d’inculpation – en particulier celui d’espionnage – et risque jusqu’à 175 ans de prison pour… avoir publié la vérité sur les crimes et turpitudes de Washington. Les audiences ayant débuté le 24 février à la Woolwich Crown Court de Londres, Le Monde s’est sans doute senti obligé de « soutenir » Julian Assange, surtout que celui-ci est victime d’un traitement cruel et dégradant depuis (…) Lire la suite »
"Vous avez 24 heures pour quitter l’organisation, et si vous ne vous conformez pas à cette décision de Washington, nous avons des moyens de riposter contre vous... Nous savons où vivent vos enfants."

Un enquêteur de l’OIAC témoigne à l’ONU qu’aucune attaque chimique n’a eu lieu à Douma, en Syrie (The Gray Zone)

Ben NORTON

Dans son témoignage devant le Conseil de sécurité des Nations unies, l’ancien chef de l’équipe d’inspection de l’OIAC et expert en ingénierie Ian Henderson a déclaré que leur enquête à Douma, en Syrie, suggérait qu’aucune attaque chimique n’avait eu lieu. Mais leurs conclusions ont été censurées.

Une vidéo et une transcription du témoignage de l'ancien ingénieur et dissident de l'OIAC Ian Henderson devant les Nations Unies figurent à la fin de cet article. Un ancien enquêteur principal de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est exprimé aux Nations Unies, déclarant en termes très clairs que les preuves scientifiques suggèrent qu'il n'y a pas eu d'attaque au gaz à Douma, en Syrie, en avril 2018. Le dissident, Ian Henderson, a travaillé pendant 12 ans à l'organisation internationale de surveillance, en tant que chef d'équipe d'inspection et expert en ingénierie. L'une de ses tâches les plus importantes a été d'assister la mission d'enquête de l'organisation internationale sur le terrain à Douma. Il a déclaré à une session du Conseil de sécurité des Nations unies convoquée le 20 janvier par la délégation russe que la direction de l'OIAC avait rejeté les recherches scientifiques de son groupe, licencié l'équipe et produit un autre rapport qui (…) Lire la suite »

Mensonges, Newsweek et Contrôle de la Narrative Médiatique : Compte-rendu de première main

Tareq Hadda
La presse est dirigée par une mafia. La liberté de la presse est morte. Les journalistes et les gens ordinaires doivent se lever. Introduction Il y a quelques jours encore, j'étais journaliste à Newsweek. J'ai décidé de remettre ma démission parce que, essentiellement, on m'a donné un choix simple. D'une part, je pouvais continuer à travailler pour l'entreprise, rester dans ses bureaux londoniens chics et gagner un salaire stable uniquement si je m'en tenais à ce qui pouvait ou ne pouvait pas être publié et censurais des faits essentiels. J'avais aussi le choix de quitter l'entreprise et dire la vérité. En fin de compte, la décision fut assez simple, même en sachant que son coût sera sensible. Je serai au chômage, j'aurai du mal à me financer et je ne trouverai probablement pas un autre emploi dans l'industrie qui me tient tant à cœur. Si j'ai un peu de chance, je serai dénigré en tant que complotiste, peut-être un apologiste d'Assad ou même un agent russe - la dernière (…) Lire la suite »
Extinction Rebellion : une seule solution la manipulation

Extinction Rebellion, nouvelle manipulation de masse, dans quel but ?

Vincent LENORMANT

À tous ceux qui s’interrogent sur Extinction Rebellion (XR), ce « mouvement » qui est arrivé sur le devant de la scène en moins d’un an, et dont nous n’avons pas fini d’entendre parler.

Prenez entre deux et quatre personnes (en fonction du monde que vous attendez) pour accueillir les gens qui arrivent. Les gens ne doivent pas avoir le temps de se sentir nerveux ou en insécurité. La phrase de départ devrait ressembler à « Salut je m’appelle Jo, merci d’être venu. Tu viens pour le problème X c’est ça ?… Super. (laissez-les dire pourquoi ils sont venus) Super, alors voilà ce qui va se passer… pardon tu t’appelles comment ? Super. » Note : faites en sorte qu’ils disent pourquoi ils sont venus, leur nom, et affirmez et commentez ce qu’ils vous disent « alors cette réduction de salaire, ça a été un coup dur, hein ? » Ensuite parlez-leur un peu du déroulement de la soirée et conduisez-les vers une table ou un cercle de chaises pour 7-8 personnes. Quand les gens entre dans la pièce, remplissez les cercles les uns après les autres. Présentez les nouveaux dans chaque cercle – comme si c’était une fête et que vous en étiez l’hôte ! « Alors voici Jack – il vient de Hackney (…) Lire la suite »
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La liberté d’une société se mesure au traitement qu’elle inflige à son dissident le plus gênant

Caitlin JOHNSTONE
Ce n'est pas grâce aux médias occidentaux que vous saurez que le musicien Roger Waters est sur le point d'interpréter la chanson emblématique de Pink Floyd "Wish You Were Here" devant le bureau du ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel, afin d'attirer l'attention sur la persécution de Julian Assange, fondateur de WikiLeaks. Plus tôt cette année, le milliardaire Richard Branson a organisé un concert "Live Aid" en Colombie, près de la frontière vénézuélienne, dans le but supposé d'aider le peuple vénézuélien. En réalité, ce coup n'était rien d'autre qu'un stratagème pour faire avancer les récits totalement faux selon lesquels le président Maduro bloquait les ponts et refusait toute aide étrangère, et les fonds recueillis ont fini par être détournés par le groupe d'opposition soutenu par Trump et dirigé par Juan Guaido, un pantin US. Cependant, les médias britanniques se sont complètement emballés pour cette histoire. Chaque mot de cette phrase renvoie vers un article (…) Lire la suite »

