Parmi elles, Delcy Rodríguez, vice-présidente de la République Bolivarienne et Xavier Moreno, secrétaire général du CNE (Conseil National Electoral) qui est, entre autre, le plus grand organiste vénézuélien et qui s’est produit un peu partout dans le monde.
Delcy Rodriguez était la présidente de l’Assemblée Constituante considérée comme illégitime par l’UE, alors qu’elle a été démocratiquement élue, qui l’accuse d’avoir usurpé les compétences de l’Assemblée Nationale et d’avoir empêché l’opposition de participer au processus politique.
Xavier Moreno est accusé d’avoir approuvé les décisions du CNE qui ont bafoué la démocratie, d’avoir contribué à l’établissement de l’Assemblée Constituante et d’avoir manipulé le processus électoral.
Les autres personnalités concernées sont :
— Tareck El Aissami, ministre de l’industrie, ex vice-président et superviseur des services secrets, accusé de graves violations aux Droits de l’Homme, détentions arbitraires et tortures.
— Sergio Rivero, inspecteur général des Forces Armées accusé de répression contre l’opposition, détentions arbitraires et intimidations envers la presse.
— Jesús Suárez, ancien Commandant en Chef des Forces Armées, accusé de violations des Droits de l’Homme, mauvais traitement envers les détenus et utilisation de tribunaux militaires pour juger des manifestants civils.
— Iván Hernández, directeur général des services de contre-espionnage et chef de la garde présidentielle, accusé d’atteinte aux Droits de l’Homme, de répression envers l’opposition démocratique, usage excessif de la force et mauvais traitement envers les détenus.
— Elías Jaua, ministre de l’Education, président de la commission présidentielle de l’Assemblée Constituante, accusé d’avoir bafoué la démocratie et l’état de droit pour son rôle prépondérant dans l’établissement de l’Assemblée Constituante.
— Sandra Oblitas, vice-présidente du CNE, accusée d’avoir bafoué la démocratie, d’avoir faciliter l’établissement de l’Assemblée Constituante et d’avoir manipulé le processus électoral.
— Freddy Bernal, directeur des comités locaux d’approvisionnement, accusé d’avoir affamé la population à des fins électorales.
— Katherine Harrington, ancienne vice-présidente du Tribunal Suprême, accusée de violer la constitution, de bafouer la démocratie et de ne pas engager de poursuites contre les responsables de violation des Droits de l’Homme du régime Maduro.
— Socorro Hernández, membre du CNE, accusée d’avoir bafoué la démocratie, d’avoir faciliter l’établissement de l’Assemblée Constituante et d’avoir manipulé plusieurs processus électoraux.
Ceci n’est qu’un résumé succinct des chefs d’accusation.
Il est clair que les motifs invoqués par l’UE relèvent de l’obsession irrationnelle et entièrement soumise à celle de Trump sur l’absence de démocratie, la manipulation des processus électoraux et la répression envers une opposition dont on oublie soigneusement de souligner qu’elle a été particulièrement violente.
On aurait préféré que l’UE soit plus critique sur l’élection frauduleuse du dictateur Erdogan ou sur le putschiste Temer qui a commandité l’emprisonnement sans preuves de Lula pour l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
Il y a des bons dictateurs et des mauvais dictateurs.
Venezuelaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!
https://fr.scribd.com/document/382522635/Estos-serian-los-11-funcionarios-sancionado-por-la-Union-Europea
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