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Thème : Bolivie

Bolivie : Révolution dans les Andes - CounterPunch.

Richard GOTT
La prophétie de Castro s'accomplit par l'entrée de la Bolivie dans "l'Axe du Bien" de l'Amérique latine. CounterPunch, 21 janvier 2006. Un des évènements les plus significatifs de ces derniers 500 ans d'histoire en Amérique latine se déroulera en Bolivie ce dimanche par l'investiture d'Evo Morales, l'indien Aymara élu président. Il est déjà arrivé que des individus d'origine indienne accèdent à de niveaux élevés en Amérique latine. Mais l'élection écrasante de Morales est arrivée sur une vague de mobilisation indigène particulièrement puissante dans les pays de la région ; des élections cette année au Pérou et en Équateur pourraient bien voir de nouvelles victoires pour les mouvements indigènes. The Rebellion of the Hanged [ trad. littérale "la révolte des pendus" - ndt ] est une des nouvelles de B. Traven écrites en 1936 et qui se déroule dans la jungle mexicaine. Dans ces histoires, les indiens passent progressivement de la révolte à la révolution, et c'est un peu cet (…) Lire la suite »

Bolivie : Un décalogue pour Evo, par Atilio Borón - Página 12.

Atilio BORON
Rebelion, 10 janvier 2006. Quelques heures après le triomphe d'Evo Morales, la sécrétaire d'Etat, Condolezza Rice, a déclaré qu'elle attendait du nouveau mandataire qu'il "gouverne démocratiquement". De la même manière, le porte-parole de la Maison Blanche précisa que la relation entre les Etats-Unis et la Bolivie sera fondée sur l'engagement de Morales pour « la démocratie et les principes que nous prônons fermement dans cet hémisphère ». L'auteur de ces lignes a pu consulter la note diplomatique que la Maison Blanche a envoyée au président élu bolivien, et qui contient les recommandations nécessaires pour installer en Bolivie une démocratie de style étasunien. 1- « Réformez le régime électoral. ». Dans la démocratie étasunienne il n'est pas nécessaire d'obtenir la majorité du vote populaire pour être élu président. Al Gore a battu George W. en l'an 2'000, cependant celui-ci est resté à la Maison Blanche. Il y a des mécanismes démocratiques, extrèmement perfectionnés aux (…) Lire la suite »

Bolivie : « Les cocaleros au pouvoir... » selon le Monde, par Gérad Filoche.

Gérard FILOCHE
Mais en fait, le mouvement social antilibéral bolivien est fantastique ! Il combat la mondialisation libérale. C'est un exemple et un espoir pour nous aussi en Europe. 1er janvier 2006. « La Bolivie change de président » c'était le titre neutre en « une » du Monde fin octobre 2003 ! (« plus inodore, tu meurs... » nous l'avions dénoncé dans D&S n°109 octobre 2003 ) Ce jour-là , en 2003, l'armée bolivienne avait tiré à la mitrailleuse lourde contre une manifestation de paysans- faisant autour de cent morts... Ce fut la cause de la chute précipitée du président de grande coalition libérale droite-gauche, De Lozada obligé de partir se réfugier avec toute sa famille à Miami... laissant son second, Carlos Mesa essayer de privatiser à son tour, entre 2004-2005, les immenses ressources de gaz naturel récemment découvertes. Résistant victorieusement en dépit de toutes les pressions, de tous les piéges, en trois ans de lutte sociale, le peuple bolivien a pris son avenir en main (…) Lire la suite »

Bolivie, Notre Victoire, par Graciela Ramà­rez.

