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Thème : Bolivie

Les sondages placent le MAS en tête des élections en Bolivie.

La Havane. 19 Septembre 2005 Encouragé par les résultats des sondages qui le situent comme favori aux élections de décembre, le candidat présidentiel bolivien Evo Morales a repris aujourd'hui le travail préparatoire de sa campagne électorale, a indiqué PL depuis La Paz. Nous n'avons pas encore commencé, a déclaré le leader du MAS à Prensa Latina tandis qu'il préparait une série de visites dans des localités du département (province) de La Paz pour présenter ses candidats. Il a assuré que les sondages le favorisent, mais que ce sont des références non définitives ; il s'est dit satisfait car le sondage le plus important, celui de l'entreprise Apoyo Opinión y Mercado, l'ait placé hier en tête avec 28% des adhésions. « Il est proche de la vérité et cela ne nous surprend pas car il y a des semaines que nous sommes sûrs d'être la première force », a dit Evo Morales. Il a ajouté que le MAS accueille avec modestie ce résultat, qui reflète une hausse impressionnante de sa (…) Lire la suite »

Les nouvelles forces des Indiens, par Claude Dupontier.

Evo Morales L' Humanité, 20 août 2005. Leurs combats pour la nationalisation du gaz et de l'eau ont provoqué la chute de deux présidents. Depuis 2000, les organisations indiennes, réunis sous leur drapeau à arc-en-ciel, investissent la politique. – Lire la suite : www.humanite.presse.fr Felipe Quispe Lire la suite »

Bolivie : la Révolution en marche, par Luis Bilbao - Aporrera.

Aporrea.org, 9 juin 2005. Le mécanisme qui soutenait jusqu'au 7 juin le président démissionnaire Carlos Mesa étant brisé et irréparable, les forces de la révolution se déploient en Bolivie : ouvriers, paysans et indigènes occupent les champs pétrolifères à Santa Cruz de la Sierra et à Sisa Sica, empêchant l'acheminement du brut à destination d'Arica ; La Paz continue d'être occupée par les mineurs, les jeunes et les habitants d'El Alto ; des milliers de paysans et d'indigènes accourent pour bloquer les accès à Sucre, où cherche à se réunir le Congrès dans une tentative désespérée des classes dominantes de soutenir l'échafaudage d'un pouvoir qui s'effondre. Le moyen pour affronter l'insurrection populaire ne réside pourtant dans le successeur de Mesa. Les disputes pour savoir s'il faut confier le mandat au président du Sénat, à celui de la Chambre des Députés ou au président de la Cour Suprême de Justice - ce dernier pourrait convoquer des élections anticipées - sont seulement (…) Lire la suite »

La guerre juste d’un pays à l’avant-garde (il manifesto)

Maurizio MATTEUZZI
il manifesto, mercredi 8 juin 2005. La Bolivie existe-t-elle vraiment ? On a de temps en temps des nouvelles de son existence : quand on tua le Che Guevara à La Higuera, à l'occasion d'un golpe (mais pas tant que ça, d'ailleurs, s'il y en a eu 191 en 180 années d'indépendance), quand on parle de la coca... Par certains côtés, on en viendrait à dire qu'elle n'existe pas. Dans la lointaine année 1870, le président bolivien de l'époque, Mariano Melgarejo, un ex-sergent golpiste un peu rustre, irrité par l'ambassadeur anglais à La Paz, le fit enduire de chocolat et faire un tour de ville monté en croupe à l'envers sur une mule. Quand l'incident parvint à Londres, la reine Victoria donna l'ordre de bombarder La Paz ; et quand le premier ministre Gladstone lui indiqua que La Paz était à 500 kilomètres de la mer, la reine se fit porter une carte géographique et, après avoir découvert où se trouvait le pays, elle l'effaça d'un trait de plume en déclarant : « La Bolivie n'existe pas ». (…) Lire la suite »

Une nouvelle vague révolutionnaire traverse la Bolivie, par Jorge Martin.

– Trois articles à la suite : . Une nouvelle vague révolutionnaire traverse la Bolivie, par Jorge Martin. . Brève chronologie de la crise bolivienne, par R.B. . L'ancienne cité d'argent et l'enfer de ses mineurs, par Irene Caselli. Une nouvelle vague révolutionnaire traverse la Bolivie. La Riposte, 2 juin 2005. Le lundi 16 mai, une nouvelle mobilisation massive des travailleurs et paysans boliviens a éclaté. C'est l'adoption de la loi sur les Hydrocarbures qui a déclenché cette dernière vague de grèves, de blocages des routes, de marches et de manifestations. Il s'agit d'une confirmation du fait que le soulèvement révolutionnaire qui a renversé le gouvernement de Sanchez de Losada, en octobre 2003, n'avait pas abouti à une victoire décisive des travailleurs et des paysans. Leurs principales revendications - la nationalisation du gaz et du pétrole, actuellement entre les mains des multinationales - n'avaient pas été satisfaites. Le président Carlos Mesa, qui a (…) Lire la suite »

Au coeur de l’enfer minier de Bolivie, par Frédéric Dubois.

