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Thème : Coronavirus

Où il est dit que le coupable serait le vison

Le pangolin est innocent et la Chine a le dos trop large.

Yann Faure

Dès le mois de février les mitrailleuses médiatiques ont haché en charpie le pangolin et la Chine faussement présentée comme sa "patrie". Depuis le malheureux petit animal écaillé, victime d'une erreur judiciaire, a disparu des écrans qui font l'histoire. Pour ce qui est de la Chine, rien ne montre que les descendants de Mao sont à l'origine du Covid 19... Aujourd'hui le doute vient bien plus du vison, celui qui est martyrisé en cages pour que les bourgeoises et les poules de luxes n'aient pas froid en hiver. Allons donc, le mal viendrait du capital !

Le pangolin n'y est pour rien et ça change tout. Ça change tout car la responsabilité du calvaire pandémique enduré sur les cinq continents pourrait bien se situer du côté du luxe, de la richesse ostentatoire, de l'imposition mondialisée d'une forme de réussite sociale évaluée à la seule aune de ce qu'on possède et porte sur le dos. Le pangolin n'y est pour rien, mais la production industrielle de fourrure à destination d'acheteurs fortunés en revanche y est pour tout. Le vison serait l'animal intermédiaire du coronavirus légué par la chauve-souris à notre espèce. Pas n'importe quel vison, le vison sauvage, élevé en batterie dans des cages. Le vison, né en captivité, élevé dans des usines, dépecé par dizaines de milliers dans chaque unité aussi bien de l'Eure-et-Loir que dans le Wisconsin, en Pologne, au Danemark et en Chine. Ou en Hollande, où plusieurs cas d'opérateurs malades du covid-19 ont été recensés. Selon l'OMS, il est très probable que les premières transmissions (…) Lire la suite »
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La culpabilité, une arme de destruction massive

Dominique MUSELET
L’autre jour, après avoir entendu, à la TV, tout un plateau de vertueux imbéciles culpabiliser « les Français » (comme ils disent depuis que nous sommes redevenus une nation à la faveur d’une épidémie justifiant même des frontières intérieures), qui ne portaient pas de masques dans l’espace public (ce qui n’a rien d’obligatoire, ni même de sain), il m’a pris l’envie de taper les mots coronavirus et culpabilité sur Google, et j’ai été surprise du grand nombre d’entrées. On dirait que beaucoup de monde en France s’est senti coupable pendant l’épidémie. Les médias grand public qui adorent et encouragent à longueur de journée ce sentiment avilissant, à coups de : « Regrette ! Condamne ! Dénonce ! », nous en donnent quelques exemples. Pas responsables mais coupables Des sportifs se sentent coupables d’avoir organisé et/ou participé à un match de foot autorisé : Coronavirus - Valence : la culpabilité de Dani Parejo Des confinés, de ne pas se montrer assez reconnaissants de l’offre (…) Lire la suite »

L’Aigle et le Dragon

Bruno GUIGUE
La propagande anti-Pékin déchaînée aux États-Unis a conduit le chef de la diplomatie chinoise à dénoncer « certaines forces politiques américaines qui prennent en otage les relations entre la Chine et les États-Unis et poussent nos deux pays au bord d’une nouvelle Guerre Froide ». Une saillie inhabituelle qui intervient peu de temps après la déclaration de Donald Trump dans laquelle il accusait le gouvernement chinois d’avoir commis une « tuerie de masse » en laissant se propager le Covid-19. La critique mutuelle entre Pékin et Washington n’est pas une nouveauté, mais l’innovation sémantique dont témoigne la riposte chinoise n’est pas anodine. Franchissant un nouveau cap symbolique, cet échange verbal se situe en effet à la rencontre de deux tendances contradictoires. La première, c’est la radicalisation idéologique de la présidence Trump. Élu pour redresser l’économie en inversant la tendance à la désindustrialisation, le locataire de la Maison Blanche sait que le bilan qu’il va (…) Lire la suite »
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Chloroquine : ce sont les "anti-Raoult" qui mélangent science et politique