Greta Thunberg : l’histoire d’une hystérie collective

M. Mondialisation

Difficile de l’éviter, Greta Thunberg est dans tous les esprits. Il n’y a plus un jour sans que son nom n’apparaisse sur nos écrans, pour l’encenser, lui donner la parole ou la critiquer vivement. Par la force des choses, la jeune fille au profil singulier est devenue un symbole de notre temps. Et comme pour tout symbole popularisé à l’extrême, elle est suspectée de prendre part à une vaste et obscure machination gauchiste, mondialiste et/ou capitaliste, selon les affinités politiques. Comment Greta Thunberg est-elle devenue ce punching-ball des réactionnaires français ? Édito.

Début 2018, Greta Thunberg était encore une jeune inconnue. Tout s’emballe quand elle remporte un concours d’écriture qui sera le déclencheur de son histoire. Son intelligence avancée pour son âge et sa capacité à exprimer ses idées de manière limpide ne laisse personne indifférent. Passionnée depuis sa jeunesse par la tournure tragique que prend notre civilisation, Greta décide de consacrer son temps à la cause climatique et environnementale, comme nombre d’activistes le font à travers le monde. À l’aide de diverses personnalités et ONG, elle est d’abord popularisée sur les réseaux sociaux avec des publications qui deviennent virales, et ce en dehors des médias dominants. C’est seulement ensuite que les mainstreams vont repérer cette personnalité unique et la médiatiser à leur tour. Du début jusqu’à aujourd’hui, Greta Thunberg garde une ligne directrice intacte : parler de l’urgence climatique au regard du consensus scientifique en s’adressant directement aux institutions et aux (…) Lire la suite »
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Dans "Marianne" un article qui pue.

Jacques-Marie BOURGET

Polony, après avoir fait son beurre avec les "Viols de Cologne" qui n'ont jamais existé persiste et lance son employée sur une autre fausse nouvelle, le saccage de la France par les supporters des "Fennecs". Du journalisme de caniveau.

C’est étrange, concurrence du Tour de France ou de Bojo l’ébouriffé du dedans et de Londres, personne n’a évoqué l’attentat qui a eu lieu à « Marianne ». Pourtant dans les pages 19 et 20 du numéro du 19 juillet, les mots ont frappé comme une bombe. Madame Gozlan, artificière du magazine, n’utilise plus son bazooka habituel, l’islam, mais choisi le foot pour flinguer les supporters des « Fennecs », des type vraiment pas convenables. Pas de quartier pour les « quartiers ». Pour Polony, et sa porte-coton Gozlan, la vigilance face à ces types qui savent que La Mecque est à l’est ne doit pas connaitre de faille. Ainsi, lors des « viols du Jour de l’an à Cologne », en 2016, actes commis par des arabes, des migrants, la dame Polony s’est montrée chef de cordée, sur-indignée face à la horde barbare. Tout de suite elle a canonné à la radio et télé. Sur « Europe I » d’Arnaud Lagardère (où elle gagnait 27 400 euros par mois) et sur LCI de Bouygues. Tant pis pour le sort global du migrant, (…) Lire la suite »
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Comment les médias occidentaux soutiennent le terrorisme d’Etat qui fait des millions de victimes (Peace News)

Florian Zollman - Alan Macleod - Jeffery Klaehn - Daniel Broudy - Matthew Alford
Quatre universitaires examinent la couverture médiatique des affaires étrangères dans un article censuré (puis refusé) par une grande publication libérale. Quand Noam Chomsky observa pour la première fois que les Etats-Unis avaient attaqué le Sud Vietnam, il ne faisait que souligner un exemple particulièrement significatif du conformisme médiatique de l'époque, à savoir que l'Occident combattait les communistes au Nord pour défendre Saigon. Cependant, le jeune professeur avait spectaculairement raison. À la fin de la guerre, les deux tiers des bombes américaines - deux fois plus que le total largué pendant la Seconde Guerre mondiale - étaient tombées sur le Sud. L'historien militaire Bernard Fall - qui croyait en la présence US sur place – déclara à l'époque que 'le Vietnam en tant qu'entité culturelle et historique... est menacé d'extinction...[car] la campagne meurt littéralement sous les coups de la plus grande machine militaire jamais déployée sur une région de cette (…) Lire la suite »

OCCRP prépare de nouvelles révélations. Doit-on y croire ?

Célia Schmidt
Trois ans après le scandale d'évasion fiscale des « Panama papers », les journalistes continuent d'analyser ces révélations qui ont fait couler beaucoup d'encre. Plusieurs enquêtes sont désormais ouvertes, mais les autorités panaméennes sont réticentes à fournir les informations aux services de l'ordre des pays concernés. Bien que la publication des documents ait entraîné des conséquences en matière de la lutte contre les sociétés offshore, la plupart des accusations faites par le Projet de reportage sur le crime organisé et la corruption (OCCRP), un collectif de journalistes qui avait été à l'origine des « Panama Papers », n'ont pas connu un développement. Mais quel était donc un réel objectif de cette vaste et coûteuse campagne d'information ? Qui se cache derrière la fuite et sa médiatisation Encore en 2016, Assange a déclaré que la fuite des documents panaméens avait été orchestré par les États-Unis dont les résidents n'y figuraient pas. La cible principale de l'enquête (…) Lire la suite »