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Le Covid-19 a-t-il agi comme révélateur de notre degré de déshumanisation ?

Au Moyen-Âge, on cherchait à concilier le salut de son âme et l’appât du gain, comme en témoigne la formule « Au nom de Dieu et du profit » qu’on trouve notée pour la première fois en 1253 dans un registre de comptabilité. L’Église tentait de modérer les appétits des commerçants sans se mettre à dos les élites urbaines. En même temps, elle encourageait ses ouailles à accepter leur sort. A l’époque, il n’y avait pas de statistiques et on ne parlait pas de productivité.

Capitalisme et esclavage

L’équilibre entre le matériel et le spirituel s’est progressivement rompu à mesure que l’Occident s’enrichissait, et que les grandes découvertes de la Renaissance ouvraient une nouvelle ère. C’est là que le capitalisme a pris son essor comme le montre Alain Bihr dans le premier tome (L’expansion européenne) de son histoire du Premier Âge du capitalisme (1415 à 1763). Il fallait des capitaux pour construire des caravelles et financer des expéditions qui pouvaient mettre des années à revenir ou même disparaître entièrement. C’est là aussi que l’exploitation « scientifique » des hommes et des ressources a commencé en Occident, avec la colonisation et l’esclavage.

Le rejet des valeurs du Moyen-Âge et le retour à celles de l’antiquité ont accompagné ces évolutions. La société romaine était très inégalitaire. Elle était basée sur l’esclavage, et les femmes n’avaient aucun droit. C’est pourtant ce modèle qui a inspiré les Pères fondateurs des Etats-Unis. « Cela a commencé avant l’indépendance (1776), quand l’élite coloniale éprise de culture classique prétendait incarner l’idéal de la République romaine. L’identification avec la République romaine fut d’ailleurs si forte que Washington, la capitale que se choisirent les pères fondateurs de la République américaine, est truffée de références à Rome, à commencer par le siège du pouvoir législatif, le Capitole », nous explique Thomas Lepeltier.

Edward Watts, historien à l’université de Californie, rend ces inégalités responsables de la décadence étasunienne comme de celle de la Rome antique, dans son dernier ouvrage, Mortal Republic : How Rome Fell Into Tyranny (République mortelle : comment Rome est tombée dans la tyrannie), paru en novembre 2018, nous dit Marie Charrel : « Les inégalités économiques et sociales sont un poison. Lorsqu’elles se creusent et ne sont pas traitées, elles font vaciller les régimes politiques. Et parfois elles mènent à leur chute... Edward Watts raconte comment, après des siècles de succès et de prospérité, la puissante République romaine a sombré dans l’autocratie... Au fil des guerres et conquêtes, un cercle de nobles accumulent des richesses et se détournent de l’intérêt général. Ils pervertissent le système pour bloquer les réformes susceptibles de leur nuire. Une nouvelle classe d’hommes d’affaires prospère grâce au commerce et au crédit. Clientélisme et corruption se développent. »

Le système économique étasunien a sans doute dépassé son modèle en matière d’iniquité et d’amoralité, car outre qu’il a justifié le génocide des peuples indigènes, l’exploitation des hommes et des ressources y est devenue scientifique et systématique. Ainsi que nous l’explique Matthew Desmond, « le berceau de l’amoral capitalisme étasunien, particulièrement impitoyable et débridé », est à rechercher dans « les champs couverts de mouches de Géorgie et d’Alabama, les maisons du coton, et les criées d’esclaves ».

Les méthodes de management moderne, qui donnent « une impression d’avant-garde », ont été élaborées dans les plantations où « les corps des esclaves et leurs tâches étaient gérés avec une exactitude rigoureuse » aussi bien au niveau individuel que collectif. Lorsqu’aujourd’hui, « un comptable déprécie un actif pour payer moins d’impôt ou lorsqu’un cadre intermédiaire passe l’après-midi à remplir des colonnes d’un tableau Excel, il reproduit des procédures qui ont leur source dans les camps d’esclaves ». Les esclaves, considérés comme du capital, étaient gérés statistiquement pour augmenter sans cesse leur productivité : « Tout est suivi, enregistré et analysé, via des systèmes de reporting vertical, de dossiers en partie double et de quantification précise. Les statistiques et les données semblent présider à chaque opération ». Tout était calibré, depuis la vitesse de progression des colonnes d’esclave dans les champs de coton, le poids de chaque panier, le nombre de paniers, et même les coups de fouet.

