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Greta Thunberg : l’histoire d’une hystérie collective

Difficile de l’éviter, Greta Thunberg est dans tous les esprits. Il n’y a plus un jour sans que son nom n’apparaisse sur nos écrans, pour l’encenser, lui donner la parole ou la critiquer vivement. Par la force des choses, la jeune fille au profil singulier est devenue un symbole de notre temps. Et comme pour tout symbole popularisé à l’extrême, elle est suspectée de prendre part à une vaste et obscure machination gauchiste, mondialiste et/ou capitaliste, selon les affinités politiques. Comment Greta Thunberg est-elle devenue ce punching-ball des réactionnaires français ? Édito.

Début 2018, Greta Thunberg était encore une jeune inconnue. Tout s’emballe quand elle remporte un concours d’écriture qui sera le déclencheur de son histoire. Son intelligence avancée pour son âge et sa capacité à exprimer ses idées de manière limpide ne laisse personne indifférent. Passionnée depuis sa jeunesse par la tournure tragique que prend notre civilisation, Greta décide de consacrer son temps à la cause climatique et environnementale, comme nombre d’activistes le font à travers le monde. À l’aide de diverses personnalités et ONG, elle est d’abord popularisée sur les réseaux sociaux avec des publications qui deviennent virales, et ce en dehors des médias dominants. C’est seulement ensuite que les mainstreams vont repérer cette personnalité unique et la médiatiser à leur tour. Du début jusqu’à aujourd’hui, Greta Thunberg garde une ligne directrice intacte : parler de l’urgence climatique au regard du consensus scientifique en s’adressant directement aux institutions et aux personnes qui les dirigent. À chaque intervention, l’adolescente accuse les puissants et les juge sévèrement pour leur inaction criminelle.

Mais qui dit popularité, dit exposition médiatique et réactions. Le passage de Greta en France, et donc sa présentation face au gouvernement, va déchaîner les passions au pays des Lumières. En effet, la surexposition de la jeune fille va générer un climat de doute propice aux comportements réactionnaires. Par sophisme d’association, tous discours admis dans la sphère publique est soupçonné d’être une forme de manipulation au service des puissants. La nature de son discours sera rapidement éclipsée pour faire place à des commentaires de forme sur son physique, son âge, son intelligence, son statut, sa qualité d’experte, son but caché présupposé. En témoignent les nombreuses personnalités publiques et figures politiques qui vont s’attaquer de front à l’image qu’ils se font d’elle : une militante gauchiste, un gourou du climat, un suppôt du capitalisme, une égérie du greenwashing, un produit marketing, une mondialiste... Chacun prétend détenir le motif supérieur les autorisant à déshumaniser publiquement un individu à part entière. Prétextant volontiers la liberté d’expression ou « le débat », il a été ainsi possible d’entendre les pires accusations à son sujet, sans jamais construire un argumentaire basé sur des faits ou de solides évidences matérielles.

De gauche à droite, un festival de théories

Que ce soit à droite ou à gauche de l’échiquier politique, l’argument principal justifiant ce lynchage public repose essentiellement dans l’idée que la surmédiatisation de Greta Thunberg serait par définition anormale, donc troublante. En effet, bien que Greta Thunberg soit d’abord devenue populaire sur les réseaux sociaux, bien avant que les médias mainstreams ne s’y intéressent, la jeune fille est depuis peu l’invitée de toutes les structures de pouvoir, de l’ONU aux grandes ONG en passant par, tout récemment, le gouvernement français. « Il y a forcément anguille sous-roche », estiment ses détracteurs. Pourtant, c’est la politique de Greta, depuis l’origine, d’accepter toutes les invitations reçues afin de s’exprimer dans les plus hautes institutions. Dans un esprit purement manichéen, qui n’autorise donc aucune nuance de gris dans les choix de la jeune fille, Greta Thunberg est associée par défaut à la visée politique dominante de ceux qu’elle affronte : la mondialisation néolibérale.

