Cher ami Jérôme Dufaur, le taux de participation aux municipales vénézuéliennes tel qu’indiqué dans l’article (47,3 %) est supérieur à celui observé lors du premier tour des présidentielles chiliennes (46,8%).
Sur ceux qui traduisent en français les médias privés du Venezuela sur un "verrouillage des présidentielles", il est logique qu’après trois élections gagnées par les chavistes cette année, validées par le CEELA, on doive "s’agiter" davantage pour chercher les preuves de l’existence de la bête totalitaire. La technique est la même que depuis 18 ans : nier la présence de millions d’électeurs, du vote secret, de la validation internationale. C’est la solution finale : les gens, les isoloirs, les observateurs n’existent pas. Seul existe le fait du prince ou comme disait Sylvie Kaufman du "Monde" à propos de Chavez : "une capacité magique à se maintenir au pouvoir". En réalité Nicolas Maduro joue à diviser la droite, et parle de ces éléments extrémistes qui se mettent hors la loi eux-mêmes en sabotant les élections ou en ne reconnaissant pas l’arbitre électoral. In fine ce sera leur responsabilité comme celle du CNE, www.cne.gob.ve, de fixer leur participation aux élections et leur retour volontaire dans le champ démocratique. Maduro - avant et après leur séquence "insurrectionnelle" - a insisté sur la nécessité d’un dialogue politique. Il est enfin entrepris sous l’égide de médiateurs internationaux en République Dominicaine - négociation officielle que l’opposition démocratique quitte parfois avant de revenir. La prochaine réunion aura lieu au début de janvier, après une série (importante) d’accords.