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Thème : Bolivie

Tensions extrêmes en Bolivie : l’ambassadeur américain travaille à la scission du pays, par André Maltais.

André MALTAIS
Evo Morales - Rigoberta Menchu. Philip Goldberg L'aut'journal 20 décembre 2007. Le gouvernement bolivien d'Evo Morales a finalement sa nouvelle constitution ! Mais, après seize mois d'hostilités de toutes sortes de la part des secteurs de la droite, c'est dans un climat de tension, marqué par le spectre de la sécession et de la guerre civile, que se prépare le référendum par lequel la population doit approuver ou rejeter le document. Depuis l'élection d'Evo Morales, la stratégie des « comités civiques » des riches départements de Santa Cruz, Pando, Beni, et Tarija, a consisté à ethniciser le conflit avec le gouvernement. Partitionnistes et racistes, les deux font la paire. Cette ethnicisation s'accompagne de revendications « partitionnistes » demandant que la nation « Camba » (blancs et métis des départements de l'Est) se sépare de la nation « Criolla » (indigènes de l'Ouest, qualifiés de « paresseux », « passéistes » et de « boulet au pied » des classes (…) Lire la suite »

Le travail silencieux de la CIA en Bolivie et au Venezuela

Eva GOLINGER
Dessin : Carlos Latuff 13 octobre 2007. Le gouvernement des Etats-Unis a presque mis au point une méthode d'ingérence qui parvient à pénétrer et infiltrer tous les secteurs de la société civile dans un pays présentant des intérets économiques et stratégiques. Dans le cas du Venezuela, cette stratégie commence à prendre forme en 2002 avec l'augmentation du financement de secteurs de l'opposition à travers le National Endowment for Democracy (NED) et l'ouverture d'un bureau de transition (OTI) de l'USAID à Caracas. Ces efforts réussirent à ce moment à consolider un mouvement d'opposition, qui malgré l'échec du coup d'état, parvint à causer de sévères dégats à l'industrie du pétrole et à l'économie nationale au travers d'un sabotage économique et une grève des gérants et chefs d'entreprises. (...) L'ambassade US à Caracas a ouvert une série de "consulats satellites" (American Corners) dans cinq états du pays, réussissant - sans l'autorisation du Ministère des Relations (…) Lire la suite »

Bolivie : l’ assasin du Che retrouve la vue grace ... aux médecins cubains ! par Hector Arturo.

Che Guevara, icono inmortal, Ben Heine. Septembre 2007. C' est l'heure des brasiers et on ne doit voir que la lumière. José Martà­ [1] Le Che gagne un nouveau combat Lisez bien ce nom : Mario Terán. Demain personne ne s'en souviendra, comme cela lui est déjà arrivé il y a quatre décades, quand on l'a transformé en simple nouvelle. Mais maintenant, je vous demande pour un instant seulement, de bien enregistrer ce nom dans vos mémoires, pour que personne n'oublie et que tous nous jugions. Le fils de ce monsieur s'est présenté au journal « le Devoir » de Santa Cruz, en Bolivie, pour demander la publication d'une note de remerciement aux médecins cubains qui avaient rendu la vue à son vieux père, après l' avoir opéré de la cataracte, grâce à l'Operación Milagro, un vrai miracle. [2] Le père de ce bolivien reconnaissant est Mario Terán. A nous qui sommes plus âgés, il se peut que ce nom nous dise quelque chose. Les jeunes n'en ont peut-être jamais entendu parler. (…) Lire la suite »

Evo Morales : « La Bolivie n’a plus de maîtres, mais des partenaires »