Les Etats-Unis ne sont pas les seuls à s’enrichir grâce à l’esclavage. L’Angleterre, reine des mers, se taille la part du lion du commerce triangulaire. Ce sont les profits de ce commerce qui ont financé sa révolution industrielle, comme l’explique Marx : « Ce fut la traite négrière qui jeta les fondements de la grandeur de Liverpool ; pour cette ville orthodoxe le trafic de chair humaine constitua toute la méthode d’accumulation primitive (...) En somme, il fallait pour piédestal à l’esclavage dissimulé des salariés en Europe, l’esclavage sans phrase dans le nouveau monde ».

La fabrique (plant) anglaise, dans laquelle les paysans, chassés de la campagne par le mouvement des enclosures, étaient exploités dans des conditions proches de l’esclavage, était en effet directement inspirée de la plantation, comme le confirme Robin Blackburn : « En réunissant les travailleurs sous un même toit, et en les inféodant à une même discipline, les nouveaux employeurs industriels ont été en mesure de tirer profit de la coopération et de la surveillance – comme s’ils adaptaient le modèle de la plantation ».

Mais, bien évidemment, l’Occident, devenu riche, prospère et hégémonique, a, tel un arrogant parvenu, oublié l’origine rien moins qu’honorable de sa bonne fortune et attribué son développement économique à son « esprit entrepreneurial », ses innovations technologiques et « son ouverture au progrès et à la science ».

L’Occident en a conçu une foi absolue dans le progrès infini, la science invincible et la croissance triomphante à laquelle il a entrepris de convertir, de gré ou de force, toutes les nations et tous les peuples, jouant tour à tour de la main de fer de ses soldats et du gant de velours des droits de l’homme.

L’homme occidental, enivré de sa richesse et de sa puissance, s’est pris pour Jupiter. Et c’est dans cet état de toute-puissance absolue, d’auto-satisfaction sans faille et de mépris total pour le reste de l’humanité, que nous a surpris la « pandémie ».

On peut le dire sans crainte d’être lynché, maintenant que de plus en plus de médecins osent avouer à la TV que l’épidémie est finie, le monstre, qui nous a tous terrorisés par le biais des médias stipendiés, a finalement accouché d’une souris. Et pourtant, tout est détruit. Telle la statue de Saddam Hussein, il a suffi d’une petite poussée pour nous faire tomber de notre piédestal.

Comment est-ce possible, nous demandons-nous, ébahis ?

Eh bien ce n’est pas l’épidémie qui nous a vaincus. Elle n’a été qu’un révélateur. Nous sommes tout simplement tombés sous le poids de nos aveuglements, de nos contradictions et de nos excès.

Le risque zéro

Comme l’explique David Cayley, Ivan Illitch ne souscrivait pas à l’idée du progrès infini. Il pensait qu’à moment donné apparaissait nécessairement « dans toute forme d’institution, de bien ou de service, ce qu’il appelait une certaine contre-productivité. Il y avait « en chacun d’eux un seuil, un point limite, au-delà duquel ils se trouvaient en excès et dysfonctionnels ». Il avait choisi la santé comme exemple. Il pensait qu’à force de vouloir couvrir tous les risques dans une société où la mort est vue comme un échec, au lieu d’être une chose naturelle, « l’intervention médicale perdrait du terrain face à ses objets, et serait plus nuisible que bienfaisante ».

J’ai moi-même expliqué dans un article du 6 avril dernier intitulé “ La Bourse ou la vie ou Comment l’obsession du profit tue le profit ”, comment Macron en voulant à toutes forces sauver les profits du CAC 40, n’avait sauvé ni l’économie, ni les Français.