C’est précisément pour cette raison que les virulentes diatribes frappant Greta Thunberg proviennent autant d’un extrême que de l’autre. À l’extrême droite, c’est le caractère international et universel de l’enfant qui provoque des réactions épidermiques. Laconiquement, Emmanuelle Ménard, députée d’ultra-droite, a ainsi déclaré que la jeune fille mériterait une bonne fessée... Position largement partagée à l’extrême droite, Ménard parle de « leçons de morale et les élucubrations d’une jeune fille visiblement manipulée ». Sans surprise, la députée accuse « le réchauffement climatique et l’écologie » d’être devenu une nouvelle religion et Greta, sa sainte. Même chose chez Soral qui, fidèle à lui même, la traite de « petite conne manipulée » ... « moi je lui mets une paire de claque dans la gueule et je la renvoie à l’école ». Sans commentaire.

Partout, le même discours : « c’est forcément une manipulation »

Ces discours alimentent rumeurs et théories du complot qui circulent sur les réseaux avec une dialectique propre à l’extrême droite. L’une de ces rumeurs l’accuse de « détourner les masses d’une écologie patriote » et d’être « militante gauchiste » associée secrètement au milliardaire Soros en personne, parjure suprême. Accusations qui, après vérifications, ne reposent sur rien de tangible. En toile de fond, on comprend que le discours de Greta Thunberg – qui donne une visibilité hors norme à la cause écologique – s’oppose surtout à une vision conservatrice de la société qui ne peut tolérer une transformation en profondeur des institutions qui porterait atteinte aux intérêts de ceux qu’ils représentent.

Mais diverses figures s’associant à la gauche ne sont pas en reste. Là aussi, il est reproché tous azimuts à Greta Thunberg de travailler à la solde des gouvernements, du capitalisme, du libéralisme, du.. (placez ici un terme associé au système économique dominant). Sauf que, contrairement à l’autre bord politique, ceux-ci lui reprochent de ne pas être assez radicale dans son approche. En effet, face à l’extrême gravité de la crise écologique et climatique, et l’incapacité des puissants à prendre sérieusement en compte l’ampleur du problème, on observe une tendance naturelle des mouvements à se radicaliser un peu dans toutes les directions en même temps. En effet, assumer un changement de structures de la société en profondeur, dénoncer le greenwashing des multinationales ou favoriser l’action directe et les blocages apparaît comme des solutions adaptées à l’urgence de la situation. Cette radicalisation s’accompagne inévitablement de dissensions majeures sur le discours public qu’il serait permis d’adopter. Toute personne ne s’affichant pas politiquement sur cette ligne ouvertement radicalement anti-système est soupçonnée de ne pas être assez radical, voire même de travailler pour l’ennemi. Greta est ainsi accusée de tenir un discours qui ne soit pas assez radical, pas assez frondeur, trop peu menaçant envers l’élite. Manque de radicalité qui, dans cet esprit, expliquerait sa médiatisation.

Pourtant, Greta n’a jamais prétendu détenir de solution au problème de la crise actuelle. Elle le répète dans ses discours : « N’écoutez pas des enfants, écoutez les scientifiques ! » Elle assume sa position consistant à énumérer des faits scientifiques et accuser les puissants pour leur inaction au regard de ceux-ci. Dans son discours, elle exige également un changement structurel, mais ne souhaite pas donner d’ordre ou de directive pour atteindre cet objectif. Pour cause, cette responsabilité revient, en principe, aux décideurs qu’elle se permet de recadrer, pas à une personnalité unique. Il semble donc des plus étranges que la responsabilité de l’inaction soit imputée au messager – Greta – et non aux décideurs détenant le pouvoir et qui font preuve d’une passivité inquiétante. Une fois encore, en accusant Greta, la caste politique s’en sort à bon compte dans l’opinion, retournant à leur rôle quasi naturel de simples régulateurs des marchés. Peut-être doit-on reconnaître que si Greta Thunberg avait levé le poing en demandant la destruction du capitalisme, elle perdrait automatiquement toute crédibilité et porterait un grand préjudice à une cause écologiste déjà tant décriée. Cependant, son discours savamment dosé implique par la force des choses une refonte des institutions.