..."Ahora queda luchar por la Unión de Latinoamérica, reconstruir el Tahuantinsuyo la Patria grande de Bolà­var para vivir bien". [1] ..." Maintenant il nous reste à nous battre pour l'Union de l'Amérique Latine, reconstruire le Tahuantinsuyo [2] ou la grande Patrie de Bolivar pour vivre bien.". Décembre 2005 Evo Morales a gagné par K.O. Il a dépassé les 51% des votes malgré la campagne méprisable de la droite, malgré les médias et la CNN qui ont fait appel à la peur, aux sentiments réactionnaires et au mensonge. Malgré l'épuration des listes des électeurs qui a empêché des centaines de milliers de Boliviens d'exercer leur droit légitime d'exprimer leur volonté souveraine. Malgré la haine ancestrale de l'oligarchie et des grands monopoles, le Mouvement pour le Socialisme (MAS) dirigé par Evo Morales a obtenu une victoire complète lors des élections qui ont eu lieu ce dernier dimanche dans le pays andin. Cela n'était pas prévisible selon les froids calculs de Wall Street. (…) Lire la suite »

Une, deux, trois Bolivie... La déferlante Evo Morales.

Benito PEREZ
Le Courrier, mardi 20 décembre 2005 S'il vivait encore, Ernesto « Che » Guevara fumerait certainement un bon Havane à la santé d'Evo Morales ! Car ce que le plus célèbre des guérilleros n'a pu conquérir par les armes, un solide paysan aymara, qui fréquenta à peine l'école, l'a obtenu dimanche par les urnes. Et avec quel panache ! Malgré les pressions étasuniennes, des médias défavorables et les incessantes campagnes de dénigrement, Evo Morales a pratiquement obtenu la majorité absolue dès le premier tour. Quel que soit le décompte final, nul doute que le leader du Mouvement au socialisme (MAS) sera le premier indigène d'origine populaire à diriger un Etat américain. Trente-huit ans après la débandade des rebelles du « Che » dans la jungle de Santa Cruz, le rêve d'une nouvelle Bolivie est bien vivant. Certes, comme nous l'écrivions samedi, le plus dur est à venir. Vingt ans de réformes néolibérales et cinq cents de colonialisme meurtrier ne s'effacent pas d'un coup de baguette (…) Lire la suite »

Elections en Bolivie : « Le peuple décidera » Evo Morales Ayma , par Gérard Devienne.

Evo Morales Ayma, candidat du Mouvement au socialisme, nous expose les mesures qu'il prendra, s'il est élu président. L' Humanité, 17 décembre 2005. Les sondages prévoient que vous pouvez être élu, mais sans obtenir la majorité au Parlement ni dans les préfectures. Quelles alliances envisagez-vous ? Evo Morales. Premièrement je ne crois pas aux sondages. En 1997, quand le MAS est apparu pour la première fois, on lui accordait 1 % ; or nous avons atteint 3,8 % ; en 2002, on nous créditait de 6 à 8 % et nous avons obtenu 21 %. Aujourd'hui, on nous crédite de 35 %. Je crois que nous réservons une grande surprise. Pour en finir avec les accords de palais, les manoeuvres, nous devons gagner avec plus de 50 %. Le mensonge, le secret ne font pas partie de notre culture. Le vote du peuple ne se négocie pas. Et il n'y a rien à négocier avant le 18 décembre. Que ceux qui partagent nos idées et veulent se joindre à nous, viennent ; ils sont les bienvenus. La question de la (…) Lire la suite »

Elections 18 décembre : Evo Morales peut-il changer la Bolivie ?

Benito PEREZ
Le leader du Mouvement au socialisme est aux portes de la présidence. Figure de proue d'un mouvement social qui a jeté deux présidents en deux ans, le paysan aymara parviendra-t-il à faire de la Bolivie une République pour tous ? Le Courrier, samedi 17 décembre 2005. Ce week-end, l'Amérique latine a les yeux braqués sur la Bolivie. Plus précisément sur un petit homme trapu, paysan aymara devenu leader social, en passe de remporter le premier tour d'une élection présidentielle déjà qualifiée d'historique. Evo Morales, puisque c'est de lui qu'il s'agit, agrégerait plus d'un tiers des intentions de vote, selon les sondeurs, 5-6 points de mieux que son principal adversaire de droite Jorge « Tuto » Quiroga. Un écart à mettre au conditionnel, puisque depuis l'irruption du Mouvement au socialisme (MAS) dans l'arène politique bolivienne en 1997, les sondages l'ont systématiquement sous-estimé. Autant dire que la victoire du leader indigène lors de ce scrutin est attendue... pour autant (…) Lire la suite »

Bolivie, élections du 18 décembre : entre l’utopie et la realpolitik, par Pablo Stefanoni.