Yvan Illitch considérait la « prévention des risques », comme « l’idéologie la plus religieusement célébrée de l’époque. » Le danger est une chose réelle, mais « le risque est une construction statistique qui appartient au domaine des populations. Le risque ne laisse pas de place aux expériences individuelles ou aux jugements pratiques. Le risque vous annonce simplement ce qui arrivera en général » nous explique David Cayley. « Le risque est un « concept strictement mathématique. » Il n’appartient pas aux personnes mais aux populations – personne ne sait ce qu’il arrivera à telle ou telle personne, mais ce qui attend l’agrégat de ces personnes peut être exprimé par des probabilités ».

Le risque zéro est une chimère. Mais ce n’est pas étonnant, notre société s’est spécialisée dans la poursuite de chimères : une vie sans fin, une croissance sans fin, un progrès sans fin, une productivité sans fin, des profits sans fin.

Contrôler l’incontrôlable

David Cayley résume bien le dilemme dans lequel nous nous sommes enfermés : « L’effort massif et coûteux déployé pour endiguer et limiter les maux causés par le virus est-il le seul choix qui s’offre à nous ? Cet effort est-il une sorte de réponse évidente, inévitable, dictée par la simple prudence, afin de protéger toutes les personnes les plus vulnérables ? Ou bien n’est-il pas une forme désastreuse, qui cherche à contrôler ce qui est clairement hors-contrôle ? Un effort qui doublera les dégâts provoqués par la maladie d’autres problèmes, qui auront une incidence dans un futur plus ou moins éloigné ? »

Poser la question, c’est y répondre. Et comment cherchons-nous à contrôler l’incontrôlable ? Par la science, la norme, la statistique, les probabilités, les sondages, les courbes, les tableaux, les chiffres, les nombres. On traite « de plus en plus des cas particuliers comme des cas généraux, comme représentants d’une catégorie ou d’une classe, plutôt que comme des situations délicates uniques ».

Nous ne sommes plus des êtres humains, nous sommes des corps sans âme, des corps en série : « Le monde qu’Illich redoutait, se trouve là, sous nos yeux, cela ne fait aucun doute. Un monde d’êtres sans corps qui traversent des espaces hypothétiques, un monde où l’urgence est permanente et où la prochaine crise n’est jamais bien loin, un monde où le babillage permanent de la communication a poussé le langage dans ses retranchements, un monde où la science étroite est devenue impossible à distinguer de la superstition. »

On pense au biopouvoir de Michel Foucault. « C’est un type de pouvoir qui s’exerce sur la vie : la vie des corps (pour les discipliner) et celle de la population (pour la contrôler). Il a pris le relais du gouvernement des âmes exercé par les ministres de l’Église et du droit de vie ou de mort du monarque absolu. L’élément commun au corps et à la population, c’est la norme. La norme statistique. C’est elle qui fait en sorte que ce biopouvoir s’exerce, de manière rationnelle, à la fois sur un ensemble statistique (une collectivité) et sur un individu/un particulier ».

La norme, la courbe et la statistique dominent le discours sur le coronavirus, ainsi que le montre un article de The Conversation, “ De la difficile équation entre science et politique ”, qui porte sur le rôle joué par « la modélisation statistique des dynamiques d’épidémies » dans les efforts de l’Office parlementaire scientifique pour analyser et commenter l’évolution de l’épidémie.

Dans le chapitre « Quand un paramètre mathématique devient un enjeu sanitaire », on apprend que « Si l’immunité collective n’est pas au rendez-vous, et tant qu’un vaccin n’est pas disponible, le contrôle de l’épidémie passe par une diminution du coefficient de reproduction R₀ ». C’est un « enjeu de vie ou de mort pour notre système de santé collectif » car « de la valeur du coefficient, dépend la croissance du nombre de cas, et la possible saturation du système » mais malheureusement « sa mesure est fort délicate ».

En fin de compte, l’auteur n’a qu’une seule certitude : « Pour contenir R₀, il faudra garder des mesures contraignantes ». Mais que tout cela ne vous empêche pas de faire confiance aux scientifiques, qui « au-delà de leurs saines controverses, se chargeront de comparer les expériences de différents pays, et d’en tirer tous les enseignements. Attentifs à rester fidèles, dans toutes les situations, à l’idéal humaniste et universaliste qui sous-tend toute la science ». En réalité la statistique mais science sonne mieux.