« Il n’a jamais été demandé à Greta Thunberg de s’exprimer sur le CETA »

Un évènement va catalyser toutes les critiques à gauche, au centre comme à droite. Une simple réponse à une question. Selon ses critiques, il aurait été demandé à Greta Thunberg de se positionner sur la question de CETA. Ce à quoi la jeune fille a répondu qu’elle n’avait pas d’opinion sur le sujet. Une fois encore, le diable se cache dans les détails. Car cette histoire est bien différente de la manière dont certains médias l’ont rapportée. Tout d’abord, cette « prise de position » n’intervient PAS pendant son discours à l’Assemblée nationale française, mais lors d’une conférence de presse tenue ultérieurement. Elle se retrouve face à une armée de caméras, de photographes et de journalistes qui lui posent des questions difficiles, traduites via un casque. À plusieurs reprises, le président de la conférence rappelle à tous qu’ils sont en face d’enfants, pas de savants qui détiendraient des clés magiques pour sauver le monde.

C’est donc une journaliste de l’AFP qui pose la fameuse question problématique. Voici la question exacte ayant été posée à Greta est la suivante : « Aujourd’hui a lieu le vote du traité de ratification du traité de libre échange avec le Canada, le CETA. Beaucoup de députés disent que c’est un paradoxe que vous veniez ce jour où ce vote a lieu. Est-ce que ça vous pose problème d’être là ce jour-là ? ». Il n’est pas demandé à Greta Thunberg de donner un avis sur le CETA, mais sur la date de sa venue uniquement : « Est-ce que ça vous pose problème d’être là ce jour-là ? » La nuance est de taille, car Greta ne fait que répondre à la question posée, rien d’autre. Elle dit précisément : « Très honnêtement, je me moque de savoir quel jour nous sommes. Je n’ai aucune opinion à ce sujet. Je suis venue, car on m’a invitée, tout simplement ». Greta Thunberg répond exclusivement à la question, à savoir la date de sa venue, et non pas concernant le CETA qu’elle ne cite même pas dans sa réponse. En effet, elle répond en anglais : « I dont care what day I’m here. I have no opinion about that ». Ce à quoi la voix off de LCP traduit : « Je n’ai aucune opinion par rapport à ce vote », ce qui est infiniment différent. La question même est tendancieuse, car le CETA ne devait pas être voté ce jour.

Immédiatement, le président de la conférence de presse prend la parole et précise : « Je vous rappelle que nous avions choisi de ne pas faire ça (cette rencontre) la semaine du CETA et que c’est au dernier moment que le vote a été déplacé aujourd’hui », indiquant que Greta Thunberg n’a jamais été invitée le jour du vote du CETA. En effet, c’est le gouvernement qui a déplacé ce jour à sa venue en dernière minute. Cette situation temporelle complexe a été imposée à l’adolescente qui n’était pas dans la mesure de préparer un éventuel discours en rapport à une ratification qui ne concerne que la France, pas le pays d’origine de Greta. En effet, chaque pays de l’UE ratifie le traité à des rythmes différents. En Suède, le CETA a été ratifié à l’automne 2018. (mars 2018 selon Wikipédia)

Dernière information de taille concernant l’invitation de Greta Thunberg à l’Assemblée. Celle-ci n’est pas le fruit du président Emmanuel Macron contrairement à ce que suggèrent de nombreux faiseurs d’opinions. La militante a été invitée par un collectif transpartisan de 162 députés baptisé « Accélérons » dans une démarche démocratique. Le collectif était composé de membres de tous les partis, avec une majorité de députés LREM, reflétant l’actuel équilibre de l’Assemblée. En décortiquant les résultats du vote, on découvre que 52% de ce collectif a voté contre le CETA. Parmi les ceux ayant voté favorablement pour l’adoption du CETA, on trouve 64 députés LREM, soit une écrasante majorité.

