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Hugo Chavez pour cible

Depuis son accession à la présidence du Venezuela en février 1999, les médias dominants des Etats-Unis ont constamment attaqué Hugo Chavez en raison du bon exemple qu’il représente et de la menace qu’il puisse faire tache d’huile, malgré les faibles chances qu’un tel scénario se produise dans le climat actuel.

Toujours est-il que certains de ses critiques les plus féroces maintiennent la pression et apparaissent souvent dans les pages d’opinion du Wall Street Journal. Le dernier exemple en date est celui de Mary O’Grady, éditorialiste pour le continent américain, dans l’édition du 10 novembre. Son style est l’agit-prop. L’espace qui lui est réservé est une zone garantie 100% sans vérité. Son dernier article a pour titre "Hugo Chavez dilapide le butin" , ce qui se veut une référence à ce que le New York Times appelle "l’affaire de la mallette" .

Cette affaire a retenti dans un procès-spectacle à Miami qui s’est conclu par la condamnation de Franklin Duran pour avoir travaillé en tant qu’agent non déclaré du gouvernement vénézuélien aux Etats-Unis. Franklin Duran est copropriétaire de Venoco, entreprise privée vénézuélienne d’huile de moteur. Elle n’a aucun lien avec le gouvernement, mais ce n’est pas ce que les procureurs ont voulu entendre, ni ce que les jurés ont été pressés de déclarer après être restés dans l’impasse, ni encore ce sur quoi s’est basée O’Grady.

Elle définit Hugo Chavez comme "l’auteur intellectuel de son crime" , quelle que soit la signification de cette phrase, qu’O’Grady n’explique pas. "Le problème pour M.Chavez et que, depuis environ une décennie, les "démocrates" latino-américains (c’est-à -dire les fascistes colombiens et leur dirigeant Alvaro Uribe, vassal des Etats-Unis) accusent le Venezuela de violer la souveraineté de ses voisins en soutenant la gauche radicale avec de l’argent et des armes" .

Sans apporter aucune preuve, elle fait référence aux FARC-EP (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie - Armée Populaire) et écrit à ce sujet dans un article du 10 mars qui a pour titre "Les dossiers FARC" . Dans cet article, elle accuse Chavez et les présidents Correa (Equateur), Morales (Bolivie) et Ortega (Nicaragua) d’être les "quatre meilleurs amis des terroristes" . Citant des documents "bidons" issus de l’ordinateur portable [retrouvé sur les lieux de l’assassinat de Raul Reyes, ndt.] "montrant que M.Chavez et consorts et (les FARC-EP) ne sont pas que des camarades idéologiques, mais également des partenaires commerciaux et des alliés politiques dans leur but commun de désaisir M. Uribe de son pouvoir." . Elle énumère une série d’accusations qui se sont révélées dénuées de fondement et ont été abandonnées pour manque de preuves.

Ces accusations étaient bien évidemment grostesques dès le début, mais elles ont été ressuscitées en septembre dernier par le Bureau de Contrôle Extérieur du Ministère étatsunien du Trésor, qui a désigné deux officiers en exercice et un ex-officier vénézuéliens comme collaborateurs des FARC-EP. Les accusés sont Hugo Carvajal, chef de la Direction du Renseignement Militaire et Henry de Jesus Rangel Silva, chef de la Direction du Renseignement et de la Prévention des Services (DISIP).

Ces accusations sont arrivées après que Chavez ait expulsé l’ambassadeur étatsunien [à Caracas] en solidarité avec le président bolivien Evo Morales qui avait, le jour précédent, renvoyé l’ambassadeur étatsunien [en Bolivie] en raison de son soutien aux violentes manifestations anti-gouvernementales.

Tout ceci est en rapport avec l’incursion colombienne en Equateur en mars 2008. Lors d’un raid mené en territoire équatorien avec l’aide des forces spéciales étatsuniennes, les forces colombiennes ont attaqué et massacré au moins 20 personnes dans leur sommeil, dont 16 membres des FARC-EP. L’un deux était leur numéro 2, Raul Reyes. Il était le porte-parole de l’organisation, responsable des négociations de paix depuis les années 1990 et figure principale dans le processus de libération des otages initié par Chavez. Un effort humanitaire pour lequel il a été vilipendé avec les habituelles accusations qui lui sont portées.

