RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
16 
La campagne sur les Ouïghours, fake news du siècle

Le Xinjiang publie des photos de sites présentés comme des centres de détention des Ouïghours par des images satellites

Le document ci-après souffre peut-être d’être parfois rédigé en un style typiquement chinois.
Mais il a deux avantages :
1-il met en regard des photos satellitaires et des photos prises au sol, en indiquant leurs positions géographiques précises.
2- il invite les observateurs à venir voir sur place.
Jusqu’à présent, nous avions des articles de presse qui nous parlaient de camps de concentration sans les situer, nous avions quelques Ouïghours exilés qui faisaient de même. C’est que les mensonges ne s’accommodent pas d’indications qui permettent les vérifications.
LGS


Le « centre de détention » (Coordonnées géographiques : 38. 8367 N,77. 7056 E), d’après l’ASPI, est en réalité une maison de retraite du comté de Markit, préfecture de Kachi, Xinjiang.

Des sites qui avaient été marqués comme « camps de concentration » par certains médias occidentaux et un institut australien [ASPI] se sont révélés être des bâtiments administratifs, des maisons de retraite, des centres de logistique ou des écoles, comme on a pu le voir vendredi, lorsque la région autonome ouighour du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a offert des vidéos et des photos pour réfuter les accusations qui utilisaient des images satellites comme « preuves ».

Pendant longtemps, certains médias et instituts occidentaux, notamment l’Institut australien des politiques stratégiques (ASPI), ont abondamment utilisé les images satellites comme « preuves » de leurs affirmations, selon lesquelles le Xinjiang multipliait les « centres de concentration », un terme auquel les autorités chinoises se sont fermement opposées. Par exemple, dans un rapport intitulé « Documentation sur le système de détention du Xinjiang, de l’ASPI, des bâtiments au Xinjiang, qui sont entourés de murs extérieurs, avaient tous été considérés comme des centres de détention.
« C’est absurde. En fait, ces sites sont juste des institutions civiles », a déclaré Eljan Anayt, porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang, lors d’une conférence de presse, en réponse à une question de CNN.

Le « centre de détention » (Coordonnées géographiques 38. 9950 N,77. 6682 E) d’après l’ASPI, est en réalité une école primaire de la banlieue de Yantaq, dans le comté de Markit, Préfecture de Kashi, au Xinjiang.

« Le centre de détention » de la ville de Turpan, mentionné dans le rapport, est en réalité un bâtiment administratif local ; celui de Kashi, sont les bâtiments du lycée local. Tous sont marqués sur Google Maps, Baidu Maps , et j’ai les photos, a dit le porte-parole, les montrant à la conférence de presse.

Eljan a déclaré que ces soi-disant « think tanks indépendants » tels que l’ASPI ne sont pas des centres de recherche académiques, mais des outils contre la Chine, manipulés par le gouvernement des Etats-Unis.


Le « centre de détention » (Coordonnées géographiques 39. 8252 N,78. 5501 E) d’après l’ASPI, est en réalité un centre de logistique dans le comté de Bachou, préfecture de Kachi, Xinjiang.

L’ASPI est devenu un établissement tristement célèbre pour la manipulation de fake news qui alimentent le battage médiatique autour du soi-disant travail forcé au Xinjiang. Il a été mis en évidence comme recevant un financement considérable des Etats-Unis et s’est discrédité, car étant au service des Etats-Unis contre la Chine.

Les « recherches » d’ASPI sont simplement des fabrications subjectives faites de préjugés et d’hostilité. Leurs sources et indices provenaient soit d’organisations non-gouvernementales américaines anti -chinoises, soit de témoins oculaires intraçables et invérifiables, a déclaré Eljan, en signalant que la communauté internationale a également dénoncé une telle médiocrité qui confond noir et blanc et fabrique des mensonges.

« Je tiens à souligner que le Xinjiang est une région ouverte et qu’il n’est pas nécessaire de s’en informer par le biais d’images satellite. Tous les amis étrangers ayant une position objective, sans préjugés sont les bienvenus s’ils veulent venir sur place connaître le vrai Xinjiang », a déclaré le porte-parole.

Le « centre de détention » (Coordonnées géographiques : 38. 9046 N,77. 6153 E) d’après l’ASPI, est en réalité une école primaire du comté de Markit, préfecture de Kachi, Xinjiang.

Le Xinjiang fournit des photos des sites pour réfuter les affirmations de l’ASPI qui avait montré des images satellites « preuves » de « centres de détention », nous édifiant sur la manière dont des organisations étrangères produisent des « rapports » sensationnels sur le Xinjiang pour attaquer la Chine et désinformer le public.

Source : Global Times, 2020/11/27

Traduction de l’anglais : Paula Faraone pour legrandsoir.info

»» https://www.globaltimes.cn/content/1208288.shtml
URL de cet article 36728
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Une histoire populaire de la Résistance palestinienne.
Mazin QUMSIYEH
20 ans après la signature des Accords d’Oslo, découvrez l’Histoire de la Résistance palestinienne depuis le commencement, avec la lutte contre la domination ottomane, jusqu’à nos jours avec la campagne BDS (Boycotts, Désinvestissements et Sanctions)... Chercheur en génétique et professeur aux Universités de Bethléem et de Birzeit, après avoir enseigné aux États-Unis, le docteur Mazin QUMSIYEH est président du Centre palestinien pour le rapprochement entre les peuples. Figure importante de la résistance (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

[Jusqu’à présent] le savoir a toujours coulé vers le haut, vers les évêques et les rois, jamais vers les serfs et les esclaves.

Julian Assange

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.