On peut d’ores et déjà mesurer les retombées du Covid-19 – et on pourra le faire encore mieux à l’avenir – par les quantités de contagieux impressionnantes qu’elle provoque, par les chiffres de décès inacceptables qu’elle entraîne, par les dégâts indéniables qu’elle cause à l’économie mondiale, à la production, au commerce, à l’emploi et aux revenus de millions de personnes.
Lors de son audition à l’assemblée nationale le 8 avril dernier, la garde des sceaux l’a assuré aux députés présents ou connectés, « le confinement a remis en cause le fonctionnement de nos juridictions », en sorte que la Justice ne s’occuperait désormais plus que « des contentieux prioritaires ». Vraiment ? Pourtant, tournent aujourd’hui à plein régime les audiences de comparutions immédiates, qui ne sont certainement pas essentielles à « préserver l’Etat de droit » en cette période spéciale, comme elle nous l’assure.
Depuis le début du confinement, les forces de l’ordre ont procédé à 8,2 millions de contrôle et 480 000 verbalisations. De nombreux témoins font état d’abus, de discriminations et de brutalités de la part des forces de l’ordre. Les organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent des contrôles arbitraires et des violences policières. Tour d’horizon de la répression en ces temps confinés.
Echec de l’Eurogroupe malgré un accord minimal sur un plan économique d’aide aux entreprises. La question de l’endettement pour faire face à la crise économique et sanitaire fait ressurgir les conflits apparus déjà dans la crise économique de 2008 et les tensions autour de l’austérité budgétaire.
Pas de chapeau. Ni de masque d'ailleurs.