Notre maître à tous ne nous montre-t-il pas l’exemple ? « Dès le 12 mars, dans son adresse aux Français, Emmanuel Macron donne le ton : « Un principe nous guide pour définir nos actions (...) : c’est la confiance dans la science ». Ou plutôt dans la statistique : « La première des sciences inexactes », selon Edmond et Jules de Goncourt. Vous vous rappelez les prédictions alarmantes qui ont inspiré les choix d’Emmanuel Macron, de Donald Trump ou de Boris Johnson ? Eh oui, il parait que ce sont les prédictions complètement fantaisistes de l’épidémiologiste britannique Neil Ferguson qui sont responsables du désastre...

Mais cela n’empêche pas le mathématicien, Cédric Villani, de se vanter de ce que « Le nouveau groupe Ecologie, démocratie, solidarité s’appuiera sur la science ». Pour lui, " s’appuyer sur la science va au-delà de l’écologie mais s’applique à toute la vie publique. La science est indispensable au conseil politique ".

Continuons donc à faire toujours plus de la même chose, cela nous réussit si bien...

De toute façon, il y a longtemps que les Autorités ne se préoccupent plus de la réalité. Macron ne vient-il pas de nous affirmer que nous n’avions « jamais été en rupture de masques », après nous avoir assuré que tout allait changer à l’hôpital : fini les coupes budgétaires et les tableaux excel !

Peu importe que sur le terrain ce soit tout le contraire, comme nous l’indique Politis, « Si, de concert, Emmanuel Macron et Olivier Veran ont annoncé l’ouverture de discussions pour remettre en question le système de gestion hospitalière, force est de constater que celui-ci a la vie dure. Les réflexes budgétaires reprennent dans certains hôpitaux qui voient la pression monter sur les reprises d’activités. Une pression qui s’appuie sur un outil désormais bien connu : le tableau Excel ... Censés donner une image de l’activité d’un service, ces tableaux Excel sont surtout l’outil d’une gestion budgétaire et d’une pression de rentabilité ».

Quant à la promesse de cesser de couper les vivres à l’hôpital, Marianne a vite douché nos espoirs : 2,6 milliards d’économies : comment le gouvernement Macron a continué d’essorer les hôpitaux.

Liberté et santé publique

Pendant que nous courons à l’abîme derrière des dirigeants hors-sol, empêtrés dans des habitudes et des croyances mortifères, pendant que nous laissons nos aînés mourir seuls dans les Ehpad pour le plus grand désespoir de leurs proches, il y a des pays, en Europe même, qui se comportent de manière pragmatique, empirique, et qui ont de bien meilleurs résultats que nous : « La Grèce est un pays que nous regardons de haut dans l’Union. C’est la population la deuxième plus âgée de l’Union, 55% des Grecs sont en surpoids ou obèse, l’hôpital compte 4,2 lits pour 1000 habitants (8 en Allemagne), et depuis 2009, 18 000 médecins ont quitté le pays. Et c’est un pays sans véritable frontière simple à fermer. Tout pour être la victime désignée du Covid-19. Or, la Grèce, au 23 avril 2020, compte 12 morts par million d’habitants, contre 68 pour l’Allemagne, 178 pour la Suisse, 267 pour la France, 415 pour l’Italie. Aux premiers signes de maladie, chloroquine et l’antibiotique azithromycine sont prescrits, des médicaments à coût très bas.

De fait, les Grecs ont suivi les recommandations du Pr Raoult, des recommandations pour pays pauvres. La France recommande de rester chez soi en cas de fièvre ... qui doit disparaître en quelques jours ... puis en raccourcis de se rendre à l’hôpital ... devenu exsangue. C’est une démarche de pays riche. Si l’expression « pays pauvre » gêne, il faut la remplacer par « start-up ». Les start-up se débrouillent avec les astuces et moyens du bord, les grandes entreprises se réfèrent à des processus ... et ne savent plus innover ».

En France, nous préférons nous désoler de ne pas avoir de traitement et sortir étude sur étude pour prouver – plus ou moins malhonnêtement, comme le montre un article de France-soir – que le Pr Raoult est un charlatan...