Le célèbre expert latino-américain James Petras définit les FARC-EP comme "le plus ancien et plus important mouvement de guérilla paysanne dans le monde (fondée) en 1964 par une vingtaine d’activistes paysans (pour défendre) des communautés rurales autonomes contre" la violence militaire et paramilitaire colombienne. Il s’agit "d’une guérilla de 20.000 membres hautement organisée qui dispose de plusieurs centaines de milliers de miliciens locaux et de sympathisants..." . Les FARC-EP comptent actuellement de 10 à 15.000 membres "répartis dans tout le pays" , soit une force qui mérite encore d’être prise en compte.

Quand son dirigeant, Manuel Marulanda, est décédé en mars dernier, Petras lui a rendu hommage dans un article émouvant. Il y expliquait que celui-ci avait "organisé pendant plus de 60 ans les mouvements de paysans et les communautés rurales et, quand tous les canaux démocratiques ont été brutalement et totalement rompus, avait créé l’armée de guérilla la plus puissante et les guérillas clandestines les plus puissantes et durables d’Amérique Latine" . Au-delà des combattants, [les FARC-EP] comprenaient (et comprennent encore) "plusieurs centaines de paysans-activistes, (et) des centaines de milices urbaines et villageoises" unies contre le gouvernement le plus brutal et répressif d’Amérique Latine (quelle que soit la personne qui le dirige) et son vaste entourage de supporters.

Marulanda "les défiait tous - ceux qui étaient dans leurs propriétés, dans leurs palais présidentiels, dans leurs bases militaires, dans leurs chambres de tortures et dans leurs bureaux des journaux bourgeois" . Ces courageux combattants existent encore, cependant. Ceux-là mêmes qu’O’Grady attaque, en incluant Chavez, pour leur engagement commun pour la justice et la liberté.

Elle profite pleinement de la condamnation de Duran pour avoir soi-disant refusé de révéler "l’origine et la destination" d’une mallette contenant 800.000 dollars et pour agir comme "agent non déclaré pour son pays [le Venezuela] sur le sol étatsunien". Les procureurs ont prétendu que cet argent était destiné à la présidente argentine, Cristina Kirchner. Pour sa campagne réussie de l’an dernier. Une accusation que les deux présidents réfutent. Nicolas Maduro, ministre vénézuélien des Affaires étrangères, a fait de même (plus tôt dans l’année), en indiquant que "cette affaire est une pure invention (et que) la personne qui a déclaré être un agent de notre gouvernement a menti" .

Alors que le procès de Miami approchait, Maduro s’est interrogé sur l’impartialité du lieu du procés, en disant que : "Ceux qui désignent les procureurs et les juges en Floride sont ceux qui dirigent la mafia, en liaison avec les personnes d’origine cubaine qui sont totalement opposées au processus souverain en cours dans notre pays" et, va sans dire, se donnent coeur et âme à leur engagement d’expulser Castro et son frère du pouvoir.

En décembre 2007, Duran et trois hommes d’affaires sont allés à Miami. Leur but était d’avertir leur partenaire d’affaires, Guido Antonini, businessman vénézuélo-étatsunien qui s’était fait prendre avec l’argent plusieurs mois auparavant dans un aéroport de Buenos Aires. A l’époque, la juge argentine Marta Novatti avait ordonné son arrestation, mais il s’est soustrait aux autorités et est reparti vers Miami, dans la banlieue cossue de Key Biscayne où il réside. L’Argentine a demandé par deux fois son extradition pour blanchiment d’argent, mais les autorités étatsuniennes ont refusé et ont au contraire utilisé l’affaire à leur avantage.

Antonini ne fut pas accusé. En échange, il a permis au FBI de le munir d’un micro pour enregistrer ses conversations avec Duran et les autres. Il a été le témoin-vedette d’un procès qui avait d’abord été retardé. Les quatre inculpés ont commencé à plaider non coupable. Ensuite, après menaces et soudoiements, trois d’entre eux ont accepté de conclure un arrangement "à l’amiable" entre la défense et l’accusation, dont le copropriétaire de Venoco, Carlos Kauffman, qui a témoigné contre Duran lors du procès.

