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Au dictateur !

Nicolas Maduro décrète toute une série de mesures pour protéger les travailleurs et les travailleuses vénézuélienne(ne)s.

Le président vénézuélien Nicolás Maduro a décrété dimanche plusieurs mesures pour protéger les travailleurs et les travailleuses vénézuélien(ne)s face à la situation générée par le Covid-19. Ces mesures viennent accompagner les mesures de santé publique (confinement général à domicile, port généralisé de masques, interruption ou réduction des activités économiques au minimum vital des transports et des services publics et commerces, etc..) qui ont déjà permis d’endiguer la progression de l’épidémie (1)

Ces mesures sont :

1. Prolongement de l’interdiction totale de licenciement jusqu’à la fin de 2020.

2. Les banques doivent suspendre pour six mois le recouvrement du capital et des intérêts sur tous les prêts, dettes, crédits.

3. Suppression immédiate du paiement des loyers des logements principaux et des commerces pendant 6 mois.

4. Interdiction de toute coupure d’électricité, de téléphone et d’internet.

5. Plan spécial par lequel le gouvernement assumera le paiement des salaires aux petites et moyennes industries par le biais du système Patria pendant 6 mois.

6. Restructuration des conditions d’accès au crédit, en faveur des petits et moyens producteurs.

7. Plan d’investissement prioritaire pour l’agroalimentaire en vue de garantir la production de 7 millions de caisses de nourriture à très bas prix pour leur distribution par les Comités Locaux d’Approvisionnement au même nombre de familles.

8. Des primes spéciales pour tous les travailleur(se)s de l’économie informelle et des entreprises privées par le biais du système Patria.

9. Allocation pour l’ensemble de la population via le Carnet Patria.

Depuis que le Covid-19 est arrivé dans le pays (via les liaisons aériennes avec l’Europe en majorité, ainsi que via la Colombie), on compte 77 cas confirmés et aucun décès à ce jour, selon les statistiques officielles. Le gouvernement a très tôt déclaré l’état d’alarme, imposant une quarantaine générale d’un mois dans tout le pays. Il commence à administrer de la chloroquine non seulement aux patients infectés mais aussi aux contacts proches – une quinzaine – et au personnel soignant qui s’occupe de ces personnes. Aucun patient infecté, pas même ceux ou celles qui sont dans des cliniques privées, ne paie un centime pour le traitement. Sont disponibles 23 762 lits (11 mille dans le réseau public, 4003 dans les Centres de Diagnostic Intégral installés dans les quartiers populaires, 4 759 dans le réseau privé et 4 000 supplémentaires dans les hôtels réquisitionnés).

Nicolas Maduro a appelé de nouveau les États-Unis à lever toutes leurs sanctions et leur blocus bancaire, afin de pouvoir acheter l’ensemble du matériel médical dont a besoin le pays. La coopération médicale de la Russie, la Chine et Cuba, avec la production d’Interféron, l’envoi de kits de dépistage ainsi que la présence sur le terrain de 130 médecins cubains, permettent de pallier en partie les effets de la guerre économique de l’administration Trump. Le Venezuela vient de déposer plainte pour ces “crimes contre l’humanité” responsables de nombreuses morts et de vagues d’émigration, et visant à générer un chaos social comme technique de renversement d’un gouvernement élu.

Caracas, 23 mars 2020

»» https://venezuelainfos.wordpress.co...
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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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