Parallèlement, le président américain tente d’exercer des pressions sur son homologue iranien et de l’inciter à assouplir la position de Téhéran à l’égard du dossier nucléaire et des négociations avec le G6 (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne).
« Afin d’empêcher M. Netanyahu de frapper les installations nucléaires iraniennes et déclencher une guerre au Moyen-Orient, M. Obama fournit les armes nécessaires à Israël », affirme un diplomate européen. « Cela est susceptible de convaincre la nouvelle administration iranienne de ne pas chercher à se doter de la bombe nucléaire », ajoute-t-il.
« Il ne reste que de nous persuader nous-même, poursuit le diplomate, que nous pourrons armer "Tel Aviv" pour exercer des pressions sur Téhéran convaincre le président russe Vladimir Poutine d’exercer des pressions sur ses alliés iraniens ».
« Ce plan américain a été conçu en mars dernier lors de la visite de B. Obama à al-Qods occupée (Jérusalem) », confie un diplomate français, ajoutant que le président américain a insisté sur la solidité de son alliance avec M. Netanyahu, dont ce dernier a douté pour de longues années.
Et le diplomate de poursuivre : « C’est pour ce même objectif que le ministre de Guerre israélien Moshe Yaalon s’est rendu le 14 juin dernier à Washington et s’est entretenu avec son homologue américain Chuck Hagel. »
Selon la même source, aucun écueil financier n’entrave le plan d’armement. Outre les aides militaires annuelles de 3 millions de dollars, Washington a décidé de fournir à « Israël » une somme de 37 milliard de dollars distribués sur 15 mois.
« Parmi les équipements offerts à Israël, figurent des avions avancées F35, des radars, des batteries anti-aériennes et d’autres anti-missiles, des chars, des missiles sol-air ainsi que des avions C-135 Stratolifter dédiés au ravitaillement en vol », indique le diplomate.
En dépit de ce soutien américain stratégique, le chef de la diplomatie américaine John Kerry, a tenté, pendant 20 heures, de convaincre M. Netanyahu de geler la colonisation en Cisjordanie occupée, en vain. Le PM sioniste a refusé de renoncer à la construction de nouveaux logements dans les implantations, anéantissant ainsi les soi-disant retombées positives des négociations sur la cause palestinienne.
Source : Al-Ahed, traduit par l’équipe du site