Benito PEREZ
Le Courrier, samedi 30 Juin 2007. Interview. De passage en Suisse, le président bolivien a fait le bilan d'un an et demi de pouvoir. L'ancien syndicaliste met en avant les indicateurs économiques et une crédibilité internationale nouvelle. (...) De quels résultats économiques et sociaux êtes-vous le plus satisfait ? Durant la campagne électorale, nos adversaires assuraient que, si nous parvenions au pouvoir, l'inflation exploserait et notre monnaie serait dévaluée... Rien de ça n'est arrivé. Au contraire, la stabilité macroéconomique est assurée. La croissance est supérieure à 5% et notre monnaie s'est appréciée face au dollar. Quant aux investissements, ils croissent, même si ce n'est pas encore assez. Mon inquiétude, en janvier dernier, lorsque j'ai rédigé mon rapport devant le Congrès, était que les progrès ne se remarquaient pas assez dans la microéconomie, les petites entreprises, l'économie familiale. Or, j'ai appris dimanche que, selon un journal qui ne nous fait (…) Lire la suite »
2007-06-12

Grenoble : la Bolivie dans le processus actuel.

Benito PEREZ
Mardi 12 juin 2007 : la Bolivie dans le processus actuel. 20h30 à la Maison des Associations, 6 rue Berthe de Boissieux, Grenoble. Soirée d'information et de débat organisée par le Collectif de soutien à l'ALBA de Grenoble, avec Bénito Pérez, journaliste au Courrier de Genève, et également correspondant du "Jouet Enragé" (Paris), spécialiste de l'Amérique latine et de la Bolivie en particulier, de retour d'un voyage récent dans ce pays. Il traitera de l'évolution actuelle de la Bolivie, après l'élection d'Evo Moralès en 2005, les défis de l'assemblée constituante, de la reprise en main des richesses du pays, nationalisations, banque du Sud... Le thème sera introduit par le documentaire "Bolivie : 20 ans de néolibéralisme ». Pour réparer cinq siècles d' esclavage, le peuple termine, pas à pas, d' écrire sa nouvelle Constitution, par Benito Perez. Bolivie : Réforme agraire et réappropriation territoriale indigène, par Charles-André Udry. Lire la suite »

Dossier Bolivie - Pour réparer cinq siècles d’ esclavage, le peuple termine, pas à pas, d’ écrire sa nouvelle Constitution.

Benito PEREZ
Bolivie, an 1. Maison commune en constitution. Samedi 19 Mai 2007, Benito Perez. A l'appel de son nom, Angela Muñoz se lève et se faufile à travers la petite salle de classe surchauffée. Tournant le dos aux dix constituants alignés devant le tableau noir, elle s'adresse ostensiblement à la trentaine de citoyens entassés et suants. « La mission première de la future Constitution devra être d'empêcher toute concentration du pouvoir, énonce l'oratrice de la coalition Femmes présentes dans l'histoire. C'est ainsi et seulement ainsi que les femmes, les jeunes, les indigènes, les paysans pourront enfin sortir de la marginalité. » Sur les deux étages du collège Général Belgrano de Tarija (sud-est de la Bolivie), la même scène se reproduit à l'infini. Représentants d'associations, d'institutions ou simples individus se succèdent devant les tableaux noirs. En tailleur strict ou en pollera indigène, on réclame le respect de la propriété privée, l'appui à l'agriculture bio ou l'abolition (…) Lire la suite »

Bolivie - La présence de 1700 médecins cubains dispensant des soins de santé suscite éloges et polémiques, par Martin Garat.

Dial, mardi 1er mai 2007. Si la présence de médecins cubains au Venezuela est un fait assez connu [1], leur présence en Bolivie l'est nettement moins. Cet article de Martin Garat, publié dans Noticias Aliadas, le 7 février 2007, vient remédier à cet état de choses en présentant un tableau nuancé de la situation. « Je trouve que la présence des médecins cubains ici est une excellente chose ! Notre pays est délaissé et il y a tant à faire en matière de santé » déclare Inga López, hospitalisée à l'hôpital Chacaltaya dans la ville de El Alto [2]. Chacaltaya est l'un des 20 hôpitaux financés - construits et équipés - par Cuba en Bolivie ; il est d'ailleurs prévu que le gouvernement cubain fasse don de 23 hôpitaux supplémentaires cette année. 40 médecins, tous cubains, travaillent à Chacaltaya, faisant résonner un aymara [3] teinté d'accent caribéen dans les couloirs de l'hôpital. Chaque jour, entre 500 et 600 patients, dont la quasi-totalité vit à El Alto ou dans les communautés (…) Lire la suite »

Bolivie : interview de Roberto Chavez, dirigeant des mineurs.