Guillaume SUING
En interdisant toute prescription d’hydroxychloroquine non seulement aux médecins généralistes (interdiction datant de mars sous l’impulsion du Ministère de la Santé) mais aussi désormais aux hôpitaux (fin mai), Olivier Véran, ministre de la Santé, met un coup d’arrêt à l’une des polémiques scientifiques les plus intéressantes de ces dernières années et éclaire d’un jour nouveau ce qu’on a coutume d’appeler le « mélange des genres entre science et politique » (à la fois chez les complotistes qui relativisent à l’extrême la progression des connaissances scientifiques et chez les « scientistes » naïfs qui se croient à l’abri de tout parasitage politique en histoire des sciences). Que l’hydroxychloroquine soit toxique ou au contraire bénéfique, cette interdiction n’a que peu d’intérêt du point de vue thérapeutique puisque la pandémie du COVID-19 est maintenant largement derrière nous. Elle a par contre l’intérêt, plus qu’urgent pour Véran et Macron, de stopper d’autorité toute (…) Lire la suite »
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Amérique latine : la combinaison mortelle du coronavirus et du néolibéralisme

Fiona EDWARDS
L'Amérique latine est devenue un nouvel épicentre de la pandémie mondiale de coronavirus (Covid-19), car le nombre de décès augmente rapidement dans les pays dont les gouvernements néolibéraux sont soutenus par les États-Unis. En particulier, le Brésil, l'Équateur et le Pérou semblent mal gérer la crise de santé publique. D'autres gouvernements de la région, en revanche, montrent qu'il est possible de contenir la maladie grâce à une intervention précoce et à la mise en œuvre des mesures responsables recommandées par l'Organisation mondiale de la santé. Cuba et le Venezuela en sont deux exemples. Les priorités Les différences de réponse en Amérique latine reflètent un fossé mondial croissant entre les pays qui poursuivent des politiques économiques néolibérales et ceux qui, dans une certaine mesure, donnent la priorité à la sauvegarde des vies et à la santé publique. De nombreux pays occidentaux riches – du Royaume-Uni aux États-Unis – luttent toujours pour contenir la (…) Lire la suite »

Nous ? AXA ? La FNAIM ? Qui doit raquer ?

Georges SPÖRRI

Projet de loi du gouvernement : "prolonger la CRDS jusqu'en 2033" alors qu'elle devait prendre fin en 2024. On voit le plan, il consiste à perpétuer cette vieille contribution au remboursement de la dette sociale pour continuer à faire vivre un principe du "monde d'avant" = tout le monde doit "raquer", surtout les "pas riches", les "pas riches du tout", les "absolument pas riches" et les "carrément pauvres". Face à cette provocation cynique, grincheux, Marine, Dupont Gnangnan et simplet ont sorti de leurs bonnets d'ânes un truc super original : "rétablir l'ISF".

Un fait divers judiciaire a un peu dérangé la routine des annonces morbides et des ennuyeuses logorrhées des docteurs invités des plateaux TV. Un simple patron de restaurant a demandé à son assurance de verser rapidement les 15 % de chiffre d'affaire assurés, histoire de payer son loyer et une partie des factures en cours. AXA a refusé 5 fois de "raquer" avec 5 arguments successifs. Leur "assuré" a réfuté les 4 premiers refus, puis il a décidé de soumettre la rhétorique forcément fallacieuse des juristes d'AXA au tribunal administratif qui a accepté d'entrer en matière. Il a gagné car la morgue des refus successifs laissait présager une longue série d'arguments à réfuter. Axa a réagi à cette information en annonçant qu'ils essayeront de faire annuler cette décision (menace terrifiante) et qu'il ne faut pas que tous leurs clients se croient autorisés à se comporter comme le vainqueur du jour... Des chefs étoilés gesticulent justement pour que les assurances soient obligées (…) Lire la suite »

COVID-19 : Un virus dans les « stats » belges

Claude SÉMAL

Depuis le début de la pandémie du coronavirus, le nombre de morts et de malades est devenu un enjeu politique pour tous les gouvernements. En Belgique, c’est un Institut Scientifique Fédéral, Sciensano, qui collecte ces données et établit les statistiques. 3000 zombies s’y promènent, qui sortent de l’hôpital sans jamais y être entrés.

