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Monsieur le président Kaïs Saïed, combien j’aurais voulu écrire des poèmes célébrant... !

Au lieu d’avoir écrit des centaines d’articles et de poèmes critiquant les rabat-joie qui n’ont fait que nous hanter [1]
Qui ont détourné les objectifs de la Révolution et ont tenté souvent, les uns contre les autres, de nous monter 
Depuis la Troïka, avec son Tartour, ses islamistes et leurs criminelles liaisons qui ont assassiné
Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi, nos policiers, nos soldats, nos gardes nationaux, nos bergers, nos invités,...
Combien j’aurais voulu écrire des poèmes célébrant notre Révolution débouchant sur nos rêves réalisés
Et c’est bien d’une révolution dont il s’agit, n’en déplaise à ceux qui ont mis en doute son authenticité [2]
Des contre-révolutionnaires, des populistes, des islamistes, des illuminés, de tous bords, débarrassée
Débarrassée des arrestations arbitraires, du climat inquisitoire qui prévaut depuis le fameux juillet
 Affranchie d’un régime qui, sous couvert d’un soi-disant assainissement, absolument tous les contre-pouvoirs, a érodés
Ayant une vision populiste où le « peuple » est limité à ses partisans, par un Tunisien sur dix, représentés
S’appuyant sur un discours conspirationniste, accusant de complots divers l’origine des crises répétées
Narratif complotiste permettant au régime de ne pas rendre de comptes, le déchargeant de toute responsabilité
De ne pas être comptable du bilan économique et social, du chômage, des pénuries, en particulier
De poursuivre ses opposants en justice sans fournir le moindre élément probant de preuve de leur culpabilité 
Considérant que, avant que les tribunaux ne se prononcent, déjà, par les dossiers d’instruction, elle est attestée [3]
Et qu’elle « a été "établie par l’histoire avant de l’être par les tribunaux", puis, ultérieurement, d’ajouter
Que "ceux qui se permettront de les innocenter sont leurs complices" », avertissement que, aux juges, il a adressé [4]
Affranchie des contraintes qui pesaient sur nos libertés individuelles, dans une société profondément transformée
Avec une justice indépendante, un monde plus juste qui a défié l’ordre établi avec ses inégalités
Une société conjuguant la résistance, le combat et l’espoir, comme règle de conduite, avec une collective volonté 
Refusant de se résigner à l’oppression, se tenant debout, convaincue de la force du collectif dans la solidarité
Refusant de se taire, de se soumettre, comme un certain vendredi 14 janvier, se tenant fière et déterminée
Qui a brisé les chaînes de l’injustice qui ciblaient toute voix critique dans le pays et étouffaient les droits et les libertés
Qui a changé le cours de l’histoire en croyant en la capacité du Tunisien à se dépasser, à se réinventer
Traçant les premiers pas d’un avenir prometteur et d’opportunités imminentes qui pourraient, vers le Grand Soir, déboucher

Salah HORCHANI

[1] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani
https://www.legrandsoir.info/_horchani-salah_.html
https://www.agoravox.fr/auteur/horchani-salah
[2] https://information.tv5monde.com/international/revolte-rebellion-revolution-les-mots-de-la-contestation-32251
[3] https://www.jean-jaures.org/publication/tunisie-le-complotisme-cle-de-voute-de-la-gouvernance-de-kais-saied/
[4] https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/03/01/le-regime-de-kais-saied-n-a-pas-change-de-nature-mais-de-degre-de-repression_6163752_3232.html

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Le choix de la défaite - Les élites françaises dans les années 1930
Annie LACROIX-RIZ
Comment, pour préserver leur domination sociale, les élites économiques et politiques françaises firent le choix de la défaite. Un grand livre d’histoire se définit premièrement par la découverte et l’exploitation méthodique de documents assez nombreux pour permettre des recoupements, deuxièmement, par un point de vue qui structure l’enquête sur le passé (Annie Lacroix-Riz répond à Marc Bloch qui, avant d’être fusillé en 1944, s’interrogeait sur les intrigues menées entre 1933 et 1939 qui (…)
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Le plus troublant pour moi était la soif de meurtre témoignée par les membres de l’US Air Force. Ils déshumanisaient les personnes qu’ils abattaient et dont la vie ne semblait avoir aucune valeur. Ils les appelaient "dead bastards" et se félicitaient pour leur habilité à les tuer en masse.

Chelsea (Bradley) Manning

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