Alan WOODS
La Riposte, 19 janvier 2007. Roberto Chavez, secrétaire général de la FSTBM (le Syndicat des mineurs boliviens), répond aux questions d'Alan Woods - éditeur de www.marxist.com - sur la situation des mineurs et leur rôle dans la lutte des classes en Bolivie. Ses propos montrent l'état d'esprit des mineurs boliviens, et leur désir d'un changement radical dans le pays. Alan Woods : Quelle est la situation politique, aujourd'hui, en Bolivie ? Roberto Chavez : La droite cherche à déstabiliser le gouvernement - en vain jusqu'alors. Bien qu'Evo Morales ait gagné les élections, la droite a une certaine force au Sénat. Elle utilise cette position pour saboter le sessions et la législation. Ils ont manoeuvré contre la nouvelle loi agraire. Mais nos camarades paysans ont organisé une marche dans tout le pays. Les grands propriétaires terriens traitent les paysans comme des esclaves. La droite cherche à miner la réforme agraire, mais en même temps, il lui manque une base sociale (…) Lire la suite »

Depuis le 1er janvier 2007, les citoyens des Etats-Unis doivent demander un visa pour entrer en Bolivie !

Réserves indiennes Il manifesto, mercredi 3 janvier 2007. A-t-on jamais vu un indien imposer un visa d'entrée dans les réserves à un blanc ? A partir du 1er janvier 2007, les citoyens des Etats-Unis devront demander un visa pour entrer en Bolivie, qui, jusqu'à il y a peu de temps, a été une des plus classiques (et riches) réserves indiennes. C'est le président Evo Morales, indien aymara, qui l'a décidé à la réunion du gouvernement convoquée à minuit entre le 31 décembre et le 1er janvier au Palacio Quemado de La Paz. Jour étrange et heure étrange pour un conseil des ministres. Symboliques. Pour dire qu'à partir de 2007, une époque s'est terminée et une autre vient de commencer. Le décret de Evo pourrait apparaître comme un prêté pour un rendu de la part de quelqu'un qui passe pour être trop ami avec Fidel Castro et Hugo Chavez, et donc ennemi de Georges Bush. Ce n'est pourtant que l'application de la règle d'or de la diplomatie de n'importe quel pays souverain. « Le (…) Lire la suite »

Bolivie : Réforme agraire et réappropriation territoriale indigène. Charles-André Udry.

Charles-André Udry
A l' encontre, 29 novembre 2006. En Bolivie, depuis plusieurs semaines, la Ley de Reconduccion Communautaria de la Reforma Agraria est l'enjeu d'un affrontement très dur entre le gouvernement d'Evo Morales et les partis exprimant les positions et les intérêts des grands propriétaires terriens et, plus généralement, des défenseurs de la propriété privée. Ainsi, depuis deux semaines, les trois partis de droite au Sénat - Poder Democratico y Social (PODEMOS), Unidad Nacional (UN) et le Movimiento Nacionalista Revolucionario (MNR) - bloquaient l'adoption de la loi votée par le parlement. Une mobilisation de paysannes et paysans indiens s'organisa. Parfois, après plus de deux semaines de voyage - en fait, d'expédition - quelque 6000 d'entre eux se rassemblèrent sur la place des Héros à La Paz. Parmi les organisations paysannes « indigénistes », il faut souligner la présence de la puissante Confédération des Peuples de l'Orient (CIDOB). Pedro Numi de la CIDOB insistait non seulement (…) Lire la suite »