Il y a moins de morts là où on a appliqué son traitement ? Quelle importance, puisque, selon la TV, les statistiques disent le contraire...

De toute façon, morts ou vifs, on est sous contrôle. La pandémie a été l’occasion de tous nous mettre « sous surveillance bio-numérique 24h/24h ». On le craignait, Paul B. Preciado nous le confirme : « Il faut sortir de cette fausse dialectique entre liberté et santé publique, mais plutôt comprendre comment la santé publique implique aussi une gestion des corps, une régulation, une spatialisation des pouvoirs très stricte et que ce sont ces régulations du corps et cette spatialisation du pouvoir qui sont en train de changer aujourd’hui. Nous vivons une mutation planétaire des paradigmes qui est semblable à celle que nous avons vécue au XVe siècle, le passage d’une société orale à une société écrite, avec l’invention de l’imprimerie. Au moment des changements de paradigmes, on invente des nouvelles techniques de subjectivation. Dans cette transition de la culture orale à la culture écrite, il a fallu faire apprendre aux gens à rester assis, en silence, apprendre à lire. Pour Foucault, cela a pu se produire grâce aux expérimentations qui ont eu lieu dans les cellules monastiques. Aujourd’hui, on rentre à l’intérieur de nouvelles cellules monastiques, qui sont numériques, on y sera sous surveillance bio-numérique 24h/24h. Ça a été mis en place pendant le confinement avec la demande de rester dans nos intérieurs, qui sont électrifiés et numérisés. »

Pour conclure, je me joins au cri de révolte de la doctoresse allemande Katrin Korn : « Depuis le début de cette crise du coronavirus nous sommes maintenus en état de choc par des messages si terrifiants que nous ne pensons même pas à les mettre en doute. Nos gouvernements nous disent que des millions vont mourir si nous ne nous protégeons pas : Nous savons ce qui est mieux pour vous car nous avons des experts. Vous ne pouvez pas décider pour vous-mêmes, vous êtes trop bêtes. Nous devons vous isoler, suspendre vos droits, vous réduire au silence avec un masque, mais c’est pour votre protection.

Le mantra des autorités est que nous ne pourrons pas revenir à la normale tant qu’il n’y aura pas de vaccin. Ça prend normalement des années de mettre un vaccin au point, mais là ils font déjà des essais sur les humains. Je ne me ferai pas vacciner, je ne ferai pas vacciner mes enfants et je conseillerai à mes patients de ne pas se faire vacciner. La Constitution ne dit pas que nous avons droit à la santé mais droit à l’intégrité physique. Un vaccin douteux est une atteinte à cette intégrité.

La victoire sur la peur est la voie pour sortir de cette crise. Les gens positifs, qui ont des amis et mènent une vie saine ne tombent pas malades facilement. Et quand vient l’heure, ils s‘unissent à la mort, sachant que c’est ainsi que la vie se termine en ce monde. Vous ne pouvez pas faire peur à de telles personnes, vous n’avez aucun pouvoir sur elles. Ce corps n’a été qu’emprunté, un jour je vais le rendre mais tant que je vis dans ce corps, que je pense, ressens et agis, c’est mon corps. J’en suis responsable et personne d’autre ».

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Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza.
Ramzy BAROUD
Comprenez, de l’intérieur de Gaza, comment le peuple palestinien a vécu la signature des Accords d’Oslo : les espoirs suscités et immédiatement déçus, la désillusion et la colère suscitée par l’occupation et la colonisation israéliennes qui continuent... La seconde Intifada, et la montée politique du Hamas... Né à Gaza en 1972, Ramzy BAROUD est un journaliste et écrivain américano-palestinien de renommée internationale. Rédacteur en chef de The Brunei Times (version papier et en ligne) et (…)
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Je crois, juridiquement parlant, qu’il y aurait des motifs sérieux pour inculper chaque président des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale. Il ont tous été soit de véritables criminels de guerre, soit impliqués dans de graves crimes de guerre.

Noam Chomsky, in "What Uncle Sam Really Wants"

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