@Julie ou plutôt aux lecteurs du GS.
– Que pourrait être une science non déterministe ?
Une non-science, même la physique quantique en convient : « Dieu ne joue pas aux dés » (Albert Einstein), désolé. Voilà qui devrait plaire à @François Jacques, moins à Julie, elle doit être mauvaise joueuse ! On se marre bien tout de même.
Julie, j’entends bien, je serais une sorte de fossile "perdu vivant (...) dans quelque forêt dense de l’Inde mystérieuse" au XIXe siècle, en compagnie d’un infortuné penseur (Marx) qui se serait efforcé "de développer une science encore balbutiante", et qui aurait échoué en se réfugiant dans le déterminisme, théorie chère aux libertariens et aux nihilistes en général connus pour être des antisocialistes forcenés, qui ont entre autres entrepris au nom du "libre arbitre", le leur exclusivement, et non du doute cher à tous les chercheurs ou scientifiques, il faut préciser, de discréditer tous les philosophes, penseurs et scientifiques du passé qui avaient entrepris de donner une base scientifique à leurs travaux en adoptant le déterminisme, notons au passage que ce rapport de cause à effet correspond à la notion de karma dans l’hindouisme.
Je n’avais jamais réfléchi à cette question sous cet angle, car je considérais que la chose était entendue, force est de constater que ce n’est pas le cas de tout le monde au GS. Ce qui est intéressant, c’est que dans la page que consacre Wikipédia au déterminisme, ne figure aucune référence à Marx ou au marxisme, qui recourt au mode de penser matérialiste dialectique par nature déterministe puisqu’il repose essentiellement sur les faits, si je ne dis pas de bêtise.
Je conseille aux lecteurs de lire attentivement cette page qui pour une fois n’est pas trop mal faite, rassurez-vous, il n’y a rien de compromettant là-dedans, mieux, vous serez en compagnie d’illustres penseurs (Freud, Darwin, Durkheim, Einstein, etc.), et vous vous apercevrez qu’en remettant en cause le déterminisme, ses détracteurs s’en prennent non seulement aux connaissances acquises tout au long du développement des sciences au cours des derniers siècles, mais à l’existence de ces sciences elles-mêmes. Vous noterez au cours de cette lecture, que certains philosophes (Leibniz, par exemple) y feront des emprunts, et ils s’en écarteront au profit de la contingence, quand ils ne trouveront pas de réponses satisfaisantes aux questions qu’ils se posaient, ce qui par ailleurs ne remettait pas en cause le déterminisme. Vous remarquerez également que le déterminisme n’exclut pas le doute, puisque personne n’est censé connaître les réponses aux questions qu’il ne s’est pas encore posé, cela peut paraître idiot, mais ce n’est pas moi qui ai abordé ce sujet de cette manière-là.
Il faut bien comprendre que lorsqu’on prétend que l’origine d’un phénomène est hors de portée de la connaissance humaine, cela signifie qu’on serait condamné à le subir indéfiniment, puisque ce postulat implique que toute tentative de s’attaquer à ses conséquences seront inutiles ou vaines, vous retrouvez là le prétexte avancé ou le procédé employé par ceux qui rejettent le marxisme et le socialisme. Ici on fait de la politique, n’est-ce pas ?
Cet état d’esprit est a scientifique, car développer un état d’esprit scientifique implique de s’atteler au rapport de cause à effet ou de rechercher l’origine d’un phénomène ou d’un évènement pour en déterminer la nature et toutes ses implications présentes et à venir, déterminer en quoi et pourquoi il est différent des autres, pour pouvoir le caractériser, le classifier, l’étudier ou l’analyser sérieusement et en tirer des conclusions théoriques et pratiques, etc. qui somme toutes pourront évoluer dans le temps en fonction du développement économique, de la société, des connaissances en général, car la recherche doit être multidisciplinaire, à l’image de l’ensemble de la société ou du monde...
On n’a pas le temps de développer ici, le rapport entre la nécessité et le déterminisme expliquerait pourquoi les hommes sont conduits à élever toujours plus haut leur niveau de conscience, pas à partir de rien ou zéro, mais une condition sociale déterminée...
@Assimbonanga
Vous n’avez pas lu attentivement mon commentaire, Julie non plus. Vous confondez tout.
– On les voit aux JT de la télévision.
Où dites-vous ? Connait pas !
@Assimbonanga
– un seul camion-benne, la pelleteuse
Arrêtez, vous allez nous faire pleurer, ils trouveront du travail ailleurs, ils feront autres choses, comme toujours depuis le début de l’industrialisation ou le développement des forces productives, sinon ils seront sacrifiés, c’est cela le règne de l’exploitation de l’homme par l’homme, le capitalisme.
Cela ne vous rappelle-t-il l’histoire de la TV qui annonçait la mort du cinéma ? Plus tard les K7 vidéo ? Des exemples comme celui-là, il y en a à la pelle, encore une fois, désolé.
@D.Vanhove
— Vous vous demandez qui consommera les produits fabriqués par la robotisation qui se généralise au détriment des travailleurs qui auront été licenciés… ben, ‘fastoche’ comme vous dites : vous, moi et tous les autres pardi, en fin de compte le système trouvera le moyen de donner aux individus un revenu de remplacement (il le fait déjà dans certains pays et sous certaines formes), sachant qu’il faut que la consommation continue pour remplir les poches de la caste de la hte finance...
Je ne me demande rien du tout, gardez cela pour vous, s’il vous plaît.
Moi "et tous les autres", vous voulez sans doute parler des centaines de millions de travailleurs déjà réduits à la pauvreté et à la précarité absolue dont je partage le quotidien, et ben oui, comme quoi on arrive toujours à survivre, étonnant, n’est-ce pas, et vos robots ou l’I.A. n’y changeront rien. Quoi qu’il en soit, on vous remercie pour votre généreuse attention, je crois que le "revenu de remplacement" -misérable cela va de soi, a été évoqué par le Forum économique mondial jamais avare de bonnes intentions à l’égard des travailleurs, visiblement nous ne vivons pas dans le même monde.
Quant au mépris dont vous m’affublez, c’est du domaine de l’inversion accusatoire, assumez-vous que diable, merci.