Pablo STEFANONI
Suite à un décret présidentiel, les élections auront lieu le 18 décembre 2005 (elles étaient au départ prévues pour le 4 décembre). Quelle est la situation en Bolivie à un mois de l'élection du nouveau président ? Evo Morales pourra-t-il s'imposer face aux intérêts de la droite et à « l'image négative » que de nombreux Boliviens ont de lui ? 9 décembre 2005 (...) Dans cette conjoncture, les défis du MAS ne sont pas minces : en premier lieu gagner les élections, et ensuite garantir la gouvernabilité. Selon les sondages susmentionnés, la majorité des sénateurs seront de droite et il est possible que le parti d'Evo Morales n'obtienne aucun des neuf postes de préfets (gouverneurs) qui, pour la première fois, seront élus par les citoyens (la seule chance, semble-t-il, se situe dans le département d'Oruro ). Ceci n'est pas un fait mineur. Comme le signale le directeur du Centre d'études juridiques et de recherches sociales (CEJIS) de Santa Cruz de la Sierra, Carlos Romero, « ceux (…) Lire la suite »

Bolivie, 18 décembre : Evo Morales premier Président Indien ? L’Amérique Latine dit "No mas", par Jason Miller.

Alors que Morales se prépare à la présidentielle de décembre, son engagement en faveur de la justice économique et des droits de l'homme face aux sales projets d'oppression du gouvernement des États-Unis et de ses représentants boliviens demeure fort et sans équivoque. Dans un résumé succinct de ses positions, Morales a déclaré : " Le pire ennemi de l'homme est le capitalisme. C'est ce qui provoque des soulèvements comme le nôtre, la rébellion contre un système, contre un modèle néolibéral, qui incarne le capitalisme sauvage. Si le monde entier ne se rend pas compte de cette réalité (le fait que les états ne fournissent même pas le minimum en matière de santé, d'éducation, de nourriture), alors les droits de l'homme les plus fondamentaux sont bafoués chaque jour. " Online Journal , 21 novembre 2005. L'Amérique Latine dit " No mas [6] "à la dictature des grandes entreprises et multinationales américaines. Bien que Simon Bolivar soit mort au sens physique du terme, son (…) Lire la suite »

Bolivie : Que reste-t-il de la guerre du gaz ?(il manifesto)

Roberto ZANINI
il manifesto, mercredi 19 octobre 2005. La plaque dit « mausolée », mais c'est la seule chose un peu plus haute qu'une tombe dans tout le cimetière de Tarapacà , le ciel bas des Andes est un couvercle de bleu, le diacre avec sa guitare chante pour un groupe de cholas qui pleurent. « Justicia, cajaro » -justice, merde- et la chanson se termine, le prêtre commence à bénir enfants et femmes aux petits chapeaux melon et polera, le vêtement traditionnel des femmes andines. Ce sont les veuves et les orphelins de la guerre du gaz. Il y a deux ans exactement, coincé entre la rue enflammée de colère et des contrats lucratifs de fourniture à honorer, le président Gonzalo Sanchez de Lozada ordonnait à l'armée de sortir des casernes et de ramener l'ordre. Il fit un massacre, quatre vingt morts au moins et des centaines de blessés, puis prit la fuite. Dans toute la Bolivie, partout où il y a un nom à commémorer, il se passe ces jours ci la même chose. Honneur à nos morts, procès au « Gringo » (…) Lire la suite »