Edward Shohat était son avocat. Il a dépeint le procès comme un "cirque politique" et a annoncé qu’il allait aller en appel en raison du fait que le FBI a piégé Duran, que les accusations sont fausses et que le but inavoué du procès est une attaque contre les ennemis idéologiques des Etats-Unis en Amérique Latine, en particulier Hugo Chavez.
Plus tôt dans le procès, Shohat a déposé une motion de non-lieu qui a été rejetée. Son argument était que la loi que Duran avait prétendûment enfreinte était inconstitutionnelle car elle indique de manière vague le type de comportement illégal et son utilisation n’a donc qu’un but politique.

Il se réfère à l’article 951 du code de procédure pénale des Etats-Unis - "Agents de gouvernements étrangers" , qui stipule :

le terme "agent d’un gouvernement étranger" désigne un individu qui accepte d’opérer sur le territoire des Etats-Unis sous la direction ou le contrôle d’un gouvernement ou d’un agent étranger, sauf pour les exceptions suivantes -

(1) Un agent diplomatique ou consulaire dûment accrédité... ;

(2) Tout agent ou représentant d’un gouvernement officiellement et publiquement déclaré et subventionné ;

(3) Tout membre de l’équipe officiellement et publiquement déclarée et subventionnée ;

(4) Toute personne engagée dans une transaction commerciale légale - sauf si "cette personne accepte d’agir sur le territoire des Etats-Unis sous la direction ou le contrôle d’un gouvernement ou d’un agent étranger."

Dans la majorité des cas, cette loi n’est utilisée que contre les espions ennemis en temps de guerre ou contre les agents se livrant à l’espionnage. En d’autres termes, des individus engagés dans des activités violant la sécurité de la nation. En ce qui concerne Duran, l’élément incriminant est une mystérieuse mallette remplie d’argent qui n’a rien à voir avec la sécurité de la nation et qui n’a aucun lien avec Chavez et son gouvernement. Antonini et Kauffman ont apporté un témoignage divergent. Ils ont assuré que l’argent provenait de l’entreprise pétrolière publique vénézuélienne PDVSA et que Chavez avait dirigé toute l’opération en "sous-marin" depuis son bureau. Ils n’ont, bien entendu, apporté aucune preuve à leurs dires.

Dans leurs conversations enregistrées, Duran et ses co-inculpés soutiennent que Chavez et Kirchner ont promis leur protection à Antonini s’il était accusé par une juridiction argentine. Durant le procès, Duran a indiqué qu’il avait menti, dans le but de convaincre Antonini à se faire juger en Argentine, si procès il y avait. De son côté, l’Argentine accuse Antonini de travailler pour la CIA. Ce qui est assez probable, étant donné ses nombreux liens avec les groupes d’opposition à Chavez. Il a travaillé pour Venoco de 2000 à 2002, soit au moment où son propriétaire, Isaac Perez Recao a été impliqué dans le coup d’Etat d’avril 2002. Le président du Venezuela issu de ce coup d’Etat (pendant 48 heures), Pedro Carmona, a également dirigé Venoco à une époque. Les liens entre ce dernier, Recao et Antonini semblent dépasser la coïncidence.

L’avocat de Duran disposait d’informations supplémentaires concernant Antonini. Tels que le fait que le FBI lui a versé 30.000 dollars et qu’il a demandé, par courrier, 2 millions de dollars à Chavez, pour se taire à ce propos. Il est également apparu que le FBI avait essayé de soudoyer un agent des douanes argentines pour qu’il dépose un faux témoignage au procès. Le genre de ruse habituelle du FBI pour ce type de procès-spectacles. Contre des cibles innocentes d’une persécution politique. Le plus souvent des victimes musulmanes de la "guerre contre le terrorisme" . [...]

Dans son article, O’Grady continue son attaque et accuse Chavez d’avoir ordonné à son "chef du Renseignement de trouver un moyen de faire taire son porte-mallette (Antonini)." Elle accuse Duran et Kauffman "d’avoir été envoyés en Floride pour obliger M. Antonini à se taire... La découverte de ce comportement de voyou du gouvernement vénézuélien est assez embarrassante." Le pire, selon elle, est qu’il y avait 4,2 millions de dollars supplémentaires dans l’avion d’Antonini et "qu’il y avait eu d’autres opérations de blanchiment d’argent en Argentine dans un but politique." Ainsi que "100 millions de dollars à dépenser en Bolivie" .