Ce lundi 4 mai, après sept semaines d’enfermement et plus de sept mille sept cents morts, la Belgique vient d’entrouvrir la porte de son printanier confinement. Le gouvernement belge sait qu’il risque ainsi de relancer l’épidémie de coronavirus. Mais il estime qu’il n’a pas le choix. Car le patronat belge trépigne, et les commerçants s’impatientent. Le gouvernement pilotera donc le déconfinement annoncé, le regard fixé sur les courbes statistiques, un pied sur l’accélérateur, pour « relancer l’économie », un autre sur le frein, pour « maîtriser la pandémie ». Et en navigant en plein brouillard. Dans un tel contexte, un pilote d’avion a besoin d’un radar, d’un altimètre, et de données fiables pour ne pas se crasher au sol. Il a besoin de chiffres. Sciensano, « toute une vie en bonne santé » En Belgique, c’est l’Institut Scientifique Fédéral Sciensano qui les collecte. C’est lui qui établit les statistiques épidémiologiques. L’Institut dépend politiquement du Ministère Fédéral de (…) Lire la suite »

Alors que le vaccin COVID-19 de Moderna arrive en tête, la promotion récente de « vaccins à modification génétique » par son médecin en chef est mise en lumière

Whitney WEBB

De plus en plus souvent, des fonctionnaires, des experts politiques et des « experts en santé mondiale » autoproclamés comme le milliardaire Bill Gates disent au public que les rassemblements de masse et tout semblant de « normalité » ne reviendront pas avant qu’un vaccin contre le nouveau coronavirus Covid-19 soit créé et ensuite distribué aux populations. Au cours des dernières semaines, il est rapidement devenu évident que le principal candidat vaccin contre la Covid-19 est le vaccin à ARN messager (ARNm) développé par la société Moderna Inc. de Boston.

Aujourd’hui, Moderna a annoncé que son candidat vaccin, appelé ARNm-1273, « semblait produire une réponse immunitaire chez huit personnes qui l’ont reçu ». La réponse de Moderna est étrange étant donné que « l’étude » en question est axée sur la sécurité et « n’est en fait pas conçue pour mesurer l’efficacité du vaccin », selon un rapport publié dans Time. Notamment, aucune des conclusions de l’étude sur la sécurité du vaccin n’a été rapportée, si ce n’est qu’il est « généralement sûr ». Il convient également de noter que cette étude « axée sur la sécurité » n’a commencé qu’en mars et ne représente donc, à ce jour, qu’un examen des effets du vaccin à très court terme. Les principaux médias de plusieurs pays ont fait la une des journaux en annonçant que le vaccin contre la Covid-19 de Moderna « montre des résultats préliminaires prometteurs » et a présenté des « signes préliminaires encourageants » en raison de sa prétendue capacité à produire des anticorps anti-Covid-19 chez (…) Lire la suite »

Le Covid-19 a-t-il agi comme révélateur de notre degré de déshumanisation ?

Dominique MUSELET
Au Moyen-Âge, on cherchait à concilier le salut de son âme et l’appât du gain, comme en témoigne la formule « Au nom de Dieu et du profit » qu’on trouve notée pour la première fois en 1253 dans un registre de comptabilité. L’Église tentait de modérer les appétits des commerçants sans se mettre à dos les élites urbaines. En même temps, elle encourageait ses ouailles à accepter leur sort. A l’époque, il n’y avait pas de statistiques et on ne parlait pas de productivité. Capitalisme et esclavage L’équilibre entre le matériel et le spirituel s’est progressivement rompu à mesure que l’Occident s’enrichissait, et que les grandes découvertes de la Renaissance ouvraient une nouvelle ère. C’est là que le capitalisme a pris son essor comme le montre Alain Bihr dans le premier tome (L’expansion européenne) de son histoire du Premier Âge du capitalisme (1415 à 1763). Il fallait des capitaux pour construire des caravelles et financer des expéditions qui pouvaient mettre des années à revenir (…) Lire la suite »

Le dernier homme

Mauro PASQUINELLI
Genèse et finalités de la pandémie Cette réflexion ne se propose pas d'établir si la pandémie a été artificiellement créée par les nouveaux patrons du monde, ou si elle émerge spontanément du chaos de la dévastation criminelle de la nature. Quoi qu'il en soit, l'accusé numéro un est le capitalisme, que ce soit sous la forme néo-libérale occidentale, ou sous la forme étatiste chinoise. Quoi qu'il en soit, la pandémie est la nouvelle technique « miraculeuse » pour faire en sorte que l'esclave intériorise les ordres du seigneur. Même s'il était vrai, mais nul ne peut le dire avec certitude, que le virus a été modifié dans un secteur du laboratoire OMS installé à Wuhan, contrôlé par les Anglais et les Étasuniens, reste le fait que la Chine garde le silence et est donc complice, co-responsable du crime. La complicité entre néo-libéraux et étatistes se vérifie tout autant si nous supposons que la pandémie est une fausse pandémie, utile aux deux capitalismes pour perfectionner et (…) Lire la suite »
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