On en revient aussi toujours à une problématique simple : c’est au peuple, lui-même, dans ses quartiers, dans ses villages, dans ses immeubles, de prendre en main son propre avenir. Les décisions doivent être locales, et SUR CONSENSUS, ce qui évite la frustration des minoritaires. Si une affaire a un sens plus large, ce sont des délégués avec un mandat unique, précis et impératif qui iront en débattre avec d’autres délégués dans une assemblée géographiquement plus vaste. Là encore, ce sera au consensus, et il n’est pas certain que ce consensus se dégage : dans ce cas les délégués viennent rendre compte à leurs mandants, qui décident d’accommodements, ou pas.
La démocratie, c’est la décision DE LA BASE. Le reste, c’est de la poudre aux yeux. La mondialisation pourrait être un élargissement toujours plus vaste des délégations dans des assemblées toujours plus lointaines, mais seule la décision de la base compte.
(on notera que je n’ai en rien parlé d’argent, qui doit rester ou redevenir un simple moyen d’échanges de biens — ou même disparaître dans une société du PARTAGE)