Sur patagoniabolivia.net, deux reporters décrivent la mondialisation depuis en bas. Le Courrier, 8 Janvier 2005 Journalistes, militants, baroudeurs, Dawn Paley et Frédéric Dubois parcourent actuellement le sud du continent américain. Plus particulièrement, les deux jeunes Canadiens déambulent parmi les milliers d'exploitations minières qui usent et abusent des hommes comme de l'environnement. Depuis deux mois, leurs articles et leurs photos fleurissent sur leur site www.patagoniabolivia.net et dans plusieurs médias alternatifs. Nous publions l'un de ces reportages et une interview de Frédéric Dubois. Photo : Dawn Paley Lorsque j'ai entrepris la visite d'une série de districts miniers en Bolivie, jamais je n'aurais cru revenir autant dans le passé. Parallèlement aux quelques mégaprojets miniers, la majorité des exploitations sont de nature artisanale. Malgré des nuances, autant les régions aurifères que celles de l'étain témoignent de techniques et de conditions de travail (…) Lire la suite »

Mythes des Tapiete du Chaco bolivien ( 2/2 )

Roberto FERNANDEZ-ERQUICIA
1ère Partie ICI Paris, avril 2004 « Les Anciens racontent qu'à l'origine, les Tapiete [2] étaient des animaux terrestres avant de devenir des oiseaux. Les uns étaient des Yulos [3], d'autres des corbeaux, d'autres encore des Khakaras [4]. Mais tous étaient Tapiete et vivaient en paix, disent nos grands-parents. » Hualacato [5] et les vautours A l'époque où les Tapiete se transformèrent en oiseaux, il y avait de nombreux hameaux dans cette région du Chaco [6] habités par des majanos [7] des perroquets, des tigres, des iguanes et toutes sortes d'animaux. Quand un Tapiete se changeait en oiseau, il cherchait aussitôt sa compagne et le couple partait s'installer ailleurs. Dans l'un de ces hameaux vivait une grand-mère chargée d'ans. Incapable de marcher et de sortir de sa maison, elle ne put se changer en oiseau. Elle resta donc là . Cette grand-mère était un petit Quirquincho [8] et habitait une maison petite comme un nid de fourmilier. C'est là qu'elle demeurait. Comme (…) Lire la suite »

Mythes des Tapiete du Chaco bolivien ( 1/2 )

Roberto FERNANDEZ-ERQUICIA
Paris, mars 2004. « Les Anciens racontent qu'à l'origine, les Tapiete étaient des animaux terrestres avant de devenir des oiseaux. Les uns étaient des Yulos, d'autres des corbeaux, d'autres encore des Khakaras. Mais tous étaient Tapiete et vivaient en paix, disent nos grands-parents. » – Notice sur les Tapiete du Chaco bolivien Les Tapiete sont une ethnie originaire du Chaco, qui vit à Samayhuate, Cutaiqui et Cercada, haciendas situées sur la rive gauche du Rio Pilcomayo, près des frontières du Paraguay et de l'Argentine. Ils font partie de la famille ethnolinguistique des Tupi-guarani . Sur le territoire bolivien, les Tapiete n'atteignent pas 60 personnes. Comme beaucoup de peuples originaires des régions frontalières, ils se sont constitués en peuple trinational, en conséquence des avatars de la colonisation espagnole puis de la formation d'Etats nacionaux/coloniaux, se sentant à la fois boliviens, paraguayens et argentins, sans connaître la raison de cette appartenance. (…) Lire la suite »

La Bolivie, Bush et l’ Amérique latine.

Immanuel WALLERSTEIN
La Jornada, Mexico, DF, samedi 22 novembre 2003. Le soulèvement bolivien, qui a renversé un président, a provoqué une énorme et inhabituelle couverture de presse aux Etats Unis et en Europe. Ce fait est surprenant dans la mesure où des pays comme la Bolivie sont généralement ignorés (ou peu couverts), y compris par les meilleurs périodiques. L'explication est peut-être dans l'accumulation d'événements révélateurs, ces deux dernières années, d'un changement politique en Amérique latine. Il est probable que la région va redevenir un foyer central de la politique mondiale. Dans les années 60 la "révolution" était un thème récurrent dans la zone ; Cuba le symbole du socialisme ; Che Guevara symbolisait ce qu'on appelait le "foquisme" (ndt : construction de foyers de guérilla rurale) ou "la révolution dans la révolution" (qui conduisit à la mort de Guevara en Bolivie). La dépendance était le nouveau mot d'ordre des intellectuels latino-américains, à partir des concepts de (…) Lire la suite »

Bolivie : Les occupations de terre reprennent

Des milliers de paysans minifundistes et d'agriculteurs sans terre ont commencé, une fois de plus, à occuper diverses grandes propriétés agricoles de latifundistes et de hiérarques du régime de Gonzalo Sanchez de Lozada, l'ex-président qui s'est enfui de Bolivie le 17 octobre dernier. Dans la localité de Sorata, dans l'altiplano, 4 propriétés de dimensions moyennes ont été occupées par des paysans suivant les consignes de « Mallku » Felipe Quispe, le chef de la Confédération syndicale unitaire des travailleurs paysans (CSUTCB). Au sud de La Paz, la capitale du pays, d'autres paysans occupent de vastes terrains dans la région périurbaine de Mallasilla. Dans la vallée de Cochabamba, à Sacaba, les agriculteurs ont pris par la force le contrôle de la propriété de l'ex-ministre de la défense, Carolos Sanchez Berzain, le bras droit de Sanchez Lozada, directement responsable des massacres de février et octobre dernier. Justifiant ces actions, le dirigeant des paysans de La Paz, Rufo (…) Lire la suite »