Le 15 avril 2020 Confrontés à la pandémie de coronavirus, certains personnages ont curieusement réagi. Cela vaut la peine de relever quelques unes de ces réactions pour mieux comprendre la position de chaque acteur dans la lutte contre le virus :
Cuba est l'un des pays qui contribue le plus à aider le monde à combattre la pandémie de covid-19 : le petite ile de 11 millions d'habitants a déjà envoyé des équipes de médecins, des médicaments, dans plus d'un quart des pays de la planète. Dans toute les Caraïbes, en Amérique Latine, mais pas seulement, du Togo à l'Italie, d'Andore aux antilles françaises en Guadeloupe ses médecins répondent présents. Une action d'humanité d'autant plus exemplaire, que Cuba est frappé depuis des décennies par un blocus criminel mené par les Etats-Unis qui empèche les cubains d'accéder aux ressources, y compris médicales qui leurs sont nécessaires. Il y a quelques semaines Washington a ainsi racheté une entreprise européenne produisant des respirateurs pour s'assurer que Cuba ne puisse pas en acheter. Des transporteurs ont été interdits de livrer des masques frabriqués par la Chine et achetés par Cuba... Oui Cuba aide le monde. C'est pourquoi un appel international est lancé pour appeler en signant une pétition à la léve immédiate du blocus contre Cuba.
La question de la nationalisation s’est imposée eu égard aux circonstances. En effet, la crise du COVID-19 a démontré l’incapacité du capitalisme à protéger le peuple, mais aussi sa fragilité, son obsolescence. Nationaliser nos moyens et instruments de production changerait-il quelque chose à l’affaire ? Pourquoi ne pas collectiviser les moyens et instruments de production et non pas les nationaliser puisque l’État représente une minorité dominante, exploiteuse d’une majorité exploitée. Dans cet article, nous allons essayer de différencier la nationalisation de la collectivisation et leurs conséquences. Pour comprendre cette question nous ferons un passage via 1917 en Russie. Ensuite, nous reviendrons dans la France du passé et actuelle. La crise du COVID-19 a démontré que la propriété privée des moyens et instruments de production est un obstacle qui doit être balayé immédiatement. Mais la nationalisation dans un État tel que nous le connaissons ne changera rien à nos existences. Pourquoi ?
Pour les "tirailleurs" maghrébins et leurs autres compagnons africains qui ont survécus après avoir été embrigadés par la force coloniale dans les guerres de 14-18 et 39-45, obtenir une reconnaissance -même très tardive- a été une entreprise impossible. Aujourd'hui, pour reprendre la métaphore guerrière de notre Macron-Clémenceau, il y a en France plus de 50 000 médecins, nés outre Méditerranée ou au Moyen Orient qui se battent en fantassins contre la pandémie. Parfois pour 1300 euros par mois. Exigeons pour eux, s'ils la souhaite, l'obtention de la nationalité française et la reconnaissance complète de leurs diplômes.