Elle n’apporte pas une once de preuve et semble oublier les millions et millions de dollars dont Washington a doté la CIA, la National Endowment for Democracy (NED), l’International Republican Institute, l’USAID et d’autres agences étatsuniennes pour des méfaits politiques, dont des coups d’Etat contre des dirigeants démocratiquement élus. Une partie des fonds étant réservée aux groupes et candidats d’opposition au Venezuela, en Bolivie et, en gros, partout où ne règne pas un gouvernement aveuglément pro-Etats-Unis, qu’il soit démocratique ou despotique.

Chavez, au contraire, fournit du pétrole à prix plancher à ses voisins et aux villes des Etats-Unis qui l’acceptent. Il noue également des relations de coopération avec d’autres nations, ce qui contraste avec la prédation globale de Washington. Il recherche l’unité, promeut la solidarité mondiale et pratique une démocratie d’un genre que les étatsuniens ne peuvent même pas imaginer.

Il défend les droits de l’homme. Il n’a pas de prisons secrétes. Il n’envahit pas ses voisins et ne pratique pas la torture. C’est un vrai social-démocrate et c’est la raison pour laquelle les Vénézuéliens le soutiennent massivement lors d’élections que les observateurs indépendants jugent libres, ouvertes et impartiales.

Mais O’Grady continue à pousser le bouchon en accusant "l’ambassadeur vénézuélien (en Bolivie) de sillonner le pays en distribuant de l’argent aux maires qui soutiennent le président Evo Morales." . Ce qui a également été fait en Colombie pour la "sénatrice pro-Chavez Piedad Cordoba avec une (donation) de 135.000 dollars de PDVSA." Et au Nicaragua "où le vieux sandiniste Daniel Ortega est maintenant président (et Chavez) fournit 60 à 70 % de son pétrole à travers un programme qui permet à M. Ortega de ne payer que la moitié de la facture... La compagnie pétrolière publique nicaraguayenne, Petro-Nic, vend le pétrole à des entreprises privées à son prix réel."

O’Grady prétend qu’un quart de ces revenus part pour "donner des cadeaux tels que des cuisines et des maisons dans l’optique des élections municipales d’hier [9 novembre] (pour acheter des voix, si l’on suit son insinuation)" et que la majorité du reste va "alimenter la caisse noire du gouvernement d’Ortega, selon des critiques" . Quelque chose de similaire se produit au Salvador et elle continue ainsi :

"L’affaire Duran a levé le voile sur les activités camouflées de M.Chavez en Argentine. Mais ses ambitions impérialistes dépassent de loin ce pays et il pourrait s’en sortir impunément" . Si elle entend par-là diffuser le bolivarisme, espérons-le et espérons que son esprit puisse prendre racine aux Etats-Unis, qui est le pays qui en a le plus besoin, étant donné la résolution de ses dirigeants à étendre leur domination mondiale en durcissant la répression pour maintenir l’ordre qu’ils veulent.

A travers un nouveau plan secret à présent connu. Déchaîner l’orthodoxie du FMI globalement - "austérité, sacrifice, dérégulation, privatisation, destruction des syndicats, réductions des salaires, libre-échange, nivellement par le bas, prohibitions des technologies de pointe" et étouffer l’esprit humain par la même occasion.

Faire du Venezuela et de tous les pays des républiques bananières. De leurs travailleurs des serfs. Détruire leurs industries pour renforcer encore les multinationales géantes. Surtout étatsuniennes. Pousser encore plus la richesse globale vers les plus riches. Faire en sorte que la liberté, la démocratie et le bolivarisme restent lettres mortes. Utiliser des agents comme O’Grady pour soutenir ce "meilleur des mondes possibles" .

Ceux qui sont au courant doivent la dénoncer. Soutenir les dirigeants tels que Chavez, qui luttent pour créer un monde que toute l’humanité désire. Il est à portée de main mais ne tombera pas du ciel. Un message auquel tous les lecteurs devraient réfléchir. A un moment périlleux de notre histoire, face à la probabilité de la plus grande crise économique mondiale et aux impérialistes de Washington qui chercheront à en tirer le maximum de bénéfices. C’est aux amoureux de la liberté qu’il revient de les en empêcher.

Stephen Lendman

14 Novembre 2008
Countercurrents.org

Stephen Lendman is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization. He lives in Chicago and can be reached at lendmanstephen@sbcglobal.net.

Traduction d’Alexandre Govaerts, membre du collectif ViVé-Belgique, passerelle entre les médias communautaires vénézuéliens et la population francophone et source d’informations sur le Vénézuéla.

http://www.vive-be.org

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