En résumé : il n’a jamais été demandé à Greta Thunberg de s’exprimer sur le CETA et, par conséquent, la militante ne s’est pas exprimée à ce sujet. Mais celle-ci n’a pas manqué de parler d’énormément d’éléments qui conditionnent une position politique par rapport à ce type de traité.

Paradoxalement, il fut beaucoup moins médiatisé le fait que Greta a osé remettre Emmanuel Macron à sa place devant le monde entier. Quand lui fut posée la question de savoir si le Président français a intégré l’urgence de la crise environnement, elle a répondu qu’Emmanuel Macron ne lui en avait « pas donné l’impression quand il parlait », rajoutant que : « Aucun politique que j’ai pu rencontrer ne semblait avoir réalisé l’urgence de la situation. Ce n’est pas de leur faute. On ne peut pas reprocher cela aux individus. C’est le système qui est problématique. Bien sûr, il y a quelques personnes qui peuvent être tenues pour responsables et qui ont causé beaucoup de dégâts. » Sur la question des « gilets jaunes » , là aussi elle ne mâche pas ses mots : « c’est normal que nous soyons en colère » ... « ce sont les riches qui consomment et menacent notre existence. » Quand on lui demande de se positionner sur la croissance et le capitalisme, là aussi elle n’hésite pas, tout en finesse : « Je pense que nous pouvons affirmer que toutes les idéologies ont échoué. »

L’adolescente a également déclaré au sujet du greenwashing : « Je suis convaincue que le plus grand danger ce n’est pas le fait d’être inactif. Le plus gros danger c’est lorsque les entreprises, les politiques, font semblant d’agir alors que rien n’est fait, sauf de belles campagnes de communication », mais aussi « Vous ne pouvez laisser les responsabilités aux personnes, aux politiques, aux marchés. » Greta ne propose définitivement pas d’acheter bio ou de faire le petit colibri pour sauver le monde. Sa défiance envers les puissants et sa capacité à cibler les institutions est manifeste dans son propos, pour autant qu’on prenne soins de rapporter ses mots correctement et pas de manière caricaturale. Car s’il y a bien un point commun avec toutes ces critiques, c’est l’élimination du fond du discours de Greta Thunberg et sa réduction à un propos moralement éliminatoire (un supposé manque de position sur le CETA).

Jugée trop jeune ou « vendue au système » par défaut, les critiques balayent ses propos d’un revers de main pour juger une caricature imaginaire de Greta : ce fameux produit marketé par « le système ». On parle alors de sophisme de l’homme de paille ou sémantique de l’épouvantail. Très simplement : il s’agit de créer une image caricaturale imaginaire d’un individu que l’on souhaite discréditer pour avoir les motifs de le faire. À n’en pas douter, certains s’acharnent à fixer une certaine image de l’adolescente dans l’imaginaire collectif. À voir le buzz que certaines figures du web arrivent à faire sur base d’informations erronées et de rumeurs, on ne doute pas que la technique fait largement ses preuves. On citera par exemple la youtubeuse Tatiana Ventôse qui, dans une vidéo de 45 minutes, fonde un avis et une théorie alambiquée principalement sur base d’une information erronée, Greta ne s’étant pas exprimée sur le CETA. Dans cette vidéo, nous assistons à la mise en scène d’un mille-feuille argumentatif, un sophisme consistant à l’addition d’un très grand nombre d’avis présentés comme des arguments plausibles, mais qui ne sont jamais étayés par des faits solides.

45 minutes de sophismes, d’arguments d’autorité et de théorie du doute.

Mais alors, est-il autorisé de critiquer Greta Thunberg ?

Oui, il est possible de critiquer Greta Thunberg. Les innombrables critiques qui se sont abattues sur la jeune fille ces dernières semaines le démontrent amplement. Il est, en France, autorisé de critiquer Greta Thunberg, parfois même de manière très radicale. Rarement une personnalité extranationale aura d’ailleurs été à ce point l’objet de polémiques. Ce n’est pas pour autant que ces critiques sont portées par la raison et qu’il faudrait se taire face à elles. Reste donc à savoir si au moins une de ces polémiques est justifiée par les faits, et pas seulement l’idéologie. Et c’est là qu’on fait, en dépit des efforts, vache maigre. Si, demain, Greta Thunberg devait s’associer à une multinationale pour vendre des pailles en bambou, on pourrait lui reprocher d’être devenue un produit marketing. Nous aurions les éléments factuels pour le démontrer. À ce stade, il n’y a que projections d’opinions et supputations morales.

Naturellement, la démarche de Greta Thunberg n’est pas exempte de tout défaut. Là n’a jamais été la question. Si on peut lui reprocher la forme répétitive de son discours, son manque éventuel de positionnement contre le capitalisme industriel, il faut rappeler également qu’elle n’a jamais marqué l’ambition de sauver le monde. Greta Thunberg n’est pas ce leader d’opinion que certains aimeraient faire d’elle. C’est pourtant avec toutes les attentes de l’univers qu’ils se permettent de décortiquer ses mots, son physique, ses gestes. Une fois encore, avec l’aide des médias et du monde politique, nous avons transformé une simple adolescente s’exprimant librement, en symbole du sauvetage de l’humanité : ce qu’elle n’est PAS !

On peut également souligner le fait que sa popularité est forcément la cible de tentatives de récupération politique, comme c’est systématiquement le cas avec ce type de personnalité. Est-ce que Greta Thunberg est pour autant « un pion du système mondialiste » ou encore « un cyborg à l’intelligence artificielle » dont les textes lui seraient soufflés à l’oreille comme l’affirme Onfray ? Aucun élément factuel ne permet aujourd’hui de le démontrer. Ces accusations envers une jeune fille de 16 ans reposent sur la sémantique, du développement d’opinion et une bonne dose de démagogie. Greta elle-même a d’ailleurs, dès février 2019, répondu aux principales rumeurs qui entourent sa médiatisation. Elle y rappelle à toutes fins utiles que l’origine de sa médiatisation repose dans un concours d’écriture organisé par le Svenska Dagbladet où elle finira lauréate. Son texte vibrant sur le réchauffement climatique va attirer l’attention et déclencher une série d’évènements incontrôlables qui vont lui offrir la chance de porter sa voix à une échelle mondiale. De par son intelligence, sa verve et la singularité de sa situation, elle est la seule personne à l’origine de ce succès. En dépit de son âge, elle doit maintenant évoluer dans un univers adulte fait d’institutions rigides, d’idéologies et d’influences politiques complexes. Personne ne peut dire à ce jour comment Greta Thunberg va évoluer. Elle peut très bien garder sa ligne directrice neutre et indépendante, comme s’abandonner à des partenariats avec des multinationales, ou basculer dans une écologie profonde. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant de voir la jeune fille retourner simplement à l’anonymat. À l’instant T, un peu d’humilité du monde adulte serait appréciable.

Pour finir sur une note plus positive, citons le romancier et scénariste Guilhem Méric, dans une tribune intitulée Greta Thunberg face au syndrome de la fosse “sceptique” : « Greta Thunberg, du haut de ses 16 ans, de son autisme et de sa conscience aiguë de l’état du monde, est à mon sens une formidable source d’inspiration pour nombre de gens, jeunes et moins jeunes, à qui elle donne l’envie de se battre, de former, d’éduquer, de se rebeller. De mettre toutes nos pendules à l’heure de la survie de notre civilisation. » Et voilà peut-être pourquoi la jeune fille est tant critiquée. Car elle plante ses graines sans relâche, faisant face à des torrents de boue dont les esprits humains peuvent parfois être capables. Des graines de changement qui nourrissent en ce moment même l’esprit de millions d’individus à travers le monde. Et certains n’ont décidément pas hâte de voir leurs pousses sortir de terre.

– Mr Mondialisation

»» https://mrmondialisation.org/greta-thunberg-lhistoire-dune-hysterie-collective/
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